Témoignages nuit du 12 juillet 1998

Et vous…qu’avez-vous fait le 12 Juillet 1998 ?

Champs_Elysees_Arc_de_Triomphe_Victoire_France_CDM1998

Le 12 juillet 1998… Après un beau parcours dans cette coupe du monde, sa coupe du monde, l’équipe de France se retrouve en finale, le dimanche 12 juillet 1998. 8 ans, j’avais 8 ans. Mais je m’en rappel comme si c’était hier… Brésiliens, Français et tout les amateurs du sport le plus populaire du monde étaient devant la télévision à cet instant… Personnellement, j’ai suivi cet événement en famille.
Le coup d’envoi fut donné, puis nous assistions à un début calme, pas de folies, les équipes se cherchent… Mais à la 35ème Minutes, sur un corner de Petit, une tête de Zidane ouvrait logiquement la marque pour les bleus… Puis le numéro 10 se mettait en valeur une deuxième fois en signant le doublé juste avant la pause. Le Brésil en cette deuxième période n’est plus là, très peu d’occasions, ne serait-ce celle de Ronaldo qui butta sur Fabien Barthez, cette action qui fera beaucoup couler d’encre… A la 90ème minute. Le Brésil est dans la surface de réparation française. Mais suite à une récupération, le contre est lancé, balle en profondeur pour Emmanuel Petit qui d’un coup de patte croisé trompe la vigilance de Claudio Taffarel pour la troisième fois de la soirée…C’est fini, la France entière est debout, elle est championne du monde de football pour la première fois de son histoire, elle vient d’écrire une des plus belles pages du sport français. Elle est parvenue à effacer les déceptions du passé… La France vient de battre le tenant du titre, le Brésil, par trois buts à rien… C’est magnifique… Sensationnel, quel adjectif faut-il employer ? Et un, et deux, et trois zéro… Bien sûr, il y aura toujours ceux qui diront que la France a eu de la chance, mais j’ai envie de dire à ceux-là que la chance sourit aux grandes équipes et de toute façon la France ne l’avait jamais gagné ce trophée, et c’était son heure… Je vous rappel que le premier trophée de la World Cup s’appelait Jules Rimet. Pour conclure, j’aimerais féliciter, Younès et Jeremy, pour la création ce site de grande qualité dont vous nous faites profiter…

Lionel fan de Sochaux et de l’équipe de France

Muriel – Marne la ValléeAlors !!! Qu’ai-je fait le 12 juillet 1998 ??

Mon mari était parti en vacances un peu avant moi avec mes 2 plus jeunes enfants. J’étais donc seule chez moi avec ma fille Cécile (eh oui !! je n’en avais que 3 à l’époque). Le matin, nous sommes allées au cinéma du Disney Village voir « Le dîner de cons ». Puis, nous sommes rentrées. J’ai préparé les valises (car nous partions rejoindre la petite famille en Vendée le lendemain) et ensuite, comme il faisait très beau, j’ai jardiné. Nous avons mangé pas trop tard pour ne pas louper le match. Pendant que ma fille guettait le début des évènements, j’ai arrosé mes fleurs.

Enfin, le coup d’envoi a été donné. Nous hurlions toutes les 2 dans la maison. A la mi-temps, nous sommes sorties dans le jardin. Des ados voisins avaient invité des amis et ils poussaient des grands cris, alors nous en avons fait autant et nous nous répondions mutuellement. Puis le match a repris. Nous étions comme folles. A la fin du match, nous faisions des bonds. Des voitures passaient en klaxonnant, nous avions les larmes aux yeux. J’ai aussitôt téléphoné à mon père qui est dingue de foot.

Il criait lui aussi dans le téléphone. Puis j’ai appelé mon mari qui regardait le match chez sa tante. Il avait été frustré, le pauvre, car la tata étant vieille, elle ne voulait pas qu’il fasse trop de bruit à cause des voisins (mort de rire!!!!!!!!). Et là, il m’a dit : « As-tu rentré la voiture ? » J’ai répondu : « Non, elle est encore devant la maison !! » Alors il m’a fait promettre de la rentrer immédiatement car il craignait un peu les débordements. J’y suis donc aussitôt allée. Et alors la folie m’a pris. Je me suis mise à klaxonner bien fort, bien longtemps et je faisais des grands signes à ceux qui passaient. C’était le délire national, c’était ennivrant. Puis, je suis rentrée et ma fille et moi avons discuté (si on peut encore appeler ça discuter) en regardant la liesse de Paris.

