Bernard Lacombe est ancien attaquant de l’Equipe de France. Avec les Bleus, il a remporté l’Euro 1982 avant de prendre sa retraite internationale. En club, Nanard est grand amoureux de l’Olympique Lyonnais, duquel il est aujourd’hui le bras droit de Jean Michel Aulas. Mais ses grandes heures de joueurs en club, il les a vécu avec les Girondins de Bordeaux, étant champion de France en 1984, 1985, 1987.
Sommaire
La fiche de Nanard
– Poste : Attaquant
– Date de naissance : né le 15 Août 1952 à Lyon
– Infos diverses :
- 1er match en équipe de France le 8 Septembre 1973 (France 2-0 Roumanie)
- 38 sélections en équipe de France, 12 buts marqués
Parcours en clubs :
1968 – 1978 | Olympique Lyonnais | |
1978 – 1979 | AS Saint-Étienne | |
1979 – 1987 | Girondins de Bordeaux |
Palmarès de Lacombe
– En équipe de France
- Vainqueur du Championnat d’Europe des Nations en 1984
- Demi-finaliste du Mondial España 1982
– En club
- Champion de France en 1984, 1985 et en 1987 avec les Girondins de Bordeaux
- Vainqueur de la Coupe de France en 1986 avec les Girondins de Bordeaux
- Vainqueur de la Coupe de France en 1973 avec l’Olympique Lyonnais
Biographie de Benard Lacombe
Gone depuis l’enfance, Bernard Lacombe débarque à l’OL en cadet. il passe pro en 1969, 2 ans après la première Coupe de France gagnée par le club. Immédiatement il est pris sous son aile par la star locale Fleury Di Nallo : ce paternalisme envers les attaquants ne le quittera plus.
Un Lyonnais de coeur
Attaquant rusé et très complet, capable de jouer seul en pointe, dos au but, de remiser mais également de se déporter sur les ailes, il préfigure de l’attaquant moderne. Très vite il s’impose dans l’équipe première. En 1971, il connait sa première épopée, en Coupe, à l’époque où l’OL était une équipe de coupe. Cette campagne nationale, il la vivra surtout depuis le banc. Mais il sera là en 1971 lorsque les Lyonnais élimineront l’ennemi Stéphanois avec un retentissant 3-0 à Gerland, qui efface le 2-0 du match aller.
Malheureusement, la belle histoire s’arrête en finale, face à l’improbable Stade Rennais, pour le dernier trophée du club breton. Pourtant, dans cette équipe rouge et noir, en dehors de Marcel Aubour et Raymond Kéruzoré, il n’y a pas beaucoup de grands joueurs. Qu’à cela ne tienne, à partir de la saison suivante, le jeune Bernard s’impose dans l’équipe.
Vainqueur de la Coupe de France 1973 avec l’OL
Joueur discret mais très efficace devant le but, voilà comment on pourrait qualifier Bernard Lacombe. Après des débuts réussis à l’Olympique Lyonnais, club de la ville de naissance de ce talentueux attaquant international, c’est en 1973 que Bernard Lacombe connaît son premier trophée en club puisqu’il remporte la Coupe de France avec l’OL.
Alimenté par Serge Chiesa, qui n’est pas le père d’Enrico, il inscrit la bagatelle de 19 buts pour sa première saison complète. 1973 est une grande année pour lui, car non content d’enlever la coupe de France, il fait ses débuts chez les Bleus. Lors de ce parcours dans la Coupe de France 1973, c’est dans l’antre de Gerland que les Gones font l’essentiel de leur parcours : 4-0 contre l’OM de Josip Skoblar et Salif Keita, 4-1 contre Angoulème en demi… et 2-1 en finale contre Nantes, champion de France cette année là.
L’équipe qui s’appuie sur une formidable ossature, avec Aimé Jacquet, transfuge des verts, mais aussi Raymond Domenech, Daniel Ravier, Jean Baeza, Yves Chauveau, connait une irrésistible ascension, et enchaîne les places d’honneur : 4ème en 1974 puis 3ème en 1975.
