Guy Lacombe

Milieu offensif ou attaquant caractériel, Guy Lacombe a roulé sa bosse dans une bonne partie du championnat de France : formé à Nantes, où il ne s’imposera jamais vraiment, il passera par Lens, Tours, Toulouse, Rennes, Lille et Cannes. Son grand fait d’arme, ce sont les JO de Los Angeles en 1984, avec une médaille d’or surprise à la clé…

La fiche de Guy Lacombe

08-Lacombe Panini RennesMoustache
13 juin 1955
Attaquant

Parcours en clubs :

 us_albi_3721.png,qitok=gWK3CfLQ.pagespeed.ce.TOoTs_13DW 1975 – 1976  US Albi
25x25xfc_nantes_941.png,qitok=UdYmrnAT.pagespeed.ic.DiqrbJKNo_ 1976 – 1979 FC Nantes
25x25xrc-lens_949.png.pagespeed.ic.A0FiNeLP6I  1979 – 1981   RC Lens
toursfc_950.png,qitok=uGKWsJDU.pagespeed.ce.StqUnWiF7F 1981 – 198  FC Tours
 25x25xtoulouse_fc_903.png,qitok=5AS5K9yr.pagespeed.ic.wV6J1qOrPJ 1983 – 1985  Toulouse FC
 stade-rennais_928.png,qitok=THAKn_jG.pagespeed.ce.KahqX9EAcy  1985 – nov 1986 Stade Rennais
 logo_losc_lille.svg_.png,qitok=JZ8a_BX7.pagespeed.ce.bQ6kBXG6uG  nov 1986 – 1987   Lille OSC
 as_cannes_2010_5488.png,qitok=p1wnield.pagespeed.ce.xL8odQ21Ds  1987 – 1989  AS Cannes

Palmarès de Guy Lacombe

  • 1977 : Champion de France (Nantes)
  • 1979 : Vainqueur de la Coupe de France (Nantes)
  • 1984 : Champion Olympique (France)

Biographie Guy Lacombe

Sa carrière en club

LacombeOriginaire de l’Aveyron, Guy Lacombe fait ses gammes à Villefranche sur Rouerge, sa ville natale, avant de rejoindre l’US Albi en 1975 où il va se révéler. Au terme de la saison, il est recruté par le FC Nantes. Sur les rives de la Loire, ses débuts sont difficiles. Joueur polyvalent, assez doué techniquement, vif et précis, il adu mal à se faire une place au sein de l’attaque des canaris. Barré devant par le trident Loïc Amisse – Eric Pécout – Bruno Baronchelli, il doit faire face à la concurrence d’un autre moustachu au milieu : Gilles Rampillon. Il ne dispute qu’une rencontre, qui lui permet tout de même d’inscrire son nom au palmarès, avec un titre de champion. Les départs de Robert Gadocha et Yves Triantafilos en 1977, lui offre une place de 12ème homme, qu’il va mettre à profit, jouant pas mal de rencontre, souvent comme remplaçant, avec 5 buts à la clé. Jean Vincent ne croit pas beaucoup à son avenir et recrute en conséquence Victor Trossero en 1979… ce qui le replace sur le banc… Il remportera une coupe de France cette saison là, mais ne disputera pas la finale contre Auxerre, que les canaris remportent 4-1 en prolongation, avec un triplé de Pécout.