Enfin, avec beaucoup de mal, je me suis endormie, la joie aux tripes. Et pourtant, je ne suis pas une dingue de foot ….Voilà pop !!! Rien d’extraordinaire, mais c’est ainsi que je l’ai vécue,
notre coupe.

Bisous – Muriel

 

Eric РParis 11̬me

Ce jour là, mon frère et moi avions décidé de vivre l’événement dans une pizzeria à St Michel. Avant le match, nombreux étaient ceux qui rejoignaient et un bar, et un resto, et leur domicile pour vivre cet événement en direct, pour ne pas perdre une miette de ce qui allait être un match décisif. Les rues de Paris, encore agitées dans l’après-midi, se vidaient peu à peu. Seuls quelques lieux stratégiques où étaient disposés des écrans géants, faisaient l’objet d’attroupements, de tout âge, de tout horizon. Tous se retrouvaient dans un esprit de fête mêlé à l’inquiétude, celle de savoir si l’équipe de France serait à la hauteur pour emporter l’étape ultime, afin d’accéder aux plus hautes marches du podium.

La chaleur de la journée ne faisait qu’accentuer le climat de torpeur qui régnait sur la capitale. Et alors que le match démarra, les cris s’atténuèrent. Premiers commentaires dans le restaurant où nous étions. Chacun pronostiquait et espérait. A côté de nous, une brésilienne, dont le cœur était partagée entre sa patrie d’origine et celle de son cher et tendre ami français, avait calqué un drapeau français sur la joue droite et un drapeau brésilien sur la joue gauche. Une vraie citoyenne du village planétaire.

Et puis, il y a eu le premier but, et là, les cris résonnèrent dans le restaurant, et dans les rues alentours. Formidable ! L’équipe de France, une fois encore, était en train de montrer qu’avec brio, elle pouvait mener un match et faire suer l’équipe adversaire. Et à ce moment là, l’espoir qui avait jalonné le parcours de l’équipe, se faisait encore plus fort. Jamais la victoire n’avait été aussi proche. Sifflement de la mi-temps, c’était la joie dans les rues. Pour autant, rien n’était encore acquis. Un renversement pouvait encore avoir lieu et ça, et ben, au niveau du moral, c’était particulièrement perturbant.

Après le match a repris, la tension montant d’un cran. Et, c’est au cours de la seconde partie que le deuxième but vint nous conforter, que nous avions vraiment une grande équipe. Des cris éclatèrent à nouveau dans la rue. La tension était montée d’un nouveau cran et sous la table nous gardions les doigts croisés, en regardant les exploits de l’équipe nationale. Oui, nous avions le sentiment qu’il s’agissait d’une grande équipe, oui, nous pensions qu’elle avait l’étoffe, l’étoffe des héros. Et après bien des péripéties et alors que le match touchait à sa fin, au troisième but, tout Paris explosa de joie. C’est alors que le match arrivait à ses dernières minutes que les premiers coups de klaxon se firent entendre. A ce moment, mon frère et moi, nous avons explosé de joies ainsi que toutes les personnes attablées. La brésilienne nous a félicité, nous disant que même si sa patrie d’origine, footbalistique o combien n’avait pas réussi, elle était fière, fière de son mari, fière de ce pays qui l’avait hébergé, fière d’une nation qui pouvait se targuer de faire la pige à un autre grand du ballon rond.

Bref, la finale prenait ce soir là, des couleurs bleu blanc rouge, et là France entière avait les larmes aux yeux … des larmes de bonheur. C’est alors que les bruits de klaxons se multiplièrent, se mêlant à celui de la foule qui partait rejoindre les Champs dans un grand élan de bonheur. Tout Paris était en liesse. Et moi, qui n’était pourtant pas accro, je participais à cet élan collectif, un élan patriotique. J’étais content et ému.

