Hervé Revelli

Grand frère de Patrick, Hervé Revelli fait ses classes à Gardanne. Il est repéré très jeune par Pierre Garonnaire et intègre l’ASSE à 19ans. Très vite son sens du but fait merveille et il collectionne titres et distinctions.

La fiche de Hervé Revelli

Hervé Revelli 1
5 mai 1946
France
Attaquant

Parcours en clubs :

25x25xas-saint-etienne_910.png,qitok=d94hwmgx.pagespeed.ic.C2CsB0F0VD 1965 – 1971 AS Saint Etienne
ogc-nice.png,qitok=W8AfYWRF.pagespeed.ce.tjo4fM_bre 1971 – 1973 OGC Nice
25x25xas-saint-etienne_910.png,qitok=d94hwmgx.pagespeed.ic.C2CsB0F0VD 1973 – 1978 AS Saint Etienne
CS Chenois 1978 – 1980 CS Chenois
LB Châteauroux 1980 – 1983 LB Châteauroux

Palmarès de Hervé Revelli

  • Finaliste de la Ligue des Champions : 1976 (Saint-Étienne).
  • Champion de France à 7 reprises : 1967, 1968, 1969, 1970, 1974, 1975 et 1976 (Saint-Étienne – record avec Jean-Michel Larqué).
  • Vainqueur de la Coupe de France : 1968, 1970, 1975 et 1977 (Saint-Étienne).
  • Trophée des Champions : 1967 et 1969 (Saint-Étienne).
  • Meilleur buteur du Championnat de France : 1967 et 1970 (Saint-Étienne).
  • 216 buts en championnat de division I, de 1965 à 1978
  • 30 sélections en équipe nationale

Biographie Hervé Revelli

Sa carrière en club

Hervé Revelli 2Grand frère de Patrick, Hervé fait ses classes à Gardanne. Il est repéré très jeune par Pierre Garonnaire et intègre l’ASSE à 19ans. Très vite son sens du but fait merveille et il collectionne titres et distinctions. Dès 66 il intègre l’équipe de France, qu’il côtoiera pendant presque 10 ans, sans succès notable. En 68 il remporte son 1er doublé coupe championnat en 70 le second. Pierre angulaire de l’attaque stéphanoise il est associé à Yves Triantafilos puis Salif Keita mais bien sûr son frère, avec qui sa complicité naturelle se retrouve sur le terrain. Véritable chasseur de but, il tourne à plus de 20 pions par saison, frôlant même les 30.

En 71, il part pour l’OGC Nice. Après une première année dans le ventre mou, il connaître à nouveau le succès en 73 échouant à la 2ème place derrière les canaris. Dans cette équipe on retrouve quelques vieilles connaissances : Dominique Baratelli, le jeune gardien, mais également Roger Jouve, le taulier André Chorda en défense, l’éternel Charly Loubet et Dick Van Dijk. Meilleur buteur du club avec 23 réalisations, inutile de préciser qu’Hervé est un des grands artisans de la bonne saison niçoise. D’ailleurs, devant une telle efficacité St-Etienne le rappelle

Hervé Revelli 3Il revient donc chez les verts où toujours associé à son frangin il forme une doublette redoutable. Après l’intermède marseillo-nantais, les verts reprennent leur marche en avant vers les succès et en 75 Hervé remporte un nouveau doublé coupe championnat. S’en suit la plus belle épopée en 76. La fièvre verte s’empare de la France à mesure que les stéphanois progressent en Coupe d’Europe. L’exploit face à Kiev scelle le destin de cette grande équipe. A Glasgow, l’histoire s’arrêtera sur les fameux poteaux carrés. Ni Santini, ni Bathenay ne pourront faire vaciller un grand Bayern Munich, surtout par la chance… Qu’à cela ne tienne la France s’éveille enfin au foot. Les saisons suivantes marquent la fin d’une époque. L’effectif doit se renouveler avec le vieillissement du capitaine Jean-Michel Larqué et en 78, c’est l’exode massif. Tandis que son frère part pour Sochaux, Hervé lui, à 32 ans file en Suisse histoire de planquer le fruit de la caisse noire. Au final, sous les couleurs stéphanoises, Hervé aura remporté 7 championnats, 4 coupes de France et marqué 162 buts pour 2 titres de meilleur buteur.

Après la virée Suisse, il rentre en France et fait une dernière pige à Chateauroux. Il marquera uniquement 4 buts : à 35 ans les jambes ne suivent plus et en fin de saison, il tourne la page.

Que devient Hervé Revelli ?

Hervé Revelli 4Hervé décide rapidement d’embrasser la carrière d’entraîneur. Après un bref passage comme entraîneur-joueur à Châteauroux jusqu’en 1983, on le perd de vue durant les années 80 – 90. Il est passé par différents clubs : en France, Saint Priest mais également Draguignan et en Algérie à Oran et Alger. Un temps conseillé technique auprès de la fédération qatari, il a élégamment travaillé pour le conseil général de la Loire.

A l’aube de l’an 2000, il s’est orienté vers le job de sélectionneur et a pris en main les destinées de l’Ile Maurice puis en 2004 du Bénin. Le poste est très difficile dans une sélection africaine car il faut savoir composer avec les rapports de force entre fédération et ministres très interventionnistes. Au final, en janvier 2005 il jette l’éponge et reprend le club de Setif. L’aventure est de courte durée. En effet, suivant un témoignage, on le retrouve à la tête d’un misérable club champêtre mais le discours passe mal auprès des jeunes : « Tout d’abord pour vous dire au départ on croyait qu’il serait bien, on progressait physiquement! Mais pas la suite les choses ont pris une autre tournure! Je suis -18ans et nous avions une équipe pour jouer le haut de classement de notre poule! malheureusement, COACH (il veut qu’on l’appelle comme ca) nous retiré les meilleurs éléments de notre équipe pour les insérer dans son équipe1. Résultat nos camarades ne sont pas très heureux de ne plus jouer avec nous! De plus nous ne pouvons plus réaliser une saison très correcte! Et comble du sort depuis son arrivée il n’a pas gagné plus de 3 match. je le dis si il y a des dirigeants parmi vous, voir des présidents de club, qui veulent engager un gros entraineur pour un club (disons petit!). Et ba ne le faite: moi je vous le dis, ce mec : personne ne l’aime! »

En 2006, il entraîne Beaurepaire, il n’y restera qu’une saison. Depuis, il s’occupe de Toulouse Fontaine, un des clubs de quartiers toulousain, en CFA 2