urlTrop juste pour s’imposer à Nantes, il n’est pas retenu au terme de son contrat et part à Lens pour se relancer, dans un équipe plus à sa dimension. Chez les sang et or, c’est la valse de l’équipe, avec un changement d’entraineurs et 9 arrivées pour autant de départ. Guy est associé ne attaque à Pascal Françoise et François M’Pelé. Sa première saison est plutôt correcte, avec 6 buts. Lens termine en milieu de tableau. Il va confirmer la saison suivante, devenant un de ces bons attaquants de D1, pas forcément un grand buteur, mais un joueur solide, bon passeur. A l’été 1981, Jean Séraphin remplace Sowinski à la tête de l’équipe et ne fait pas vraiment confiance à Lacombe. Le bouillonnant aveyronnais va alors rebondir à Tours. C’est là qu’il va commencer à reculer, tant la concurrence est féroce devant. Entre l’intouchable Delio Onnis, Thierry Princet, Bernard Ferrigno, Jean-Philippe Dehon et Karim Maroc, Guy Lacombe vit assez bien dans cette équipe. Solde en championnat, Tours va faire un parcours exceptionnel en Coupe, ne se faisant éliminer qu’en demi-finale contre le PSG après une séance de tirs au but homérique. La saison suivante, Tours connaîtra le même destin en Coupe, avec une nouvelle défaite en demi, toujours face au PSG, mais de manière moins serrée. Mais surtout, le club descend en D2, après une défaite ne barrage contre Nîmes.

urlGuy Lacombe se relance à Toulouse où il va officier avec Laurent Roussey et Gérard Soler pour une 5ème place. Toujours aussi régulier, il fait partie de ces joueurs de clubs qui n’auront jamais connu l’honneur d’une sélection.. Pour constituer son équipe olympique, qui ne doit comporter que des joueurs à moins de 5 sélections, Henri Michel pense à lui. Sur la côte ouest, Guy Lacombe se régale et la France remporte à la surprise générale les JO, dominant 2-0 le Brésil en finale. Il marquera notamment en demi-finale, le but du 3-2 contre la Yougoslavie. Avec l’arrivée de Yannick Stopyra en 1984, Guy Lacombe va définitivement s’installer au milieu. Toulouse va vivre une saison compliquée. Comme à son habitude, après 2 ans, Guy quitte le club.

urlCet infatigable voyeur entame à 30 ans, le dernier virage de sa carrière. IL pose son sac à rennes, qui a une fâcheuse tendance à faire l’ascenseur durant les années 80. Dans une équipe dont le meilleur buteur s’appelle Mario Relmy et qui compte dans ses rangs un Patrice Rio en fin de carrière et quelques jeunes prometteurs comme Jocelyn Angloma ou Laurent Delamontagne, la lutte pour le maintien s’annonce rude. La recrue belge Eddy Voordeckers est un vrai flop, mais Rennes se sauve de justesse. La saison suivante, au bout de 2 mois, Guy Lacombe est poussé vers la sortie et prêté à Lille. Ca n’est jamais que son 7ème club. Arrivé début novembre, il va vivre une année sympathique, avec le duo belge Philippe Desmet – Erwin Vandenbergh. Non conservé à l’issue de son prêt, il part terminer sa carrière dans le sud de la France, à Cannes. Sous les ordres de Jean Fernandez, il a pour mission de transmettre son savoir à la jeune génération et notamment Zinédine Zidane. Guy ne jouera pas énormément sur la croisette, souvent comme remplaçant, au milieu d’autres joueurs en pré-retraite, comme les frères Vujovic Zlatko et Zoran, Jan Poortvliet, Boro Primorac, Félix Lacuesta… de quoi trouver la voie de la reconversion.

Que devient Guy Lacombe?

Au côté de Jean Fernandez à Cannes, Guy Lacombe va y apprendre le métier. Il entre ne charge du centre de formation à partir de 1990 et y restera 5 ans, faisant éclore de nombreux talents, comme Johan Micoud, Peter Luccin, Sébastien Frey, Patrick Vieira… Ce passé de formateur restera sa marque de fabrique, tout comme ses problèmes avec les « vieux », peut-être en raison de son passé de joueur, où il s’est suvent frotté aux cadres en fin de carrière… Son bon travail à la tête du centre finit par payer et en octobre 1995, il prend en main l’équipe première pour éviter al relégation. Il s’acquittera de la tâche pendant 2 ans

En 1998, il prend en main le TéFéCé mais cela va assez mal se passer. A la trêve, l’équipe est relégable et il est viré. 2 mois plus tard, il rebondit à Guingamp où il remplace Smerecki, parti au Havre. Le club est alors en D2. IL va tout d’abord assurer le maintien puis faire remonter le club en 2000. A Guingamp, ce seront ses meilleures années, réussissant à chaque fois le miracle du maintien, avec assez peu de moyen.