Oui, la France pouvait être fière de son équipe, oui les français étaient en liesse, et blanc, black ou beur, filles et garçons, tous s’étreignaient dans un immense élan de solidarité nationale, un sentiment collectif était né.

Depuis la libération, la France n’avait jamais connu ça 🙂

Eric

 

Mickaël A., Paris 18e

Ce 12 juillet 1998, j’étais hyper nerveux, vraiment à cran ! J’avais trop peur qu’on perde en finale !! J’étais tout seul chez moi, avec ma copine de l’époque, pas trop branchée foot. C’aurait été plus sympa avec d’autres vrais fans mais bon, tout le monde était en vacances… J’ai pas voulu aller dans un pub car les commentaires des gens m’auraient agacé !

Le matin et tout l’après-midi, j’ai regardé des reportages non-stop sur la compétition, sur l’équipe de France et cette finale, histoire de me mettre dans le bain et de faire monter la pression. Je me souviens que les journalistes faisaient circuler la rumeur selon laquelle Ronaldo risquait de ne pas jouer et d’être remplacé par Edmundo. J’ai passé tout le match à 50 centimètres de l’écran, scotché à la télé, à me bouffer les doigts ! ;o) Après la victoire, j’ai pas pleuré, par stupide fierté masculine, alors que c’était un vrai moment unique d’émotion pour moi, loin du business, de Footix, de « I will survive » et des « Et un, et deux, et trois zéro » des pseudo-fans ou de tous ces fans de dernière minute.

            Après avoir rêvé depuis l’âge de 5 ans sur des images Panini de Cruyff, Kempes, Maradona, Zico, Socrates, Zoff, Rossi, Lineker et compagnie, notre pays gagnait enfin cette Coupe du Monde qu’il a créé. GENIAL !!!! Avec ma copine, on a agité nos écharpes bleu-blanc-rouge à la fenêtre, hélant les gens en voiture sur la N20, qui klaxonnaient et criaient comme des fous… Mon grand regret : être allé au boulot le lendemain (un pauvre CDD en plus) et non sur les Champs-Elysées !! Trop consciencieux ! :o) « 

Mickaël

Sandrine, 17 ans, Hem dans le 59

Hé bien lors de cette finale c’était le jour de mon anniversaire !! Hé oui je suis née le 12 juillet 1988 !! (j’avais 10 ans si vous faites le calcul ^^ ) Pour moi c’était le plus beau cadeau d’anniversaire de toute ma vie, et c’est encore le cas maintenant !! En plus, quelques jours avant j’avais pronostiqué une victoire de la France contre le Brésil 3 à 0, mais je n’y croyais pas vraiment. Puis, lors de cette superbe finale ( c’est depuis ce moment que je suis vraiment devenue une fan de foot, je supporte l’équipe de France et Monaco )étant donné que se fut mon anniversaire je souhaitais que la France gagne !! Puis il y a eu le premier BUT par Zizou sur un corner alors là je fut énormément contente (En effet, je sautais partout bref c’est indescriptible à raconter ) Ensuite il y eu le deuxième BUT encore par Zizou, mon état était de pire en pire je me souviens avoir eu un frisson me traversé tout le dos, je n’en revenais pas ( sachant que Zinédine Zidane était mon joueur préféré). Ensuite le 3ème but a la toute fin du match de Petit, je suis devenue incontrôlable, je pleurai de joie!! Bref ce fut le plus beau cadeau d’ANNIVERSAIRE !! voila 🙂

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Sylvain, 18 ans, Beloeil

Le match le plus captivant , stressant , et surtout émouvant !!! l’on a eu , enfin !!! nous sommes parvenu a lavoir cette fabuleuse des coupes !!!!! Cela va faire 8 ans cet été que l’équipe de France a été sacrée championne du monde ! Tous derrière Zizou et son équipe pour allez recupérer ce qui nous a fais tous dansser et chanter juskau petite heure du matin  le 12 juillet 1998 . avec le retour de Zinedine Zidane, Claude Makelele , Lilian Thuram , Nicolas Anelka , … tous ensemble  , tous ensemble pour  cette deuxième étoile !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Allez les bleus  toute la nation est derrière vous !!!!

