Lionel Letizi

Solide gardien de D1, formé à Nice et révélé à Metz, Lionel Letizi aurait pu devenir champion du monde. Au lieu de ça, il a fait partie de la charrette en 1998, la faute à une boulette contra la Russie en amical… Il ne s’en remettra jamais vraiment, passant tout sa fin de carrière à alterner entre le terrain et le banc…

La fiche de Lionel Letizi

lionel-letizi-11002-11002Surnom : Letigoal
Date de naissance : 28 Mai 1973
Nationalité :france.png,qitok=AK1iUBMq.pagespeed.ce.KeJSyyQxgA
Poste : Gardien

 

Parcours en clubs :

ogc-nice.png,qitok=W8AfYWRF.pagespeed.ce.tjo4fM_bre 1992 – 1996  OGC Nice
fc-metz_955.png,qitok=91GIDbPv.pagespeed.ce.asO2cKc2TL 1996 – 2000  FC Metz
25x25xparis-st-germain_727.png.pagespeed.ic.M2ULO2TPDd 2000 – 2006 Paris Saint Germain
rangers_fc_895.png,qitok=B6BacsDD.pagespeed.ce.G3a21in38l 2006 – jan 2007  Glasgow Rangers
ogc-nice.png,qitok=W8AfYWRF.pagespeed.ce.tjo4fM_bre jan 2007 – 2011  OGC Nice

Palmarès de Lionel Letizi

  • 1994 : Champion de France de D2 (Nice)
  • 1999 : Finaliste de la Coupe de la Ligue (Metz)
  • 2003 : Finaliste de la Coupe de France (PSG)
  • 2004 : Vainqueur de la Coupe de France (PSG)
  • 2006 : Vainqueur de la Coupe de France (PSG)

Biographie Lionel Letizi

Sa carrière en club

urlNatif de Nice, Lionel Letizi est un pur produit des aiglons. Après une saison en réserve e, il intègre le groupe pro en 1992. Nice est alors englué en D2. Derrière Gilles Morisseau, le jeune Lionel fait son apprentissage avec Jérôme Alonzo. IL dispute ses premiers matchs la saison suivante, où Nice accroche la 3ème place mais rate la montée contre Rennes. Morisseau prend sa retraite en 1993 et Lionel est propulsé titulaire. Avec une équipe de joueurs revanchards, Nice va réussir à remporter le titre à la dernière journée, à la faveur d’une victoire à Valenciennes. De cette équipe championne de D2, on se souvient de Liazid Sandjak, Mohamed Chaouch, Frédéric Hantz, Joe Nagbe, une espèce de Weah du pauvre, et bien d’autres. Renforcés d’Anthony Baffoe, Yves Mangione et quelques jeunes, Nice se maintien parmi l’élite et le dot en grande partie à son jeune gardien très prometteur. Logiquement, Létizi fait ses premières apparitions en espoirs. Bien calé en milieu de tableau, les aiglons sont une valeur montante du championnat.

urlEn 1996, Lionel est retenu pour participer aux JO d’Atlanta, en compagnie d’un autre espoir Vincent Fernandez. Lionel a les faveurs de Raymond Domenech et disputera les 4 matchs. Les bleus, après un premier tour honnête, se font éliminer en prolongation par le Portugal dès les quarts.

Alors en pleine ascension, il est recruté par Metz pour remplacer Jacques Songo’o, parti trouver fortune en Espagne. Les grenats, qui viennent de remporter al Coupe de la Ligue, bénéficient d’une génération exceptionnelle. La concurrence d’André Biancarelli n’effraie pas trop le niçois qui s’installe dans le but messin. Avec des Magalhaes Isaias, Robert Pires, Sylvain Kastendeuch, Bruno Rodriguez et consort, les lorrains arrachent une 4ème place. En Coupe UEFA, ils vont jusqu’en huitièmes, après avoir éliminé notamment le Sporting Portugal. Mais face aux anglais de Newcastle, la marche est trop haute. L’équipe va confirmer la saison suivante et se disputer le titre avec Lens, dans un mano-a-mano passionnant. Le titre se joue à la dernière journée et grâce à un but improbable de Yoann Lachor, Lens arrache un nul décisif à Auxerre. Metz perd le titre à la différence de but.

urlEN pleine bourre, Letizi est logiquement testé en bleu, où derrière les intouchables Fabien Barthez et Bernard Lama, la place de 3ème gardien est à prendre en vue de la Coupe du monde 1998. Il joue son premier match contre l’Afrique du Sud, pour une victoire 2-1. Rappelé quelques mois plus tard pour un match en Russie, Lionel va ruiner sa carrière en l’espace de quelques secondes, le temps d’une boulette fatale… Retenu dans le groupe des 28 pré-sélectionnés, par Aimé Jacquet, il est en balance avec l’auxerrois Lionel Charbonnier. C’est ce dernier qui sera retenu… Sans doute le pire souvenir de sa carrière. Cela va le briser.

