Pierre Repellini

Pierre Repellini était un défenseur latéral gauche polyvalent. Il fera parti de la grande équipe de Saint-Etienne mais ne pas toujours titulaire car il était barré à son poste par Gérard Farison mais à chaque fois qu’il jouera, il sera rigoureux, dur au marquage et doté d’un excellent tir du gauche. Même en n’étant pas un titulaire indiscutable, son nom est quand même lié à vie à l’histoire des Verts et en dix ans de présence dans ce club il collectionnera quelques titres majeurs (championnat et coupe de France) et surtout aura joué la finale de coupe des Champions 1976 contre le Bayern de Munich.

En Bref

27 Octobre 1950


Défenseur

Saison Club Nb matchs Nb buts
1970 – 1971
AS Saint Etienne
9 0
1971 – 1972
AS Saint Etienne
16 0
1972 – 1973
AS Saint Etienne
18 1
1973 – 1974
AS Saint Etienne
34 1
1974 – 1975
AS Saint Etienne
19 2
1975 – 1976
AS Saint Etienne
19 4
1976 – 1977
AS Saint Etienne
15 3
1977 – 1978
AS Saint Etienne
20 1
1978 – 1979
AS Saint Etienne
15 3
1979 – 1980
AS Saint Etienne
24 0

  • 1970 –1980 :



    AS Saint Etienne
     

  • 1974 : Champion de France, vainqueur de la coupe de France (Saint-Etienne).
  • 1975 : Champion de France, vainqueur de la coupe de France (Saint-Etienne).
  • 1976 : Champion de France et Finaliste de la coupe des clubs champions européens (Saint-Etienne).
  • 1977 : Vainqueur de la coupe de France (Saint-Etienne).
  • 4 sélections en équipe nationale

Sa vie, son oeuvre

Sa carrière en club

Pierre Repellini est né en 1950 à Hyères dans le Var. Passionné de football, ce sera dans le club de sa ville natale qu’il apprendra tout de ce sport et surtout sera formé au poste d’attaquant. En 1969, le recruteur de l’AS Saint-Etienne, Pierre Garonnaire, le repérera et lui proposera de rejoindre le centre de formation des Verts que le natif de Hyères acceptera immédiatement. Et ce sera là que le coach stéphanois, Albert Batteux, lui proposera de redescendre en défense pour jouer au poste de latéral gauche. Et grâce à une très bonne technique et surtout à une grande agressivité, il arrivera à se faire à son nouveau poste et réalisera des duels acharnés contre de grands attaquants et lorsqu’il y avait besoin il pouvait rendre service à plusieurs postes (défense, milieu et également au poste où il a été formé l’attaque). Batteux lancera Repellini lors de la saison 70/71 et il accumulera neuf rencontres au total et aura fréquenté que du beau monde (Bernard Bosquier, Gérard Farison, Hervé Revelli, Jean-Michel Larqué, Georges Bereta, Georges Carnus et Vladimir Durkovic) et aura mis sa pierre à l’édifice pour classer son équipe à la seconde place à quatre points derrière le Marseille de Daniel Leclercq et Didier Couécou. Lors de la saison 71/72, Pierre apparaîtra plus fréquemment sur les feuilles de matchs de première division ( seize) et jouera ses deux premières rencontres européennes lors de la campagne UEFA contre les allemands de Cologne et ce sera les seules de cette année là car les stéphanois se feront éliminer dés le premier tour. Et il n’en rejouera pas la saison suivante car les Verts ne termineront qu’à la sixième place à douze points du champion marseillais et à un point de la dernière place qualificative pour la coupe UEFA. L’exercice 72/73 verra Robert Herbin devenir le nouveau coach de l’équipe première et pour sa première saison il emmènera l’ASSE à la quatrième place ratant de deux points une qualification européenne. Pendant cette saison, Pierre sera autant présent que l’ancien exercice mais surtout il marquera son premier but au plus haut niveau professionnel. Le natif de Hyères deviendra totalement titulaire lors de la saison 73/74 au sein de la défense stéphanoise au côté d’Oswaldo Piazza, Gérard Farison et Alain Merchadier et en fin de saison Pierre et tous ses coéquipiers deviennent champions de France en remportant la compétition hexagonale en devançant de huit points le FC Nantes. Et cerise sur le gâteau, Repellini et les Ivan Curkovic, Dominique Bathenay et Cie remporteront la coupe de France en battant en finale l’AS Monaco de Pierre Mosca et André Guesdon et de ce fait réaliseront un surprenant doublé. L’année 74/75 verra l’émergence du jeune Gérard Janvion et Pierre sera mis en concurrence avec lui mais au bout du compte jouera tout de même 19 rencontres et de ce fait aura largement contribué au titre de champion (le deuxième consécutif) gagné avec neuf points d’avance sur l’Olympique de Marseille. Saint-Etienne gagnera également la coupe de France (nouveau doublé) en battant en finale le RC Lens de Daniel Leclercq et Jean-Marie Elie mais Pierre ne participera pas à ce match. Repellini disputera quatre rencontres de l’épopée européenne en coupe des Champions où Saint-Etienne chutera en demi-finales contre le Bayern de Munich de Gerd Müller et Franz Beckenbauer après avoir éliminé le Sporting de Portugal, l’Hajduk Split et le Ruch Chorzow. Le natif de Hyères perdra sa place de titulaire au profit de Janvion pour la saison 75/76 mais comme il est polyvalent il donnera des coups de mains à plusieurs postes et au bout du compte il totalisera 19 matchs pour quatre buts en fin d’exercice et ajoutera un nouveau titre de champion de France à son palmarès en terminant premier avec seulement trois points d‘avance sur l‘OGC Nice. Mais surtout son nom sera associé à la grande aventure européenne où les stéphanois iront jusqu’en finale où à cause des poteaux carrés le match a changé car si les deux tirs seraient rentrés cela aurait été une autre histoire. L’histoire commencera par l’élimination du KB Copenhague et ensuite viendra celles des Glasgow Rangers, du Dynamo de Kiev et du PSV Eindhoven en demi et s’achèvera en finale contre le grand Bayern et Repellini aura l’honneur de participer à ce match comme latéral pour suppléer Farison qui était absent pour blessure. Même avec la défaite, tous les stéphanois auront la surprise d’être reçus par le Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing et auront droit à un défilé sur les Champs-Elysées. La saison 76/77 verra le club du Forez terminer à la cinquième place avec quand même treize points de retard sur le champion nantais et Pierre jouera quand même quinze matchs pour trois buts car la défense Janvion-Piazza-Lopez et Farison est indéboulonnable. Il participera aussi à quelques matchs en coupe de France mais ne participera pas à la finale où les Verts battront le Stade de Reims d’Alain Polaniok. Il disputera également deux petits matchs pendant la campagne européenne de la coupe des Champions où cette année là l’ASSE ne dépassera pas les quarts de finale à cause des anglais de Liverpool. La saison 77/78 verra Pierre ne disputait que des rencontres de championnat (vingt au total avec un but et jouera qu’une rencontre en coupe de France) et il en jouera certaines au poste d’attaquant lorsque le buteur vedette des Verts Hervé Revelli traversait une période très difficile et le coach Herbin tentera l’expérience pour rendre service et pourquoi pas plus. Pour la saison 78/79, Pierre disputera quinze matchs pour trois buts et aura participé à la bonne année stéphanoise car les Verts termineront à la troisième place synonyme de qualification européenne. A l’été 1979, Repellini verra arriver Michel Platini et Saint-Etienne fera un très bon championnat et terminera à la troisième place avec trois points de retard sur le FC Nantes d’Oscar Muller. Et cette année là, le natif de Hyères fera une saison assez pleine car il accumulera 24 rencontres suite au départ d’Oswaldo Piazza et jouera également deux matchs en coupe UEFA où l’ASSE ira jusqu’en quarts de finale mais n’arriveront pas à vaincre les allemands du Borussia Mönchengladbach.