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Olivier, 34 ans, Neuchâtel

Jusqu’au dernier moment (3ème but de Petit) j’attendis pour exulter et hurler la suprématie française des 3B qui s’était si brillamment imposée. Au coup de sifflet final, nous hurlions, exultions, pleurions, faisions sauter les bouchons de champagne, dansions, chantions… jusqu’à la fin de la nuit… Le 12 juillet 1998 restera à jamais gravé au plus profond de mon coeur et de mon âme comme le plus beau jour de ma vie, avec l’été 2000 où j’ai rencontré mon épouse et où nous avons réalisé le doublé Champions du Monde – Champions d’Europe, en attendant le Double sacre de Champions des Confédérations en 2001 et 2003. Cette victoire a effacé les traumatismes engendrés par les paroles des malfaisants, mis sur un pied d’estale les valeurs des Bleus en tout temps : abnégation, courage, humilité et humanité et vengé les injustices subies (comment oublier entre-autre l’attentat d’un Harald Schumacher sur Patrick Battiston un fameux 8 juillet 1982 à Séville, non sanctionné par l’arbitre, alors que la France menait 3-0 en demi-finale contre l’Allemagne à une demi-heure de la fin).

We will survive !!! Et un, et deux, et trois zéros !!! On est les Champions… On est les Champions… on est on est on est les Champions !!! Juste sous l’épiderme, vit encore le souvenir de l’énorme liesse des étés 1998 et 2000, ces sensations enivrantes qui ont marqué du fer rouge des grandes émotions collectives. Ca reviendra à force de courage, de travail, de rage de vaincre afin que les plus beaux rêves redeviennent réalité… Reprenons la Coupe du Monde en 2006, la Coupe des Confédérations en 2007 et la Coupe d’Europe en 2008, et conservons les respectivement en 2009, 2010 et 2012. Que le maillot bleu se couvre d’étoiles ! Du fond du coeur, merci aux fantastiques Bleus de France pour toute la joie qu’ils nous donnent !

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Malouda – Henry, 16 ans, Scaër

Ce jour là j’étais encore jeune, ça restera dans ma mémoire et pourtant je n’étais même pas en France à ce moment là. J ‘étais à Rome. Nous étions dans un camping dans la banlieue romaine et c’était l’effervescence. On aurait dit que tous les Français s’étaient donnés rendez-vous au camping. Tout le monde était tendu mais souriant. Le match commence… Une petite télé a été mise a disposition pour les campeurs; l’accueil est noir de monde. Les italiens eux aussi sont pour la France. On gêne, les gens nous demandent de nous pousser mais on veut voir le résultat. Incroyable, l’équipe de France mène déjà 2-0. Euphorie. Les visages sont tendus, on se regarde, presque incrédules. Ma soeur et moi allons nous coucher. Coup de sifflet final, Rome et les Français explosent. La France est championne du Monde. CHAMPIONS DU MONDE!!! Chantent les Italiens et les Français. Ma soeur et moi encore jeunes, on n’y comprend pas grand chose. Les klaxons se font entendre partout dans les rues. L’Euphorie. Inoubliable. Jusqu’a tard dans la nuit on ne peut pas dormir, bercés par les chants, les cris, et les pleurs. Ce soir là il fallait être sourd pour ne pas savoir que les Français avaient terrassé le grand Brésil. Le lendemain, le camping se réveille; les gens sont souriants, fatigués. On monte dans le bus; l’atmosphère est incomparable, indescriptible .La radio italienne grogne, on ne comprend pas l’Italien. Je regarde mon père qui écoute attentivement. Il sourit, oui c’est bien vrai: ON EST CHAMPIONS DU MONDE !!! Mon seul regret est d’être trop jeune pour avoir pu apprécier pleinement l’évènement et de n’avoir pas été sur les champs Elysées avec ces milliers de personnes, mais la communion avec les Italiens dépassait tout. Le 12 juillet 1998, nouvelle fête Nationale.

