Marius TRESOR

Marius Tresor est un ancien défenseur de l’Equipe de France. En sélection, il ne connaîtra pas la joie de la victoire mais celui de l’amertume avec la terrible défaite du Mondial 1982 face à l’Allemagne. Son palmarès n’est pourtant pas vierge puisqu’il a été vainqueur de la Coupe de France en 1976 avec l’OM et champion de France en 1984 avec Bordeaux.


Sommaire


La fiche de Marius

Tresor, bleus

Poste : Défenseur

Date de naissance : né le 15 Janvier 1950 à Saint-Anne (Guadeloupe)

Infos diverses :

  • 1er match en équipe de France le 4 Décembre 1971 (Bulgarie 2-1 France)
  • 65 sélections, 4 buts

Parcours en clubs :

1958 – 1969 Juventus de Sainte-Anne (Guadeloupe)
25x25xac_ajaccio 1969 – 1972 AC Ajaccio
 olympique_de_marseille_929.png,qitok=KpKZp7qe.pagespeed.ce.VaDDUJfZBX 1972 – 1980 Olympique de Marseille
 25x25xgirondins_de_bordeaux_917.png,qitok=gOPIEh9T.pagespeed.ic.0Q43vuS7YB 1980 – 1984 Girondins de Bordeaux

Palmarès de Tresor

– En équipe de France

  • Demi-finaliste de la Coupe du Monde au Mondial 1982 (4e)

– En clubs

  • Champion de France en 1984 avec les Girondins de Bordeaux
  • Vainqueur de la Coupe de France en 1976 avec l’Olympique de Marseille

Biographie de Marius Tresor

Le jeune guadeloupéen débarque à Ajaccio en 1969. Sa classe naturelle et son grand talent en font rapidement l’un des défenseurs le plus en vue et en 1972, l’OM parvient à l’arracher, en revendant son jeune Rolland Courbis en échange.

Un défenseur de talent à Marseille

A ses débuts il occupe le poste d’arrière droit, puisque l’axe est dévolu au légendaire Bernard Bosquier. Avec le départ de ce dernier, en 1973 pour Martigues, Marius Tresor retrouve l’axe de la défense où il tiendra la baraque durant de longues années.

C’est à ce moment qu’il débute sa carrière internationale, où il deviendra indispensable à la faveur d’un match face à la Bulgarie. Avec son pote Jean-Pierre Adams, il forme une des charnières les plus solides d’Europe, même si la France ne parvient toujours pas à peser au niveau international.

Tresor, bleus1En club, si l’OM peine à retrouver son époque faste de 70 – 72, le club parvient tout de même à enlever la Coupe de France 1976. En demi-finale, face à Nancy, Marius met K.O. Michel Platini et l’OM s’adjuge une place en finale contre l’OL de Bernard Lacombe, Serge Chiesa et Raymond Domenech. Tresor est héroïque lors de la première mi-temps et si le score de 0-0 à la pause permet à l’OM d’y croire, c’est en grande partie à son défenseur qu’elle le doit.

La seconde période repartait sur la même physionomie et, sur 2 contres, l’OM s’arroge le titre tant convoité. Lors de la saison 1979/80, une grave blessure va priver l’OM de son capitaine et le club finira en D2 alors que l’équipe sur le papier pouvait jouer le titre : Marc Berdoll, Victor Zvunka, Didier Six. On pense la carrière de Trésor en bout de course à 30 ans. Mais il va réaliser un époustouflant come-back en rejoignant les Girondins de Bordeaux.

Marius Tresor connaît son premier titre majeur avec Marseille en 1976 puisqu’il remporte la Coupe de France face aux Lyonnais emmenés par l’ancien sélectionneur des Bleus, Raymond Domenech.

Le Mondial 1976

Le Mondial 1978 n’est pas un succès pour la France, les Bleus butent face aux monstres Argentins et aux talentueux Italiens dès le premier tour de ce Mondial Argentin.

Le Mondial 1982

Tresor, bleus3Qui ne se souvient pas de Marius Tresor ? Cet ancien brillant défenseur de l’équipe de France a connu les grandes heures du football Français dans les années 80 avec notamment ce Mondial 1982 et cette demi-finale à Seville qui amena en enfer des milliers de supporters Français au terme de ce match d’anthologie face à la RFA. Et Marius Tresor est le pilier de l’Equipe de France 1982 qui se brisera sur cette Allemagne à Séville

La demi-finale de 1982 face à la RFA

Alors que les deux équipes sont à égalité (1-1) dans cette demi-finale après une égalisation sur pénalty par le numéro 10, Michel Platini, c’est alors que Marius Tresor réalise un geste qui restera dans toutes les mémoires des passionnés… Un coup-franc sur la droite du but tiré par Alain Giresse à l’entrée de la surface et une reprise de volée somptueuse de Marius Tresor qui vient crucifier Harald Schumacher (2-1), les Bleus doublent ensuite l’écart (3-1) suite à une belle frappe de Giresse de 25 m mais tout le monde connait la suite de ce match, l’agression que subit Battiston par le portier Allemand, une mâchoire enfoncée, transporté à l’hôpital dans le comas et le retour des Allemands dans les dernières minutes de la prolongation (3-3). La séance des tirs aux buts est fatale pour les coéquipiers de Marius Tresor, Didier Six et Maxime Bossis butent sur Schumacher, Horst Hrubesch réussit son tir et envoie la RFA en finale…

Un élément incontournable des Bleus

Marius Tresor né en 1950 en Guadeloupe est longuement resté comme le recordman des sélections en équipe de France avec 65 matches, ce défenseur très solide sur le terrain a permis aux Bleus d’encaisser peu de buts et de former avec Bossis, Battiston, Janvion, Amoros, une défense très performante. Les interventions, les tacles et les relances de Tresor plaisent aux supporters Français. Il est titulaire incontestable dans le dispositif de Michel Hidalgo.

Il arrêtera sa carrière internationale en 1983, après 65 sélection, le record de l’époque. A Bordeaux, il connaîtra son premier titre pour sa dernière saison en 1984.

Avec les Bleus, Marius Tresor n connaîtra pas la joie de la victoire mais surtout celui de la frustration avec le Mondial 1982 avant de prendre sa retraite internationale en 1983.

Il évolue 4 saisons à Bordeaux

Claude Bez, Président des Girondins de Bordeaux, est ravi de recruter ce légendaire défenseur en 1980, son jeu est très dur, ses tacles frisent la régularité, les attaquants adverses doivent avoir de sacrés souvenirs des interventions de Tresor. En 1984, il connaît son seul titre de champion de France avec les Bordelais, le jeu des Girondins est agréable à voir avec ce milieu

Chez les girondins, il va participer à la maturation d’une génération exceptionnelle qui portera haut le Marine et Blanc. Le club retrouve l’Europe dès 81. L’équipe, toujours placée, monte tranquillement les échelons. Sa défense de fer est une des clés du succès : Jean-Christophe Thouvenel, Gernot Rohr, Raymond Domenech se succèdent dans l’arrière-garde, autour du roc Marius.

Que devient Marius Tresor ?

Alors qu’il aurait pu revenir du côté de son club de toujours, l’OM, Trésor a préféré rester chez l’ennemi bordelais où il s’occupe des jeunes.

Fiche mise à jour en 2015 par fanafoot