D’un point de vue personnel, Bernard s’impose peu à peu en équipe nationale et est très régulier en championnat, tournant autour de la vingtaine de pions par saison. Mais en 1975, c’est le drame : première grosse blessure, qui l’éloigne des terrains de longs mois. Aussitôt les résultats s’en ressentent. Avec ses 5 petits buts, les lyonnais flirtent avec la zone rouge lors de la saison 1975-1976. Ceci a pour effet de voir une partie de la génération 73 prendre les voiles, d’autant plus que le club met l’accent sur son centre de formation fraichement crée.
De retour pour la saison 76/77, Bernard porte son club à la 6ème place. Aimé Jacquet a pris la place sur le banc et les lyonnais se prennent à rêver d’un premier tire fort de leur goleador. On mettra cette 6ème place sur le compte de la chance du débutant car les lyonnais connaissent une saison 77/78 catastrophique, malgré les 24 pions de Nanard, qui lui ouvrent les portes du mondial et des grands clubs.
L’attaquant de l’équipe de France en 1978
Attaquant titulaire lors du mondial 78 qui marque le retour de la France après 12 ans d’absence, Bernard est l’auteur du but le plus rapide de la coupe du Monde, lors du premier match des Bleus face aux italiens, dès la 38ème seconde. Cette performance sera inutile puisque les Ritals s’imposeront 2-1. La défaite suivante, face aux Argentins, éliminera les Français. Toutefois, cette compétition annonce le retour de la France sur la scène internationale, grâce à une génération exceptionnelle : Michel Platini, Marius Tresor, Maxime Bossis, Dominique Rocheteau, Didier Six.
En équipe de France, Bernard Lacombe aura été appelé à 38 reprises, une première sélection en 1973 à l’age de 21 ans et une dernière sélection en apothéose en finale de l’Euro 84 face à l’Espagne (2-0). Cet attaquant vif, adroit et rapide aura marqué 12 buts sous le maillot frappé du coq.
Un bref passage chez l’ennemi Stéphanois
De retour en club, Bernard commet l’irréparable et cet été 78. Il succombe à l’appel des Verts ; il passera une saison 1978-1979 dans le Forez, en compagnie de quelques coéquipiers tricolores : Dominique Rocheteau, Gérard Janvion et Christian Lopez. A défaut d’honneur, il espère au moins glaner des titres qui lui permettraient de passer à la postérité. Mauvais choix, puisque ce sont les Strasbourgeois de son pote Domenech qui finissent champion. Bernard réalise une saison moyenne, avec seulement 14 réalisations.
La multiplications des titres avec les Girondins
Il part alors pour Bordeaux en 79. Le club est alors à un tournant avec l’arrivée de Claude Bez à la présidence. Il fait venir Aimé Jacquet sur le banc. Le club met quelques temps à grimper les échelons, après plus de 10 dans dans le ventre mou du championnat. Lacombe enfile les buts comme des perles. A partir de 84, les girondins trustent tous les titres : champion 84, 85 et 87, ils gagnent aussi la Coupe en 86 et 87. Au top jusqu’en 85, Lacombe sera le point d’ancrage d’une attaque de feu, alimenté par des pourvoyeurs comme Alain Giresse, puis Philippe Vercruysse et Jean-Marc Ferreri à partir de 86. En fin de course, il sera remplacé devant par le buteur aux cheveux blonds Philippe Fargeon ainsi que Zlatko Vujovic.
Entraîné par le célèbre Aimé Jacquet, Bernard Lacombe devient le buteur providentiel des Marines et Blancs qui dominent alors le football Français. Trois titres de champion de France remportés en 1984, en 1985 et en 1987.