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Thierry, 18 ans, Haguenau

J’étais collé devant ma télé et à chaque but, je me levais et exultais avec mon père et mes frères. à la mi-temps, un copain est venu et nous nous sommes mis à crier et foutre le Bronx dans la rue. Puis retour devant la télé avec le copain et tout le monde… Après le 3ème but, nouvelle explosion de joie et dès la fin du match, sortie dans la rue, cris et applaudissements aux voitures qui passaient et klaxonnaient jusqu’à pas d’heure. 7 ans après, les souvenirs restent intactes. c’est dire….

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Jonathan, 15 ans, la Louvière

Voilà une belle victoire des Bleus face au Brésil franchement ils ont bien joué c’est sur surtout comme une équipe comme le Brésil avec des bons joueurs j’ espère que la France va remporter la coupe du monde 2006 car maintenant ils ont de très bons joueurs comme Zizou, Henry, Cissé, Thuram, Vieira, Trezeguet, Malouda, Dhorasso, Boumsong, etc…  Et n’oublions pas Coupet et Barthez, ce sont de bons gardiens aussi c’est sûr franchement si la France remporte la Coupe du Monde 2006 ce serait une belle histoire des bleus franchement je prie pour qu ils gagnent la Coupe du Monde 2006, à tous les joueurs de la France bisous a tous les joueurs et aussi a Raymond Domenech.

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Miche, 48 ans, Genouillac

Je ne pourrai pas oublier ce jour qui met fin à toute une vie d’humiliations et de moqueries de la part de tous mes potes ritals et autres casques à pointe et british. En plus c’était l’anniversaire de ma fille. Le stade de ma commune porte le nom du 12 Juillet 1998 !

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René Norbert dit Huggy good tubs, 45 ans, Rosny sous bois

Superbe victoire, j’étais a la maison en famille, explosion de joie et petite fête comme tous les voisins de l’époque… Inoubliable ! On entend dire que cette victoire était programmée combien de temps durera la rumeur… En tous cas l’essentiel est de prendre le titre de Champion du Monde… Quel fiasco en 2002 c’est la qu’on se dit: c’est bizarre quand même de passer du statut de vedettes a l’anonymat total… Allez les bleus on est tous avec vous… et un et deux et trois zéro !

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Olivier, 24 ans, Rotterdam

Ce jour là les bleus étaient des lions à la force irrésistible,le Brésil pourtant favori du Tournoi ne fut jamais en mesure de bousculer Zidane et les siens. Aimé Jacquet avait mis au point une stratégie qui étouffa le Brésil. Ronaldo pris dans la tenaille entre Leboeuf et Desailly ressemblait a une âme en peine. Ce jour là les bleus étaient de vrais lions et ils ont déchiqueté le Brésil. Le score sans appel de 3-0 en pleine Finale de Coupe du monde à quel point les Brésiliens furent réduits au néant.

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Sébastien, 24 ans, Agen

J’avais 17 ans et les 2 buts de Zizou étaient comme irréels et pourtant bien affichés. L’angoisse passée sur les actions de Ronaldo et Denilson et l’estocade portée par Manu Petit nous propulsent vers le titre suprême tant convoité. Ce fut une fête magique à jamais gravée dans ma mémoire comme pour tous…

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Le Rai, 38 ans, Paris

J’étais près du stade de France dans un bar où la folie est montée petit à petit au fil de la soirée et qui avait surtout débuté dans une ambiance mitigée; d’un côté, les Brésiliens sûr de leur fait et de leur force; de l’autre, les français, pas du tout habitués à ce type d’événement majeur … Et puis la puissance Française, les cris, les pleurs … des Brésiliens … l’osmose de tous les corps, la plénitude.

