Ulrich RAME

Formé à l’école angevine, Ulrich Ramé fut le capitaine emblématique des girondins de Bordeaux où il a passé 12 ans et remporté 2 titres de champions et 3 coupes de la Ligue. Plusieurs fois élu meilleur gardien de Ligue 1, il sera malheureusement barré en équipe de France par Barthez et dû se contenter de 12 sélections seulement.

La fiche de Ulrich RAME

xulrich-rame.jpg,qitok=UFGl5S5Q.pagespeed.ic.bb41G2NP18
19 septembre 1972
Gardien

Parcours en clubs :

sco_angers_918.png,qitok=1UNdgQWS.pagespeed.ce.I05QmEChCt 1991 – 1997 Angers SCO
girondins_de_bordeaux_917.png,qitok=gOPIEh9T.pagespeed.ce.0Q43vuS7YB 1997 – 2011 Girondins de Bordeaux
cs-sedan_933.png,qitok=Hc2aU16p.pagespeed.ce.7IKNNQDz9I 2011 – 2013 CS Sedan Ardennes

Palmarès d’Ulrich RAME

  • 1993 : Vice-champion de France de D2 (Angers)
  • 1998 : Finaliste de la Coupe de la Ligue (Bordeaux)
  • 1999 : Champion de France (Bordeaux)
  • 2002 : Vainqueur de la Coupe de la Ligue(Bordeaux)
  • 2007 : Vainqueur de la Coupe de la Ligue(Bordeaux)
  • 2009 : Champion de France, Vainqueur de la Coupe de la Ligue (Bordeaux)
  • 2010 : Finaliste de la Coupe de la Ligue (Bordeaux)
  • 12 sélections en équipe nationale

Biographie Ulrich RAME

Sa carrière en club

680x510xulrich-rame.jpg,qitok=27yB0g9B.pagespeed.ic.U3ZUQkLYhNBien que Natif de Nantes, Ulrich Ramé ne portera jamais les couleurs des canaris. Il arrête ses premiers ballons à Challans en Vendée avant d’intégrer la prestigieuse école de gardien d’Angers, connu pour sa défense passoire. Derrière l’indéboulonnable Jean-Marie Aubry, il dispute des bouts de matchs en D2 avec le club angevin et s’installe dans un rôle de numero 2. Au début des années 90, le renouveau angevin début, grâce notamment à la doublette Cédric Daury – Christophe Lagrange et Angers va même remporter sa poule lors de la saison 92-93. Le club perdra néanmoins le titre honorifique de champion de D2 contre Martigues, dans un match retour épique à Jean Bouin (défaite 4-3). Remplaçant en D2, Ramé voit arriver Nicolas Sachy et perd sa place de numéro 2. Angers ne se maintient pas dans l’élite et fait l’ascenseur. Il va gagner vaguement sa place à partir de 1994, alors qu’Aubry est souvent blessé. La lutte entre Ramé et Sachy est terrible (un peu comme Bats – Rust à Sochaux à la fin des années 70). Au départ d’Aubry pour Monaco, C’est finalement Ramé qui prend le meilleur sur Sachy et s’installe dans la cage angevine, pour une saison calamiteuse. Malgré le retour du fils prodigue Thomas Deniaud au mercato, Angers ne décolle pas de l’avant-dernière place et plonge en national. Aussi bien le changement d’entraineur (André Guesdon remplace Bruno Steck dès le mois d’octobre), que des recrues nombreuses mais décevantes (Emil Sandoi, Juan Andrés Larre, Jean-Roch Testa, Stéphane Soppo-Din). Ramé va accompagner son équipe en D3 où il multipliera les bonnes prestations, sans pour autant faire remonter le club.

