Jean-Michel Ferri

Joueur emblématique des années 90 du FC Nantes, Jean-Michel Ferri et sa dégaine inégalable connaitra malheureusement une fin de carrière en eau de boudin, passant d’Istanbulspor à Liverpool avant de s’échouer à Sochaux.

La fiche de Jean-Michel Ferri

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7 février 1969
Milieu

Parcours en clubs :

25x25xfc_nantes_941.png,qitok=UdYmrnAT.pagespeed.ic.DiqrbJKNo_ 1987 – 1998 FC Nantes
Istanbulspor 1998 – nov 1998 Istanbulspor
liverpool_fc_884 dec 1998 – 1999 Liverpool FC
fc_sochaux_5515.png,qitok=zrPgd8Ha.pagespeed.ce.A9JJd_GPAm 1999 – 2000 FC Sochaux

Palmarès de Jean-Michel Ferri

  • Champion de France en 1995 (Nantes)

  • 5 sélections en équipe nationale

Biographie Jean-Michel Ferri

Sa carrière en club

9985-lshJean-Michel Ferri voit le jour en 1969, année historique, dans l’agglomération lyonnaise. Issu du quartier des Charréard à Vénissieux, il prend sa première licence au club avant d’être repéré par un club pas connu pour se planter lorsqu’il s’agit de juniors: le FC Nantes.

Jean-Mimi rejoint donc la colonie des espoirs du championnat de France. En compagnie de ses petits camarades Desailly, Deschamps, puis Loko, Pedros et Karembeu, pour ne citer qu’eux, il apprend sagement mais sûrement le métier. Il effectue ses premiers pas en D1 lors de la saison 87-88; il a alors 19 ans. Lancé par Jean-Claude Suaudeau, il devra toutefois patienter deux saisons dans l’ombre de Deschamps. Le départ de ce dernier à l’OM en 89-90 lui ouvre les portes du onze, qu’il ne quittera plus. Joueur régulier, de devoir même, il ne déçoit pas et casse la baraque dans son rôle de sentinelle devant la défense. Devenu capitaine des canaris, champion de France en 1995 après une saison extraordinaire, il est également appelé en équipe de France, avec laquelle il gagnera la fameuse « Coupe Kirin », à l’époque où l’EdF ne pouvait espérer mieux… Devenu un bon joueur du championnat de France, il se sent pousser des ailes et tente de s’offrir une expérience à l’étranger, mettant fin à une présence de onze saisons chez les Jaune et Vert…

urlA 30 ans, il a toutefois du mal à trouver un club de grand standing. C’est finalement à Istanbulspor, anonyme club turc, qu’il va poser ses valises en compagnie de Paolo Sergio Gralak, un éphémère bordelais. L’expérience est clairement un fiasco. Jean-Mi ne joue pas, et pour couronner le tout, le club est franchement mauvais. Aussi, en conflit ouvert avec ses dirigeants, il ne crache pas sur une offre venue d’Angleterre…

Après quatre mois en Turquie, Jean-Michel Ferri s’offre un séjour à Liverpool, chez les Reds. L’entraîneur est Gérard Houllier, qui tente des paris en relançant des francophones avec plus ou moins de réussite, comme Rigobert Song. Pour Jean-Mimi, disons-le tout de suite, c’est de nouveau un échec. Barré par Paul Ince et le tout jeune Steven Gerrard, il ne joue en tout et pour tout que deux matchs avec les Reds. Logiquement, à la fin de la saison, il n’est pas renouvelé…

nantes1993De retour en France, Jean-Michel Ferri se cherche un dernier challenge. Ce sera au FC Sochaux, en D2, qu’il trouvera chaussure à son pied. Enfin si l’on peut dire… En pleine déconfiture, le club est dans un marasme ambiant que l’entraîneur Jean Fernandez parvient presque à briser. Ceci dit, le club est en proie à des « affaires » puisqu’une procédure de licenciement est engagée à l’encontre de Christophe Chaintreuil qui, blessé, ne joue plus. Jean-Mi, lui, à du mal à se remettre dans le bain. Après une saison à cirer le banc, il n’arrive pas vraiment à retrouver son niveau, et au bout de sa première saison dans le Doubs, on lui fait gentiment comprendre qu’il serait bon de trouver un autre club… Mais le problème, c’est que plus personne ne veut de lui. Au final, l’affaire se règlera au tribunal, puisqu’aucune des deux parties ne souhaite y mettre du sien. Avec un telle histoire, Jean-Michel Ferri ne trouve pas de club, et préfère arrêter les dégâts en raccrochant les crampons à tout juste 31 ans…

Que devient Jean-Michel Ferri?

A l’aube des années 2000, et suite à son licenciement par le FC Sochaux, Jean-Michel disparaît durant quelque temps.

Il revient dans sa région d’origine en 2004, date à laquelle il devient directeur sportif du FC Feyzin, dans la périphérie lyonnaise, là où se trouvent les raffineries de pétrole.

Il y reste quelque temps, avant de devenir entraineur de la réserve de l’AS Minguettes en janvier 2009. Aux dernières nouvelles, il y est toujours…