Après le titre raté, Metz va entamer une longue décrépitude. Le club est pillé à l’intersaison, mais parvient tout de même à sauver les apparences, avec une finale de Coupe de la Ligue, perdue contre… Lens. La saison 1999-2000 amorce le déclin avec une saison irrégulière et une pauvre 11ème place. Malgré les 12 pions de Louis Saha, la mobylette belge Danny Boffin, le club a surtout misé sur les infrastructures, au détriment de l’équipe…

urlEn 2000, Lionel Letizi garde tout de même une bonne côté et avec le départ de Bernard Lama, Philippe Bergeroo pense à lui. Contrairement aux apparences, le bon Lionel vient à Paris, comme doublure de Dominique Casagrande, à qui la place de titulaire a été promise. On se doute bien qu’officieusement, il a été dit à Lionel que la concurrence serait honnête et assez logiquement, après quelques boulettes de Doumé, il récupère le fauteuil de titulaire. Le climat parisien est assez épileptique et Bergeroo contesté, Après un excellent début de saison, le PSG sombre en novembre et Luis Fernandez est rappelé en décembre2000 pour sauver les meubles. Paris termine à une médiocre 9ème place. Paris recrute Jérôme Alonzo comme doublure, voire numéro 1 bis. Luis fait confiance à Letizi, mais ce dernier n’est pas non plus totalement irréprochable. Si la cohabitation entre les 2 se passe bien en dehors du terrain (du fait d’une formation commune à Nice), l’absence de hiérarchie claire et véritable ne va pas faciliter les choses, d’autant plus que les résultats sont en dent de scie. Ainsi, Luis ne sait pas vraiment tirer le meilleur parti de Ronaldinho, capable de gagner des matchs à lui tout seul comme contre l’OM (2 fois 3-0), mais aussi d’être transparent… Durant ses premières années parisiennes, Lionel sera rappelé en bleu à 2 reprises, mais avec la concurrence d’Ulrich Ramé pus Mickael Landreau, n’aura jamais vraiment sa chance… Sa carrière internationale se sera arrêtée sur le front russe. Sous l’ère Fernandez, Lionel disputera une finale de Coupe de France contre Auxerre, perdue en toute fin de match sur un but de Bonaventure Kalou. L’arrivée de Vahid Halilhodzic à la tête de l’équipe en 2003 va occasionner une redistribution des cartes au niveau des gardiens. Ainsi, Alonzo sera titularisé mais là encore ne sera pas totalement convainquant. En 2004, Paris termine 2ème du championnat et remporte la Coupe de France, devant Châteauroux. Le départ en toute fin de mercato de Fabrice Fiorèse pour l’OM va complètement dérégler la machine. Le PSG vit une saison 2004-05 merdique et Vahid finit logiquement par sauter. Il est remplacé par Guy Lacombe qui conforte Létizi dans les buts, ce dernier ayant récupéré sa place. La période Lacombe ne sera pas très brillante et seule la victoire en Coupe de France contre l’OM apporte un peu de baume au cœur des parisiens. Arrivé en fin de contrat, Lionel n’est pas conservé et Mickael Landreau arrive au PSG. Au final, ses 6 années passées au PSG resteront mitigées, avec un statut de titulaire en permanence contesté, par les différents entraineurs successifs (4 en en 6 ans) et par le supporters

urlLionel part alors à l’étranger et rejoint les Glasgow Rangers à la demande de Paul Le Guen. L’entraineur français a beaucoup de mal à s’adapter aux mœurs locales et se met à dos la cadres ainsi que les supporters. Dans le rugueux championnat Ecossais, Letigoal, son surnom officieux au PSG, souffre de la concurrence d’Andy Goram, le portier local. Les supporters n’en veulent et après le départ de Le Guen, sa situation devient intenable.

Il va alors rentrer à Nice dans le rôle de doublure du jeune espoir Hugo Lloris. Lionel va s’acquitter noblement de sa tâche. Il se contentera des quelques matchs pendant 2 ans. Au départ de Lloris pour Lyon en 2008, Lionel récupère un temps le fauteuil de titulaire mais Nice recrute David Ospina, un jeune gardien colombien. Lionel va alors s’effacer et s’attacher à former le nouveau dernier rempart niçois. Après 3 ans à distiller ses conseils, il prend officiellement sa retraite fin 2011. Nice arrache le maintien à Valenciennes lors de la dernière journée. Ce soir-là, un autre héros prend lui aussi sa retraite : Grégory Wimbée.

Que devient Lionel Letizi?

Aujourd’hui, Lionel Letizi est toujours à Nice. Si le poste d’entraineur des gardiens est toujours occupé par Bruno Valencony, nul doute qu’une place au chaud attend le bon Lionel dans son club de cœur. Après presque 5 ans à jouer les doublures auprès de jeunes gardiens, avec de bons résultats, nul doute que ce type d’activité pourrait l’intéresser. A voir…