L’objectif est la deuxième étoile
Simone Inzaghi compte sept points de plus par rapport à l’année dernière (19 contre 12), bien que l’Inter ait affronté, lors des huit premières journées de championnat, cinq équipes du top 10 du classement, contre deux pour le Milan. En plus de cela, elle a remporté le match direct 5-1 et, en Ligue des Champions – car cela compte aussi – elle est toujours invaincue (l’année dernière, les Nerazzurri avaient perdu dès le début à San Siro contre le Bayern). Malgré tous les « paramètres vitaux » qui montrent des signes de bonne santé, chaque fois que l’Inter ne remporte pas un match, une atmosphère de psychodrame s’installe autour de l’équipe, comme si remporter le titre de champion était une obligation, pas un objectif.
Dans ce contexte, c’est toujours l’entraîneur qui est mis au pilori, selon les circonstances, car il aligne tous les titulaires ou bien parce qu’il fait tourner l’équipe et mal, parce qu’il ne met pas de trident en jeu pour essayer de marquer le troisième but (au risque de livrer le milieu de terrain aux adversaires, qui n’attendaient que cela). Selon l’opinion unique des Nerazzurri – on revient toujours là -dessus – avec Antonio Conte, ils auraient remporté plusieurs titres de champion au cours de ces dernières années. Dommage que l’ancien sélectionneur, une fois au courant des plans de Suning concernant l’autofinancement, se soit enfui à toutes jambes, laissant Marotta et Ausilio se débrouiller tout seuls.
L’objectif est la deuxième étoile
Inzaghi sait que l’objectif de la saison est le championnat, c’est pourquoi il a aligné tous les titulaires lors des deux matches « pièges » contre Sassuolo et Bologne. Ces derniers ont produit le misérable résultat d’un petit point, ce qui montre que l’effectif est certes très compétitif, mais pas au point de s’approprier totalement le championnat comme le faisait la grande Juventus à l’époque, pour prendre un exemple. Contre Sassuolo et Bologne, si l’Inter n’a pas gagné, c’est parce que Sommer a offert le 1-1 à Bajrami en encaissant un but sur son propre poteau et parce que – c’est un fait récent – Lautaro Martinez, alors que l’Inter avait le total contrôle, a offert un penalty aux rouges et bleus. De plus, la blessure d’Arnautovic pèse sur cette phase de la saison, d’autant plus qu’elle s’ajoute au déclin de Sanchez, qui a été vu à Milan jusqu’à présent. Derrière « Thula », il y a peu de solution et, en l’absence de Cuadrado (acheté sur recommandation d’Inzaghi car il manquait « une ouverture » dans certains types de matchs), les choix se sont réduits à l’alternance des ailiers et à l’entrée – quand il était en forme – de Frattesi. Inzaghi n’est pas Guardiola, mais un entraîneur avec un jeu très codifié qui a donné d’excellents résultats dans les matchs décisifs et les grands matches. Il se prépare pour les grandes courses par étapes. Et cette année, il se dirige vers un rythme de championnat.
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