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Christophe, 36 ans, Londres

J’ai assisté à la finale dans le pub d’un ami dans le Nord de Londres et autant dire que tous les Anglais présents étaient tous pour le Brésil. Quand la France a marqué le premier but, je n’y croyais pas, j’étais tendu style France – Allemagne 1982, bref après le deuxième but, j’ai explosé de joie et les Anglais, ils n’y croyaient pas, ils me disaient : tu vas voir la deuxième mi-temps ça ne va pas être pareil, il faut dire que je la ramenais pas trop surtout dans un pub à tendance un peu « hooligan ». Quand Petit a marqué le troisième but, beaucoup d’entre eux ont manifesté leur joie, normal Petit jouait à Arsenal à ce moment là. Enfin j’étais trop heureux pour la France mais aussi pour les Anglais, ça leur a fait fermer leur « gueule » un petit peu. voila, espérons que ça ne sera pas la dernière fois qu’on la gagne cette Coupe. Ah au fait j’allais oublier ALLEZ NIMES !!!!

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Ben Patrick Jude, 22 ans, Libreville (Gabon)

C’était pour moi un vif plaisir, un sujet qui me pousse toujours à dire un grand merci à Marcel Desailly et à ses copains pour avoir offert ce beau foetus(coupe) à mon équipe bien aimée, j’ai cité l’équipe les blacks-blancs-beurs. cela fut pour moi une cause supplémentaire que DIEU n’oublie pas ceux qui crient à lui, c’est un SEIGNEUR juste… Il était jusqu’alors encore de mauvaise aloi que la France soit toujours privée du sacre suprême, contrairement à l’Angleterre… qui l’avait mais par le prétexte du forceps, merci encore à Marcel, Didier, Zizou, Lilian… Et aux autres.

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Daphnée, 13 ans, Thieu

je suis sortie de chez moi et j’ai hurlé de joie tellement j’étais heureuse de leur victoire !

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Jonathan, 15 ans, La Louvière

Le jour où j ai vue ça j’étais trop trop content par ce que je ne croyais pas que la France allait perdre. Le Brésil est très fort c’est sûr mais maintenant on voit que la France joue comme le Brésil et si la France joue collectivement et qu’ils ont une bonne défense je pense qu’ils vont gagner la Coupe du monde 2006 et l’Euro 2008 pour moi c’est sûr la France dispose de bons joueurs tout comme le Brésil mais les Bleus sont les meilleurs.

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Vincent, 20 ans, Paris

C’était le 12 Juillet 1998, j’avais 13 ans et j’étais en vacances dans la Nièvre avec mon meilleur ami, son frère et ses grands parents. J’aimais le foot et je portais ce 12 juillet au soir un maillot de l’équipe de France, le n°10 de Zidane, avec le short (officiel) et les chaussettes… J’avais la panoplie. On était tous maquillés en bleu, blanc, rouge. Même Fidji, le caniche ! On avait préparé les feux d’artifice pour le 14 Juillet, mais on s’était dit qu’à chaque but de la France on tirerait des feux aux ciels. 1, 2 puis 3 ! C’était Zidane, deux fois (!) et Petit. Inoubliable. C’était il y a 7 ans jour pour jour.

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Omar, 18 ans, Rufisque

C’est vraiment extraordinaire, c’est une chose qu’on ne peut pas oublier dans l’histoire des bleus. Ce jour là j’avais un peu peur mais en lisant le classement d’Aimé Jacquet je me suis réveillé et j’étais très en confiance. Je me suis aussi habillé en maillot bleu et blanc. Après le match, j’ai jubilé, vraiment pour moi c’est le plus grand souvenir des Bleus,  j’adore les bleus pour l’éternité.

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Dunda, 44 ans de Audun le Tiche

C’était le Jour de la Libération ! La Légion étrangère a démolit l’adversaire, toute la France était ensemble, les 3B étaient réunis; Vive la France. Moi fils d’immigré je vivais un grand événement dans mon pays d’adoption. Quelle baffe à ceux qui crachent dans la soupe !

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Pascale, 39 ans, Porticcio – Corse du Sud

Ma première pensée, les coupes de 1982 et 1986, vengé, j’ai chialé comme une madeleine , pour la première fois j’ai pris ma voiture pour faire la fête dans ma ville avec la musique de Queen « We are the champion » à fond en résumé à ce jour le plus beau jour de ma vie. Et quand j ai un coup de cafard, je me repasse la casette de la Finale, j’espère que l’équipe de france retrouvera assez vite sont meilleur niveau, comme toute grande équipe, après une si belle génération, il faut laisser le temps à la suivante de prendre ses marques, mais avec le vivier que nous avons, ont doit y arriver.