680x510xulrich-rame-bordeaux.jpg,qitok=G4ANq1e1.pagespeed.ic.qS8_KtxdUUEn 1997, Bordeaux songe alors à ce portier prometteur, bon sur sa ligne, doté d’une belle détente et à l’aise dans les airs. Ramé débarque donc en Gironde pour être la doublure de Stanley Menzo. Sauf que le gardien hollandais montre rapidement des limites et l’entraineur, Eli Baup, va en faire son titulaire en cours de saison, hésitant un temps avec Marc Delaroche. Son ascension sera fulgurante. 4ème du championnat, Bordeaux atteint la finale de la Coupe de la Ligue, mais doit s’incliner contre le PSG. La saison suivante, avec les arrivées de Torres Mestre et Ali Benarbia, Bordeaux dispute le titre dans un mano a mano passionnant avec l’Om et sera sacré en fin de saison. Impeccable tout au long de la saison, il est élu meilleur gardien de D1, ce qui lui ouvre les portes de l’équipe de France, comme 3ème gardien, derrière Fabien Barthez et Bernard Lama. Il chipe la place de Lionel Charbonnier. Il n’aura néanmoins jamais l’occasion de s’imposer durablement chez les bleus, entre la concurrence de Barthez, l’émergence de Mickael Landreau et les résultats en dent de scie des girondins. Bordeaux ne garde pas son titre en 2000, mais Ramé est dans le groupe champion d’Europe en Belgique. Il sera titulaire durant la Coupe des confédérations 2001, que la France remporte contre le Cameroun, puis ira en Corée avec les bleus en 2002, mais disparaîtra ensuite, barré par Landreau puis Grégory Coupe.

Après le titre de 1999, Bordeaux rentre peu à peu dans le rang et doit s’effacer devant la suprématie lyonnaise (7 titres consécutifs entre 2002 et 2008). Si l’effectif girondin se délite petit à petit au gré des entraineurs qui se succèdent (Michel Pavon puis Ricardo puis Laurent Blanc), Ulrich Ramé reste une valeur sûre. Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2002 contre Lorient (sans jouer la finale, Baup titularisant Frédéric Roux pour les coupes), il la gagnera également en 2007 et 2009, l’année de son 2ème titre de champion. De nouveau élu Meilleur gardien de L1 en 2002 aux trophées UNFP, il sera élu meilleur gardien France Football en 2007, devant Coupet. En 2006, il est un des principaux artisans de la belle 2ème place des bordelais et leur défense de fer (25 buts encaissés seulement), mais ne sera pas retenu par Raymond Domenech pour la Coupe du monde allemande, préférant Landreau, l’éternel second, pour le rôle de 3ème gardien. En 2009, après le titre de champion bordelais et la victoire en Coupe de la Ligue contre Vannes, Ramé est plus ou moins poussé vers la sortie avec l’arrivée de Cédric Carasso. Il va profiter des blessures de ce dernier pour pas mal jouer en 2010, disputant sa 3ème finale de Coupe de la Ligue (défaite 3-0 face à l’OM, futur champion). Impressionnant lors de la première moitié de saison, Bordeaux s’effondre après la trêve, suite à l’annonce du départ de son entraineur en fin de saison, nommé futur sélectionneur. Pressenti pour arrêter après cette saison, le portier girondins, élu gardien du siècle par les supporters, devant Dominique Dropsy, prolongera d’un an, sans beaucoup jouer (3 matchs).

680x510xrame-ulrich-sedan-2.jpg,qitok=Wuo7BH-Q.pagespeed.ic.1437X0JOdoA 39 ans, on le dit fini, mais Sedan qui ambitionne la montée, vient le chercher pour apporter toute son expérience et la culture de la gagne a une équipe très jeune (3 joueurs autour de 30 ans seulement, Jérôme Lemoigne, Yohann Eudeline, Vincent Gragnic et Mamadou Diallo). Longtemps à la lutte pour la montée, les ardennais échouent finalement au pied du podium. Ramé va prolonger d’une saison, mais ce sera celle de trop, une saison de merde surtout. En proie à de grandes difficultés financière, le club écarte du groupe pro son gardien qu’il n’arrive pas à payer et c’est Florent Perraud qui assure la saison. Malgré les arrivées de Jamel Aït Ben Idir, Christian Kinkela, Sedan ne sort jamais de la zone rouge et est relégué en National. Dès la fin mars, Ramé annonce sur BeInSport sa retraite à l’issue de la saison.

Que devient Ulrich RAME?

Comme beaucoup, Ulrich Ramé va s’orienter vers le métier d’entraineur. Il est en train de passer ses diplômes, avec un poste qui l’attend aux Girondins.