Formé à l’OM au début des années 90, c’est en Italie qu’Alain Boghossian va trouver la gloire et devenir même champion du monde en 98. Joueur de vestiaire en bleu, il va rater l’Euro 2000 mais prendra part au désastre coréen.
La fiche de Alain Boghossian
Parcours en clubs :
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1989 – 1992 | Olympique de Marseille |
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1992 – 1993 | FC Istres |
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1993 – 1994 | Olympique de Marseille |
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1994 – 1997 | SSC Napoli |
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1997 – 1998 | Sampdoria de Gênes |
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1998 – 2002 | Parme AC |
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2002 – 2003 | Espanyol Barcelone |
Palmarès de Alain Boghossian
- 1998 : Champion du Monde (France)
- 1999 : Vainqueur de la Coupe de l’UEFA (Parme AC)
- 1999 : Vainqueur de la Coupe d’Italie (Parme AC)
- 26 sélections en équipe nationale
Biographie Alain Boghossian
Sa carrière en club
Alain Boghossian, natif de Digne intègre le centre de formation de l’OM à la fin des années 80. Alors qu’il murit tranquillement, au moment de prétendre à l’équipe première, il est barré par une concurrence féroce (Didier Deschamps, Jean-Philippe Durand, Franck Sauzée pour ne citer qu’eux. Lors de la fameuse saison 92/93, il est prêté à Istres en D2 où il s’épanouit pleinement. Titulaire indiscutable, il se paye même le luxe d’inscrire 8 buts, ce qui plutôt pas mal pour un milieu défensif, quand on sait que la Desch’ a mis 2 pions dans sa carrière… A son retour l’affaire OM-VA est passée par là. Alain se paye le luxe d’être titulaire dans une belle équipe où on retrouve Dragan Stojkovic, Sonny Anderson, Rudi Völler, Paolo Futre… Malgré cela les remous de l’Affaire plombent la saison et l’OM termine « seulement » deuxième derrière le PSG… S’en suit alors la descente en D2 et son cortège de départ. Alain n’échappe pas à la règle et file en Italie…
Il pose ses bagages au Napoli où il passera 3 belles saisons. Tombé dans l’oubli en France, il est une des valeurs sûres du Calcio. EN 97, il rejoint la Sampdoria et c’est à ce moment que le destin frappe à sa porte. Alors que la Coupe du Monde approche, Aimé Jacquet fait appel à lui dès l’automne. Il ne quittera plus les bleus, même s’il est loin d’être un titulaire indiscutable, son bagout et sa bonne humeur irradie le vestiaire… C’est comme ça qu’il composte son billet pour le groupe des 23, au détriment d’un Sabri Lamouchi ou un Martin Djétou. Il se paye même le luxe de remplacer Christian Karembeu peu avant l’heure de jeu lors de la finale de la Coupe du Monde…
Après un tel sacre, il quitte La Samp’ pour Parme qui est alors au faîte de sa gloire. C’est là qu’il bâtira son palmarès en club. Il remporte d’ailleurs la Coupe de l’UEFA au détriment de l’OM, victoire 3-0 face au phocéens, diminués après une fin de match houleuse en demi contre Bologne. Dugarry, Ravanelli et Colleter sont absents, Pierre Issa est titulaire !!… Cette même saison, il gagne également la Coupe d’Italie… 1999 marque l’apogée de Boghossian… En effet, en 2000 il rate l’Euro à cause d’une blessure… Ses 2 dernières saisons à Parme sont également sur une pente descendante. Malgré tout Roger Lemerre continue à lui faire confiance et avec le reste de l’équipe il part pour la Corée. Il ne prendra part à aucun match lors du fiasco asiatique.
A 32 ans, en bout de course, il part pour L’Espanyol Barcelone en espérant se relancer. Malheureusement, une blessure lancinante mine sa saison. Il ne joue que 2 petits matchs et décide logiquement de raccrocher, dans l’indifférence générale…
Que devient Alain Boghossian ?
A l’issue de sa carrière, Alain Boghossian s’est consacré à son autre passion, le golf. Excellent joueur, il envisage même de passer pro : « C’est le bonheur, s’emballe-t-il. Sur un green, c’est magique. On est sûr de s’éclater à chaque fois. Il n’y a que toi, la balle et le parcours. Ce n’est pas comme au tennis où tu vas te prendre une rouste contre les forts et t’ennuyer contre les faibles. Quand on a puisé dans ses réserves pendant plus de 10 ans, c’est agréable de ne plus s’inquiéter de sa ligne… » C’est à la fin de sa carrière qu’il a découvert ce sport : « Je me souviens encore de mes premiers coups, s’émeut-il avec nostalgie. C’était à la fin de ma carrière, quand je ne jouais presque plus à l’Espanyol Barcelone. Mes coéquipiers m’ont, un jour, embarqué avec eux. Je me suis tout de suite pris pour Tiger Woods. » Depuis l’été 2008, il est même le capitaine de l’équipe de France des moins de18 ans.
A l’été 2008, il est revenu dans le monde du football en devant l’adjoint de Domenech. Titulaire du DEPF, il a donc intégré la DTN. Il doit sa nomination en grande partie à son caractère chambreur et rigolard plus qu’à son expérience. Après l’échec de l’Euro 2008, Escalette, a eu cette idée pour égayer une équipe de France triste sur et en dehors du terrain, terrée dans son hôtel-bunker. Cela dit le bon Boghos’ se défend d’être là uniquement en GO d’une équipe clanisée entre les jeunes et les vieux « J’ai un bagage tactique que j’ai acquis grâce à mes huit saisons passées en Italie et que je veux transmettre à des joueurs, avoue le titulaire du diplôme d’entraîneur professionnel de football. Si je reviens, c’est pour m’investir dans un groupe avec un réel projet. »