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David, 15 ans, Bobigny

J’étais en Bretagne pour les grandes vacances (en Juillet et pendant la Coupe du Monde).  Il était environ 21h quand le match France – Brésil débuta . A 8ans je ne me préoccupais pas trop du monde du ballon rond donc je me suis endormi dans les alentours de 21h30. Et arrivé vers 23h/23h30 des cris de joie partirent de tous les côtés, cela me réveilla  alors je me suis mis à allumer la télévision et j’ entendis une voix de commentateur un peu hard qui parlait très vite mais j’ai réussi a déchiffrer ce qu’il disait : »c’est formidable pour la 1ère fois depuis le début de ce tournoi créé en (je ne sais plus)  c’est la toute 1ère fois que l’ équipe de France gagne ce trophée si extraraordinaire !!!!!!! »      et par la suite je me suis mis a mon  tour chantant la célèbre chanson « I WILL SURVIVE »   je courus dans toute la maison de la cuisine au salon,  de la salle de bain aux toilettes mais le pire dans tout ça c’est que jusqu’à l’âge de 10 ans je n’avais pas vu un des buts tricolores  heureusement que France 2 existe  sans eux je n’aurais jamais vu deux si beaux buts de Zizou et un but d’Emmanuel Petit. Bref il y eut deux mauvais gestes que je n’ai pas apprécié de la part des Français pendant cette Coupe du monde : quand Zinedine Zidane écrasa le joueur de l’Arabie Saoudite (où il y a eu 4-0)   et pendant la finale le plongeon de Fabien Barthez sur Ronaldo, j’ai trouvé cela inadmissible que l’arbitre n’ait pas fait sortir Fabien !!!!!

Et maintenant le monde part vraiment en vrille !! Barthez qui crache sur un arbitre,  un arbitre et supporter qui se battent en Argentine, Ronaldinho qui voulait se battre avec un supporter de Chelsea en Champions League !  Bref  ce monde et vraiment désespérant:  surtout avec l’élimination au 1er tour !!!

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Guy, 45 ans, Chantepie
Magique ! La libération de l’aimé  Jacquet, toute la Presse à ses pieds ! Vive le football ! Inoubliable pour tous…

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Léa, 14 ans, Bondy

Oh lala ! J’ai trop aimé cette finale inoubliable à mes yeux, oui je suis une fille et c’est rare qu’une fille adore tant le football. Justement c’est en regardent ce match avec ma famille que j’ai tout de suite apprécié le ballon rond ! C’était vraiment un match fantastique, j’ai une chose a dire :  j’ai adoré !

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descampmic

J’ai  trop aimé aimé cette soirée avec une équipe battante et le meilleur attaquant du monde encore aujourd’hui qui est Zidane ( 2 buts qui ont fait pleurer les brésiliens) et ensuite un autre but de Petit. J’ai vécu un bon moment pendant cette soirée, malheureusement aujourd’hui même si l’ équipe de France a de bons joueurs, ils ne jouent pas assez collectif pour gagner mais on verra bien.
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Cubalibre