Bordeaux gagne la Coupe de France 1986
En 1986 Lacombe échoue en Division 1 pour le titre de champion mais il remporte avec le club Aquitain la Coupe de France en finale face à l’Olympique de Marseille (2-1 ap) le 30 Avril 1986 au Parc des Princes. Bordeaux domine la saison avec aux commandes des joueurs de qualité comme le célèbre gardien de but Bordelais Dominique Dropsy, les défenseurs Gernot Rohr et Alain Roche ou encore René Girard ou Thierry Tusseau. Bernard Lacombe est le meilleur buteur Français de l’histoire dans le championnat de France avec la bagatelle de 255 buts marqués en 497 matches en Division 1 !
A Bordeaux, il évolue avec bon nombre des grands noms du football des années 80 : à la pointe de l’attaque, un Bernard Lacombe très efficace, et des coéquipiers renommés tels que Dieter Müller, Giresse, Tigana, Specht, Thouvenel, Philippe Fargeon, Uwe Reinders, Patrick Battiston…
Les grandes épopées Bleus en 1982 et 1984
Parallèlement à son aventure en Marine, il va connaître l’épopée des bleus. Demi-finaliste du mondial 82, les français gagnent l’euro 84 à domicile. Au four et au moulin devant, tantôt buteur, tantôt remiseur, il aura inscrit 12 buts en l’espace de 38 sélections, ce qui est pas si mal pour l’époque… En 1984, il prend sa retraite internationale avant de raccrocher 3 ans plus tard. Bernard Lacombe est aujourd’hui le meilleur buteur français du championnat avec 255 buts, assez loin tout de même des 299 buts de Delio Onnis…
Le Mondial 1982
Après un Mondial 1978 en Argentine prometteur mais stoppé dès le premier tour face à l’Argentine et l’Italie, Bernard Lacombe participe au Mondial 82 en Espagne où les Bleus échouèrent après une demi-finale d’anthologie face à la RFA (3-3) perdue aux coups de pied au but.
Le parcours victorieux de l’Euro 1984
L’Euro 84 organisé en France voit les Bleus de Platini entraînés par Michel Hidalgo, comme grands favoris. Un parcours réussi avec 9 buts du numéro 10 Michel Platini (un record). Après un premier tour parfaitement géré (France 1-0 Danemark, France 5-0 Belgique et France 3-2 Yougoslavie), les Tricolores battent le Portugal (3-2 ap) en demi-finale dans une rencontre où le public du Stade Vélodrome de Marseille a vibré après le spectaculaire retour des Bleus en prolongations lorsqu’ils étaient menés 1-2.
En finale au Parc des Princes la France bat l’Espagne (2-0). C’est le dernier match de Michel Hidalgo en tant que sélectionneur et Bernard Lacombe finit sa carrière en Equipe de France par la même occasion.
Une brillante carrière que celle de Bernard Lacombe, il détient encore aujourd’hui le record avec 255 buts inscrits en Division 1, ce marathonien des années 70-80 travaille aujourd’hui au sein du staff de l’Olympique Lyonnais présidé par Jean Michel Aulas. Le club du Rhône a remporté sept titres de champion de France consécutifs de 2002 à 2009, un grand nom que celui de Bernard Lacombe…
Que devient Bernard Lacombe ?
En 1988, Raymond Domenech débarque à Lyon sur le banc de touche afin d’aider le club du tout nouveau président Jean-Michel Aulas à retrouver son lustre d’antan. Le Moustachu insiste également pour faire venir son ancien coéquipier comme directeur sportif. Débute alors une grande aventure de plus de 15 ans. La prise en main est pour le moins rude : « D’entrée on est partis en préparation en Allemagne et alors là, les gars ils ont su ce que c’était le travail ! Ca a été quelque chose de terrible, c’était un camp, hein, vraiment, mais un travail extraordinaire ».
Le club remonte en 1989 puis s’installe en haut de tableau jouant l’UEFA par intermittence. Las le triumvirat ne dure qu’un temps et il se murmure dans les couloirs de Tola Vologe que Ray la moustache est lassé des relations pas toujours chaleureuses avec son ancien coéquipier. Il faut dire que Nanard n’est pas toujours facile à vivre : tour à tour présenté comme manipulateur, adepte des intimidations, à la rancune tenace, mais également chambreur, Nanard n’est pas forcément très intelligent, mais connaît très bien le foot et a un flair incroyable, produit de son tarin cavegliesque.
