Laurent Robuschi

Ailier de poche, vif et teigneux, Laurent Robushi, après être passé par Monaco et Cannes, a fait l’essentiel de sa carrière Bordeaux, avec qui il disputer aune finale de Coupe de France en 1964. Sélectionné 5 reprise, il sera de la Coupe du Monde en Angleterre, avant de terminer sa carrière à l’OM.

La fiche de Laurent Robuschi

laurent-robuschi_7524_7524
5 octobre 1935
Attaquant

Parcours en clubs :

25x25xas-monaco-2013.png,qitok=BjoUMHsR.pagespeed.ic.jUEGIgSi5g 1954 – 1956 AS Monaco
as_cannes_2010_5488.png,qitok=p1wnield.pagespeed.ce.xL8odQ21Ds 1956 – 1959 AS Cannes
25x25xgirondins_de_bordeaux_917.png.pagespeed.ic.0Q43vuS7YB 1959 – 1967 Girondins de Bordeaux
olympique_de_marseille_929.png,qitok=KpKZp7qe.pagespeed.ce.UoL9M83BbB 1967 – 1968 Olympique de Marseille

Palmarès de Laurent Robuschi

  • 1964 : Finaliste de la Coupe de France (Bordeaux)
  • 5 sélections en équipe nationale

Biographie Laurent Robuschi

Sa carrière en club

laurent-robuschi-edf-7526-7526Originaire de Nice, Laurent Robuschi fait ses débuts dans la section football de la Semeuse, patronage de Nice, en 1948 où il est entrainé par Raoul Chaisaz, un ancien pro des années 30. Petit gabarit très vif au centre de gravité très bas et au cochet court dévastateur, Laurent est du genre petit teigneux. Il rejoint ensuite l’ASPTT Nice mais ne parvient pas à trouver une place au sein de l’OGC Nice. Le club est alors en pleine bourre. Il est contraint de railler l’AS Monaco. Le club de la Principauté n’est pas vraiment une place forte du foot français et les gazettes s’intéressent plus à Grace Kelly qu’aux exploits des rouge et blanc. Les débuts sont difficiles et Laurent joue très peu. Entre Henri Skiba, Jean Saunier, Stéphane Bruey, Julien Stopyra et Claude Battistella, il a du mal à se trouver une place. Pour sa première saison, il ne joue que 5 rencontres de championnat. La Seconde sera encore pire, malgré les départs de Skiba et Saunier. Il ne joue que 3 matchs, mais marque 3 fois.. Monsieur 100%.. Monaco termine 3ème du championnat ce qui est plutôt pas mal. Laurent n’est pas vraiment dans les petits papiers du Prince Rainier…

urlIl prend son sac et émigre pas très loin, à Cannes, en D2. A l’échelon inférieur, il va trouver ce qu’il était venu chercher : du temps de jeu. Titulaire indiscutable sur son aile gauche, il se révèle un solide buteur, avec 14 pions. Le problème, c’est qu’il est tout seul… Cannes finit 18èmemais se sauve en barrage. La saison suivante, avec l’arrivée de l’anglais John Westwood en provenance de Valenciennes, ça va un peu mieux. Laurent marque moins et Cannes finit dans le ventre mou. Notre ailier de poche se destine à une carrière anonyme mais sa carrière va enfin décoller. La saison 58-509 le verra marquer 21 buts, terminant meilleur buteur de son équipe, pourtant 17ème du championnat de D2 et 1er non relégable. Il est manifestement tout seul dans son équipe et vaut mieux que le bas de tableau de D2.

urlBordeaux saute sur l’occasion et enrôle le jeune homme. A Bordeaux, il y Gunnar Anderson, le meilleur buteur de l’histoire de l’OM, qui est en fin de carrière, Xercès Louis, un ancien international, et c’est à peu près tout. Laurent va porter l’équipe à bout de bras, où plutôt de pied gauche, marquant 21 buts. Cela s’avère insuffisant pour éviter aux bordelais de terminer dernier du championnat, la faute à une défense en papier crépon (Jacques Cazebonne est allé chercher 102 fois le ballon au fond de ses filets !!). Nettoyage dans l’effectif et Bordeaux repart en D2 pour une saison bien médiocre terminée à la 8ème place. Avec 17 pions, Laurent est encore une des rares satisfactions. Bordeaux finira par remonter, en 1963, en terminant 3ème de D2 du bout du bout. Les girondins retrouvent l’élite et vont réussir une super saison, finissant 4ème, grâce Aimé Gori et Laurent, qui est appelé en équipe de France pour la première fois. Son parcours chez les bleus durera 4 ans pour s’achever en 1966, avec une participation à la Coupe du Monde anglaise. Seulement, Laurent sera là pour faire le nombre, puisqu’en 4 années, il ne disputera que 5 matchs… Pourtant, on ne peut pas dire qu’il ne soit pas régulier. Capitaine emblématique du Bordeaux des années 60, il marquait sa quinzaine de but par saison, avec des pointes à 20, pas mal pour un ailier. Le drame c’est que Bordeaux ne gagnera jamais rien. Ca commence en 1964, avec une finale de Coupe de France, perdue contre Lyon. Par la suite, Bordeaux termine 2 fois second, derrière Nantes, en 1965 et 1966… Après 7 ans en Gironde, à 31 ans, il décide de partir.

a3138Son dernier challenge ce sera l’OM. Autour de Joseph Yegba Maya, ca tourne beaucoup, entre Hubert Gueniche, Jean-Pierre Invernizzi et lui. La saison marseillaise sera sans grand relief. Une élimination précoce en Coupe de France et une 4ème place en championnat, très très loin de St Etienne… Laurent est moins efficace et ne trouve que 3 fois le chemin des filets. Un peu décevant, il ne restera pas au club, barré par l’arrivée de Roger Magnusson… Fin de carrière en eau de boudin pour ce petit ailier au pied gauche dévastateur… Une sorte de Georges Bereta avant l’heure en fait…

Que devient Laurent Robuschi?

Après l’OM, Laurent Robuschi rentre chez lui. Il va trouver un poste d’entraineur joueur à Antibes, d’où il ne bougera plus. Il jouera tranquillement jusqu’en 1975, à 40 ans, avant de devenir entraineur du club temps plein…. L’aventure durera jusqu’en 1993, date à laquelle il fera prévaloir son droit à la retraite… De sa carrière d’entraineur, aucun temps fort, si ce n’est un 32ème de Coupe de France en 1985, perdu après prolongation contre Cannes 3-2.

Aujourd’hui, il vit toujours sur la Côte d’azur et coule des jours heureux…