En 2002, il part pour Sochaux où il remplace jean Fernandez pour y poursuivre son œuvre. Il s’acquittera bien de sa tâche, puisque les doubistes atteignent la finale de la Coupe de la Ligue en 2003 et finissent 5ème. La saison suivante, ils remportent même la Coupe de La Ligue et terminent de nouveau 5ème. Mais déjà le ver est dans le fruit. Ainsi en février 2003, Guy Lacombe se fritte avec Mickaël Pagis, sorte de Cantona du pauvre au caractère bien trempé. Cette dispute provoquera le départ de ce dernier. Lacombe a alors le vent en poupe et est annoncé un peu partout. Il reste finalement à Sochaux, pour la saison de trop (10ème). En effet, si l’équipe joue plutôt bien, Guy cohabite de plus en plus mal avec l’homme fort de Peugeot, Jean-Claude Plessis et ses cigares. Arrivé en fin de contrat, Guy en reste là.

En réserve de la République, il attend patiemment son heure et rejoint le PSG en janvier 2005, pour remplacer Laurent Fournier. Le club de la capitale est alors à l’agonie. Son passage au PSG ne restera pas dans les annales sportives, malgré une victoire en Coupe de France en 2006 contre l’OM. En effet, de plus en plus intransigeant, malgré un niveau de jeu faiblard, il se fritte avec l’ensemble des cadres : Jérôme Rothen, Mario Yepes et bien sûr Vikash Dhorasoo, avec qui le courant n’est jamais passé. La brouille entre les 2 hommes ira jusqu’au licenciement du joueur. Le climat est de plus en plus irrespirable au Camp des Loges et Alain Cayzac finit par donner raison aux supporters qui réclament sa tête depuis de nombreux mois. Alors que Paris est au fond du gouffre, après une énième défaite, contre Valenciennes, il est débarqué le 15 janvier 2007.

Un temps consultant sur Canal+, Il trouve un poste en décembre 2007, à Rennes où il remplace Pierre Dréossi, pour une opération maintien réussie. Ironie de l’histoire, il y retrouve Pagis. Ilemmène le club à la 6ème place. La saison suivante, il va réussir le tour de force de mener rennes en finale de coupe de France, contre Guingamp, alors en D2. Alors qu’un premier trophée depuis 1971 tend les bras aux rennais, les rouges et noir perdent à la surprise générale… Son passage à rennes est lui aussi émaillée de quelques problèmes relationnels avec les vieux, comme Jérôme Leroy. Malgré cette réputation de moins en moins flatteuse, Monaco engage Lacombe en 2010. Le club de la Principauté mène depuis plusieurs années une politique à l’envers et a enfin trouvé la pierre ultime de son édifice. Pourtant, Lacombe va réussir à emmener le club en finale de Coupe de France ne 2010, finale perdue contre le PSG. Le grand n’importe quoi se poursuit avec un recrutement raté. Entre un effectif misérable, des querelles de palais à répétition et un entraineur qui refuse le dialogue, surtout avec les cadres, tous les ingrédients sont là.. Monaco est relagable quasiment toute la saison et Lacombe saute le 10 janvier 2011, après une élimination en 32ème de finale contre les amateurs de Chambéry. Monaco descendra en fin de saison…

Depuis le bon Moustache est au placard et entraine le FC Pole Emploi… Il se murmure qu’il est déjà en bisbille avec les chômeurs de plus de 30 ans.