Ailier virevoltant à la belle chevelure blonde, Yves Mariot était réputé pour ces centres précis et affutés, mais surtout sa spécialité c’était le coup du sombrero, appelé également roulette. Il fit partie de l’épopée bastiaise de 1978 et fut notamment le héros de Lisbonne.
La fiche de Yves Mariot
Parcours en clubs :
1967 – 1968 | AS Nancy Lorraine | |
1968 – 1969 | RC Joinville | |
1969 – 1972 | AS Nancy Lorraine | |
1972 – 1973 | CS Sedan Ardennes | |
1973 – 1977 | Olympique Lyonnais | |
1977 – 1978 | SC Bastia | |
1978 – oct 1978 | Paris FC | |
oct 1978 – 1980 | OGC Nice |
Palmarès de Yves Mariot
- 1976 : Finaliste de la Coupe de France (Lyon)
- 1978 : Finaliste de la Coupe UEFA (Bastia)
- 1 sélection en équipe nationale
Biographie Yves Mariot
Sa carrière en club
La carrière d’Yves Mariot débute en même temps que la création de l’AS Nancy Lorraine, née de la fusion du FC Nancy et de l’AS Lorraine en 1967. A 19 ans, Yves et sa belle chevelure blonde joue assez peu et mettra du temps à s’imposer. Ailier gauche virevoltant à la technique superlative, il se fait connaître à la toute fin des années 60, lorsque Nancy retrouve la D1 après avoir échoué en barrage une première fois en 1969. Machine à centrer, il est également connu pour son dribble déroutant appelé la roulette qui consiste à soulevé le ballon du talon par dessus le défenseur.
Etape n°1 : le face à face | Etape n°2 : Bloquer le ballon avec le talon |
Etape n°3 : Faire passer le ballon par dessus le défenseur | |
Capable de répéter ce genre de geste en plein match il assoit sa notoriété grâce à ce genre de geste. Yves restera 2 saisons en D1, distribuant les ballons pour Bernard Lech ou le tout jeune [#538 Bernard Zénier]. Pas forcément titulaire indiscutable, il quitte le club en 1972 pour aller voir du pays.
C’est dans les Ardennes qu’il trouve un point de chute, à Sedan. Les sangliers viennent de remonter en D1 et cherchent donc des armes offensives pour assurer le maintien. ? C’est ras du slip qu’ils y parviennent et le bon Yves ne reste pas plus dans ce club dont l’avenir est incertain.
L’Olympique Lyonnais qui se cherche un ailier gauche vient le chercher. En effet Fleury Di Nallo est en fin de carrière après le sacre en Coupe de France et dans le 4-2-4 de l’époque une place est à prendre à côté de [#211 Serge Chiesa], [#331 Bernard Lacombe] et Daniel Ravier. Le fantasque Yves enchante Gerland avec sa roulette exceptionnelle. Il va vivre 4 belles années du côté de la Capitale des gaules, même si son palmarès ne va pas vraiment s’étoffer. L’OL enchaine les saisons placées, entre la 3ème et la 5ème place mais ne parvient pas à rivaliser pour le titre entre l’encombrant voisin stéphanois et le FC Nantes. Très régulier, Yves Mariot voit ses efforts récompensés avec une première sélection en équipe de France lors d’un match amical contre le Portugal le 26 avril 1975. Ce sera sa seule sélection. La saison 75-76 marque la fin de l’âge d’or d’une époque. A la peine toute la saison, l’OL se sauve in extremis. En revanche, en Coupe les gones atteignent la finale après avoir sorti Lille, le PSG et Metz. Au Parc des Princes, ils affrontent l’OM et perdront bêtement ne parvenant jamais à concrétiser leurs nombreuses occasions en première mi-temps. Un tir Lointain de Raoul Nogues à l’heure de jeu et un but de Sarr Boubacar suite à un exploit d’Hector Yazalde en fin de match scelleront le score. Yves reste une dernière saison du côté de Gerland histoire de finir son contrat.
En 1977, il signe à Bastia où il a la dure tâche de remplacer Dragan Dzajic. Il ne passera qu’une saison en corse sans laisser un souvenir impérissable, en raison de nombreuses blessures. Malgré tout, il sera le héros de Lisbonne où ses contre-attaques éclair permettront aux bastiais de s’imposer en terre lusitanienne. En délicatesse avec son genou, il passe donc une bonne partie de la saison sur le banc et c’est Jean-Marie De Zerbi qui assure le show bastiais.
A l’issue de la saison, il se laisse tenter par un nouveau pari et rejoint la capitale au Paris FC qui évolue alors en D1. L’aventure ne dure également qu’une saison, le temps de redescendre aussi sec.
Yves termine alors sa carrière à l’OGC Nice. La encore, des blessures récurrentes le handicapent fortement et il finit par raccrocher les crampons.
Que devient Yves Mariot?
A l’issue de sa carrière, Yves Mariot a tourné le dos au foot. Amoureux de la nature, il s’est adonné à sa passion : les chevaux.
Il est décédé le 13 janvier 2000 d’une rupture d’anévrisme. Paix à son âme !
Le souvenir d’un grand joeur la fameuse mariot que j’ai appris a mon petit fils
papy michel de provence
Il n’à jamais joué avec Bernard Zenier qui devait etre cadet ou minime à l’époque, mais avec son oncle Hubert. Titi pour les copains.
Décédé en 2000 !! non pas d’une longue maladie mais d’une rupture d’anévrisme
Il est parti le 13 janvier 2000 d’une rupture d’anévrisme
Sa compagne