Philippe Clement de retour sur la Côte d’Azur
Le précédent manager de l’AS Monaco supervisera son équipe des Rangers affronter l’OGC Nice à l’Allianz Riviera jeudi, et en prévision de cette rencontre, le Belge a évoqué son temps passé au club monégasque lors d’une interview avec L’Équipe. Clement a rejoint Monaco en janvier 2022, remplaçant Niko Kovac sur le banc du Stade Louis II. Après avoir mené Les Monégasques à la Ligue Europa de l’UEFA au cours de ses premiers mois, suite à une fin de saison prometteuse, il a connu une deuxième saison difficile.
Des difficultés à Monaco
Monaco n’a pas remporté un seul de ses sept derniers matchs cette saison-là , perdant six fois. Cette série a conduit le club princier à manquer toutes les compétitions européennes la saison suivante, et a également coûté à Clement son poste. Regardant en arrière sur son passage au club de Ligue 1, il déplore le manque de dépenses.
Déception financière
« Beaucoup de choses ont changé à Monaco depuis mon départ. Une grande partie de l’effectif a été renouvelée avec beaucoup d’investissements réalisés dans des joueurs, dont certains que nous voulions déjà , comme [Denis] Zakaria. Pour moi, avoir un milieu de terrain expérimenté était important mais il n’était pas possible de le recruter à ce moment-là . Lors des deux stages où j’ai été là , entre les ventes et les achats, il y avait un solde positif de 120 millions d’euros », a commencé Clement.
Il a ajouté, « Je m’attendais à ce que nous dépensions davantage en transferts. Des choix ont été faits pour la santé financière du club en laissant certains joueurs partir, comme [Benoît] Badiashile en janvier, sans le remplacer. » Néanmoins, Clement a déclaré avoir « beaucoup de bons souvenirs » de son passage à Monaco, évoquant notamment les progrès réalisés par Aurélien Tchouaméni, Badiashile, Axel Disasi, Eliesse Ben Seghir, et Maghnes Akliouche sous sa direction.
