La nouvelle situation à la Sampdoria
Il est un fait que Massimo Ferrero a acquis 55% des parts de Holding Max détenues jusqu’à récemment par sa fille Vanessa, devenant ainsi le propriétaire majoritaire de la société détenant à 100% Sport & Spettacolo, qui contrôle le club bleu ciel. S’agit-il d’un changement de propriété ou d’une redistribution des parts? En pratique, cela ne change pas grand-chose, car Vanessa Ferrero avait toujours confié les décisions de la société à son père (un rôle de prête-nom) et la famille Ferrero, et donc Viperetta, était déjà propriétaire de la Sampdoria via un trust lié aux accords de Rome d’Eleven Finance et Farvem. Avec cette décision quelque peu théâtrale, Ferrero cherche à retrouver une fois de plus le devant de la scène, dans un moment extrêmement délicat pour le club, qui est en procédure de composition négociée de crise jusqu’au 6 juin au moins, risquant la faillite. Les tensions entre Ferrero et le conseil d’administration dirigé par Marco Lanna sont évidentes depuis des mois. Mais cette nouvelle ne devrait pas conduire à la démission des membres du conseil d’administration (qui inclut également Antonio Romei, Gianni Panconi et Alberto Bosco), qui arrivera à échéance avec l’approbation prochaine des comptes.
La situation financière du club
Il est important de noter que les banques, qui ont donné un peu d’oxygène au club en cette période difficile, continuent de pousser pour le maintien du Conseil d’administration. Le retour en scène de Ferrero pourrait donc avoir des répercussions sur les lignes de crédit du club. D’un autre côté, il ne serait pas avantageux pour Ferrero de renvoyer tout le Conseil d’administration alors qu’il aurait pu prendre une telle décision par l’intermédiaire de sa fille. La vraie question est la suivante: est-ce que ce coup de théâtre change réellement quelque chose en termes de cession? La réponse est non. Nous continuons d’attendre des développements concernant le bond convertible, et le financier romain Alessandro Barnaba du fonds Merlyn Partners, actionnaire minoritaire (qui avait acheté une petite part de la Samp en janvier), serait prêt à intervenir, avec l’ancien président dorian Edoardo Garrone comme bailleur de fonds, afin d’éviter une faillite éventuelle, sans recourir aux 40 millions d’euros du concordat et en laissant Ferrero les mains vides.
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