Natif d’Orléans, le plus grand club du Loiret, le jeune Bruno Germain début sa carrière à 17 ans à peine chez les sang et or. Doté d’un gros physique, d’un bon touché de balle et d’une vision du jeu honnêtes, il peut jouer aussi bien défenseur central que milieu défensif
La fiche de Bruno Germain
Parcours en clubs :
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1977 – 1982 | US Orléans |
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1982 – 1986 | AS Nancy Lorraine |
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1986 – 1988 | RC Paris |
1988 – dec 1988 | Sporting Toulon | |
jan 1989 – 1991 | Olympique de Marseille | |
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1991 – 1993 | Paris Saint Germain |
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1993 – 1994 | Angers SCO |
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1994 – 1995 | Olympique de Marseille |
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1995 – 1996 | US Orléans |
Palmarès de Bruno Germain:
- Champion de France 1989, 1990 et 1991 (OM)
- Vainqueur Coupe de France 1989 (OM) et 1993 (PSG)
- Champion de D2 1995 (OM)
- Finaliste Coupe d’Europe des clubs Champions 1991 (OM)
- Finaliste la de coupe de France en 1980 (Orléans) et 1991 (OM)
- 1 sélection en équipe nationale
Biographie Bruno Germain
Sa carrière en club
Natif d’Orléans, le plus grand club du Loiret, le jeune Bruno Germain début sa carrière à 17 ans à peine chez les sang et or. Doté d’un gros physique, d’un bon touché de balle et d’une vision du jeu honnêtes, il peut jouer aussi bien défenseur central que milieu défensif. Très combatif il s’impose comme une pièce essentielle de l’US Arago. Ses efforts sont payés en retour puisqu’il atteint la finale de la Coupe de France en 1980, certes après avoir sorti que des équipes de D2, mais bon. En finale, face au rocher, Bruno et ses potes, Jacky Lemée, André Bodji, Patrick Viot et autre Joseph Loukaka ne font pas un pli : 3-1 score final, merci et au revoir. Après 2 nouvelles saisons à Orléans, Bruno sent venir l’appel du large.
Il signe alors à Nancy, solide équipe de milieu de tableau de D1. Les débuts son idylliques. L’équipe est jeune, ne joue pas vraiment le maintien puisqu’elle finit souvent en première moitié de classement. Au bout d’une saison la mécanique ne suit plus. Nancy sauve sa tête en barrage, puis se stabilise autour de la 15ème place. Bruno devient un pilier de l’équipe, enchaine les saisons pleines, avec notamment 5 buts lors de sa 2ème année à Nancy. Alors que le club lorrain plonge de plus en plus, Bruno lui monte et sentant le vent tourner, signe au Matra en 86. Il passe 2 saisons dans le club de la banlieue parisienne, durant lesquels il se fera une place au soleil, dans un effectif de rêve. Malgré cette feuille de match qui fait pâlir plus d’un entraineur, l’équipe ne tourne pas et le club est détesté. Cela ne l’empêche pas de faire une apparition chez les Bleus, pour un match face à la RDA en novembre 87. Bruno se croit enfin arrivé mais sans le savoir il vient de jouer son unique match en bleu. Il fait donc partie de la congrégation des monosélectionnés.
Après 2 saisons, Bruno quitte le navire et rejoint le Sporting Toulon. L’aventure tourne court, sans doute une question de mentalité. Les frasques de Rolland Courbis et ses potes le saoulent vite et avec les supporters ce n’est guère mieux. Rapidement pris en grippe l’Orléanais, tend le doigt en l’air en direction des tribunes du Stade Mayol. Le malaise prend forme et en décembre, on le lâche en gare routière : Salut l’artiste.
L’OM flaire le bon coup et se rue sur ce joueur de devoir, qui mouille le maillot et ne renâcle pas à l’effort. Sous les couleurs phocéennes, Bruno se crée un palmarès : 3 titres de champion de France, 1 Coupe de France et 2 finales perdues en 3 saisons (Coupe de France et C1 1991). A chaque saison, l’OM recrute portant des joueurs à son poste (Jean-Philippe Durand, Franck Sauzée, Bernard Pardo), mais il réussit toujours à s’imposer au milieu. Dans un 5-2-3, il forme la charnière du milieu avec Laurent Fournier qui fait parfaitement le lien avec le trio offensif. Lors de l’été 91, Bruno Germain est au cœur d’une tractation machiavélique. En compagnie de Bernard Pardo et Laurent Fournier, il est échangé contre Jocelyn Angloma, alors chez l’ennemi intime, le PSG. Pendant ce temps là à Rennes, Jacky Paillard, milieu défensif de son état vient de résilier son contrat en vue de signer au PSG… c’est sans doute ça aussi l’effet papillon.
Au PSG, Bruno est comme le vers dans le fruit. Bien que toujours aussi combatif, il est assez content des défaites lors des derbys houleux de l’époque. Ainsi, au match aller en 1993, après avoir ouvert le score, il avouera des années plus tard être soulagé de l’égalisation marseillaise. Il poussera l’intégration jusqu’à porter le brassard du PSG. Cette saison 92/93restera comme un point noir puisqu’il se blesse gravement. En fin de contrat il n’est pas reconduit et part alors pour le SCO qui vient de remonter. Capitaine courage d’une équipe de faible niveau, la première place après le 4-1 contre Sochaux de la première journée, n’est que le mirage d’une saison catastrophe. Lanterne rouge à l’issue du championnat, le SCO retourne d’où il est venu.
Quitte à jouer en D2, autant le faire dans un club qu’il aime. Bruno retourne à Marseille disputer la Coupe d’Europe et gagner le titre de champion. Une équipe sympa celle de la saison 94/95 : Marcel Dib, Jean-Philippe Durand, Bernard Casoni, Marc Libbra, Jean-Marc Ferreri. Il termine sa carrière pro la dessus et rentre à Orléans filer un coup de main à l’USO alors en national
Que devient Bruno Germain?
Bruno ne sait pas trop quoi faire après le foot alors comme son ancien coéquipier Daniel Bravo, il opte pour une carrière de consultant sur TPS. Malgré un pedigree certain, il n’arrive pas à émerger dans la jungle du satellite. Du cou parallèlement, il mène une carrière dans l’immobilier où il fait fructifier ses gains de joueurs. Le temps passe et il disparaît de la circulation.
En avril 2007, devant le spectacle désolant d’un US Orléans à la dérive en CFA, il décide de remettre le bleu de chauffe et devient Directeur technique. Sa mission porte sur 2 axes. D’une part le recrutement « un secteur où l’on n’a pas été bon ces dernières années et sur lequel, on va faire un gros effort », promet le président du club. D’autre part, il est « responsable des éducateurs du club et travaillera en compagnie de Pascal MOULIN au niveau de la première. Sa présence est également un gros plus pour le club en terme d’image et de sponsoring ». Souhaitons lui bien du courage !
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