De nombreuses histoires tournent autour de Nanard. « Un jour en présence de Eugène Kabongo, il avait dit ‘Eugène, c’est un bon avant-centre, mais il a oublié d’enlever les boîtes à chaussures », raconte Domenech, « Kabongo était à deux doigts de le frapper. Le plus drôle c’est qu’il est sincère quand il te balance ça, Nanard, il n’y a ni calcul, ni méchanceté ». On comprend aisément pourquoi ses relations avec les médias ne sont pas toujours idylliques : « Il peut être super rancunier. Y a des gars à qui il ne parle plus depuis pas mal d’années. Moi, ça doit faire six-sept ans » reconnait Duluc de l’Equipe.
En effet, Jean Tigana prend la suite de Domenech, « l’alliance de l’eau et du feu » avait dit Aulas. Jeannot est connu pour ne pas avoir un caractère facile (il était surnommé le Don Quichotte du Mali à Bordeaux, car il était toujours en guerre contre quelqu’un). Les résultats sismographiques du club durant ces années 90 n’aident pas franchement. Guy Stéphan succède à l’ancien lyonnais en 1995 et l’intermède ne dure qu’un temps. La saison suivante, Nanard descend de son bureau du 1er étage pour se poser sur le banc. Il passera 4 ans à coacher son club. Cela coïncide avec la période des drames européens avec le drame de Maribor en tour préliminaire de Ligue des Champions. La béquille de JMA, comme on l’appelle est plus efficace dans les bureaux que sur le terrain malgré ses conseils et ses ruses de sioux.
Durant sa période entraîneur, Lacombe serait à l’origine de l’affaire des faux-passeports. Il se dit dans les milieux autorisés que lors d’un voyage retour du Brésil, Lacombe et Gérard Soler sont dans le même avion. Gégé a la langue un peu trop pendue et Lacombe rapporte l’affaire à son président qui s’empresse de déposer une réserve lors d’un derby OL – ASSE. Bien évidemment il nie : « Le président l’a su par José Fuentes, l’agent d’Edmilson, qui devait avoir des comptes à régler avec Edinho, l’agent d’Alex et Aloisio. Mais moi quand ça sort, je suis à Nantes pour Nantes-Bordeaux, le premier match de Pauleta.» Mais bien sûr… Tout comme cette autre légende comme quoi Nanard aurait cherché à écraser un journaliste un peu trop curieux sans doute « C’est faux évidemment » se défend-il…
Bref, en 2000, lessivé et usé par les critiques (le public lui reproche ne n’avoir pas fait jouer Alain Caveglia lors d’un OL – Troyes perdu), il passe la main et fait venir son pote Jacques Santini. Les résultats arrivent aussitôt avec une Coupe de la Ligue en 2001 puis un premier titre en 2002.
Ses grandes réussites c’est le recrutement : de Sonny Anderson à Juninho en passant par Cris, Cacapa… si L’OL domine tant le foot hexagonal aujourd’hui elle le doit en grande partie à Nanard. Aujourd’hui il a disparu de l’organigramme officiel du club, mais reste le « Conseiller Spécial du Président », l’éminence grise du grand échiquier lyonnais : « C’est quelqu’un qui aime passionnément son club. Il dit alors certaines choses qui ne font pas plaisir, mais voilà, il a envie de voir son club grandir, sincèrement. Il est garant de l’identité lyonnaise » explique Guy Stéphan.. On comprend mieux pourquoi l’OL est en passe de devenir le club le plus détesté de France.
Fiche mise à jour en 2015 par fanafoot
Affirmer que Nanard a intégré les pros 2 ans après la première finale de l’ol est faux ! La première finale gagne c’est 1964.
Quant a son nez, sa mère n’y est pour rien mais les fractures oui