Le 12 juillet j’étais au sein de ma très grande famille en Corse et on s’était tous réunis devant la télé. On sentait que c’était un jour spécial, bien que cela reste du foot, d’ailleurs les femmes qui ne toléraient pas le foot étaient avec nous, ainsi que tous les enfants. Ce match on y pense depuis bien avant le match d’ouverture de la coupe du monde, la finale on y pense des qu’on a su que la France allait organiser la Coupe du Monde 1998, et tous on rêve secrètement les meilleurs en finale, et les meilleurs c’était et c’est le Brésil. Donc match parfait, le tournoi a été magnifique, on a souffert lors de tous les matchs de phase finale mais on a toujours eu la bonne étoile, que ce soit contre le Paraguay avec Lolo Blanc qui nous dispense d’un exercice périlleux face a José Luis Chilavert, ou ce penalty de Di Biaggio sur la barre qui propulse la France en Demi face aux Croates ou mieux encore ce magnifique Lilian Thuram qui ne marque jamais qui nous en plante deux superbes. La c’est le Brésil, un gros morceau, et pas de Président en défense à cause de cette injustice face aux croates. L’avant match est chargé en alcool et en bouffe, on sent qu’il y a beaucoup de pression, un PSG/OM International sans violence et avec une pression bien plus lourde, le désir de bien faire devant le monde entier et de faire briller les couleurs de notre si beau pays. A vrai dire je n’ai plus énormément de souvenir car à l’époque je n’avais que 13 ans mais je me rappelle des cris de joie de la maison entière et de tous les voisins alors qu’ils ne sont pas tout près, et ce phénomène de Zidane. Ces deux buts de la tête qui restent gravés dans nos mémoires, un juste avant la mi temps, l’autre un peu après. Et puis Barthez, l’invincible, si loin de tous les méfaits d’aujourd’hui, qui mate Ronaldo et Denilson. Tous héroïques, l’ambiance était extraordinaire, puis vient le troisième but de Petit, la véritable cerise sur le gâteau, 3-0 score indiscutable et si magnifique, le Brésil est vaincu, Desailly prend son rouge avec le sourire. L’arbitre siffle, c’est fini, folie à la maison, le champagne coule à flot, on est fier de cette équipe, moi encore plus car le seul vivant à Paris et cette équipe Black-Blanc-Beur qui triomphe ça représentait beaucoup pour moi et ma banlieue parisienne. Thierry Roland qui déclare qu’on peut mourir tranquille, les rires, l’émotion, la fierté, les frissons, la joie, c’était énorme. Je voyais mon Grand – Père tellement fier, lui qui disait ne pensait jamais voir la France gagner une coupe du Monde de son vivant, alors là en France c’était énorme. Je me souviens aussi de Leboeuf prendre le ballon du match et le dégage dans les tribunes histoire de faire partager la joie avec un heureux car il sait que ce ballon il le vendra très cher. Voila, s’en suit, à la coutume Corse, les tirs de fusil en l’air, ce soir la c’était un concert dans tous les villes, villages et campagnes. Je suis allé fêter cela avec mes oncles en ville, concert de Klaxon et coups de feux tirés des voitures. La France avait fait quelque chose de grand et c’était gravé.

Voila, je n’ai plus beaucoup de souvenirs, j’ai fait avec ce qui me reste, j’en ai beaucoup plus de la finale France – Italie de l’euro 2000 que je suis allé voir a l’Hôtel de Ville puis fêter sur les Champs – Elysées à Paris… C’était la folie et il s’est passé beaucoup de choses de malades…

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Nico de psgteam

Alors tu veux savoir ce que j’ai fait le jour de la finale de la coupe du monde qui se passait dans mon pays et bien je n’étais pas en France, j’étais en Roumanie. En opération humanitaire bref j’ai regardé la finale sur un poste télé dans un camping on était 40devant le poste avec nos amis roumains et mes potes bien sur on s’est fait chambrer car c’était les brésiliens et les champions en titre alors imagine. Bref on commence a regarder, on chante la Marseillaise comme des fous et tout on met de l’ambiance à la Française. le match commence au but de Zidane on explose de joie et commencea chambrer les Roumains ça devient chaud et bouillant on chante et tout on danse c’était terrible au deuxième but de Zidane on commence a faire la fête et à y croire mais reste un peu soucieux et letroisième but on exulte et on crie on chante on embrasse toutes les filles une soirée inoubliable les Roumains nous félicitent on sort le drapeau, parcourt les rues de la ville, arrivés a la plage on participe a une strip tease balentines une truc de malade une soirée que personne n’oubliera, surtout pas nous…

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1409161_full-lndRetrouver la fiche biographique de Zinedine Zidane, double buteur en finale de la Coupe du Monde 1998…

Petit, bleus1…ou celle d’Emmanuel Petit, dernier buteur du mondial français

Younès
Younès
Depuis mon enfance, le football a toujours été une de mes passions. J'adorais regarder les matchs de mon équipe favorite et passer du temps sur le terrain avec mes amis.