Et après cet exercice et dix ans de haut niveau, il décidera de quitter Saint-Etienne, et dira de son séjour stéphanois qui aura préféré être remplaçant chez les Verts que plutôt d’être titulaire partout ailleurs, pour retourner à Hyères et évoluer en Division 3 et y restera jusqu’en 1983.

Et de 1983 à 1986, Pierre jouera pour l’Olympique Saint-Maximin et après ce bail il décidera de raccrocher à presque 36 ans.

Sélection : 4

Même sans avoir été un titulaire indiscutable chez les Verts, il aura quand même connu la joie d’avoir joué pour l ‘équipe de France. Sa première sélection, il la connaîtra en Septembre 1973 lorsque le sélectionneur Stefan Kovacs le convoquera pour un match face à la Grèce et disputera les trois matchs suivants et arrêtera de fréquenter les Bleus en Mai 1974 date de sa dernière convocation.

Que devient-il ?

Juste après d’avoir arrêter sa carrière, Pierre sera contacté par son club de cœur, l’ASSE, pour occuper le poste de responsable du centre de formation et il s’y fera assez facilement grâce à sa rigueur et à son professionnalisme et surtout à la connaissance du club.

Et après cinq ans de présence à ce poste, il aura voulu essayer de devenir entraîneur-chef et acceptera la proposition de Lyon-Duchère qui évolue en D3.

Au bout d’un an (91/92), il rejoindra le Red Star 93 comme adjoint de Robert Herbin et deviendra deux ans plus tard le coach de l’équipe première où pendant les saisons 94/95 et 95/96 il arrivera à caler le club rhodanien dans la première partie du classement de D2. Et pour la saison 96/97, les résultats du Red Star ne seront pas très bons et ce dernier se retrouvera en difficultés dans les bas-fonds du classement dés le début du championnat et de ce fait la direction rhodanienne remplacera le natif de Hyères par Abdel Djaadaoui.

Pour la saison 97/98, Pierre sera rappelé par son club de cœur, Saint-Etienne, et en association avec Robert Herbin il dirigera l’équipe fanion mais l’année sera très difficile et les Verts termineront à la 17ème place à seulement deux points du premier relégable, Louhans-Cuiseaux et éviteront d’un cheveu d’évoluer en National la saison suivante. Même après avoir éviter la descente, la direction stéphanoise ne voudra renouveler l’expérience et engagera pour l’année 98/99 Robert Nouzaret.

Après avoir rechargé ses batteries pendant un an, Repellini retournera au Red Star qui évolue maintenant en National et prendra les rênes de l’équipe première en collaboration avec Jean-Luc Girard et classera le club à la douzième place du championnat et l’emmènera jusqu’aux demi-finales de la coupe de la Ligue. L’année suivante il quittera le banc pour devenir entraîneur du centre de formation mais reviendra diriger l’équipe fanion en Janvier 2001 jusqu’à la fin de saison toujours en compagnie de Girard mais il ne parviendra pas à sauver le club rhodanien de la descente en CFA.

Un an après cet échec, Pierre deviendra le vice-président délégué de l’UNECATEF, le syndicat des entraîneurs et des éducateurs, et siègera au sein d la Ligue de Football Professionnel et de la Fédération Française de Football. Et il occupe toujours ces fonctions à l’heure actuelle.