Jean-François Larios

Né en Algérie, formé à Pau par le père de Jean-Michel Larqué, le jeune Jean-François Larios débarque chez les verts en 73. Il fait sas grands débuts chez les pros en 75 contre Strasbourg.

La fiche de Jean-François Larios

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27 août 1956
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Milieu
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 

Parcours en clubs :

 as-saint-etienne_910.png,qitok=d94hwmgx.pagespeed.ce.PGCbkTi3EL  1973 – 1977  AS Saint Etienne
 sc-bastia_11218.png,qitok=-aY8OIAJ.pagespeed.ce.7fxDj4nA1F  1977 – 1978  SC Bastia
 as-saint-etienne_910.png,qitok=d94hwmgx.pagespeed.ce.PGCbkTi3EL  1978 – dec 1982  AS Saint Etienne
 atletico-madrid_803.png,qitok=6tw5rlzu.pagespeed.ce.IEeA1mdlXT  jan 1983 – 1983  Atletico Madrid
 montreal_manic81_6703.png,qitok=XLAX47AO.pagespeed.ce.ns3eDnEXu9 1983 – sep 1983  Manic de Montréal
 neuchatel_xamax_893.png,qitok=_oXEcuWP.pagespeed.ce.-ZUNDZmVY2  sep 1983 – 1984   Neuchâtel Xamax
 olympique-lyonnais_742.png,qitok=sb3LGlhR.pagespeed.ce.IYQeOA5l6o  1984 – 1985 Olympique Lyonnais
 rc-strasbourg_4025.png,qitok=W24uC25b.pagespeed.ce.4vfAvCpTpC  1985 – 1986  RC Strasbourg
 ogc-nice.png,qitok=W8AfYWRF.pagespeed.ce.tjo4fM_bre  1986 – 1987  OGC Nice
 montpellier_hsc_936.png,qitok=WcBDfUBH.pagespeed.ce.r3nrNOHwbW  1987 – 1988  Montpellier HSC

Palmarès de Jean-François Larios

  • Finaliste de la Coupe d’Europe U.E.F.A. avec Bastia en 1978
  • Meilleur joueur de l’année 1980 élu par ses pairs et les journalistes
  • Champion de France avec l’A.S. Saint Etienne en 1981
  • Finaliste de la Coupe de France avec l’A.S. Saint Etienne en 1981 et 1982
  • 17 sélections en équipe nationale

Biographie Jean-François Larios

Sa carrière en club

CARL ZEISS IENA-BASTIANé en Algérie, formé à Pau par le père de Jean-Michel Larqué, le jeune Jean-François débarque chez les verts en 73. Il fait sas grands débuts chez les pros en 75 contre Strasbourg. Milieu perforateur et très technique, son physique de taureau l’aide à se faire une place dans l’effectif. Très prometteur, mais impatient, Larios réclame une place de titulaire mais c’est pas comme ça que ça se passe chez MacRocher. A l’été 77, il est donc prêté à Bastia en compagnie de Félix Lacuesta.

psv-eindhoven-bastiaCette saison là il explose littéralement. Les corses atteignent la finale de la Coupe UEFA et joue sur tous les fronts. Pierrick Hiard, Charles Orlanducci, Merry Krimau, Johnny Rep, Georges Franceschetti, la glorieuse épopée du Sporting réconcilie un temps l’île de beauté et la France. A l’issue de la saison, tandis que son pote Lacuesta reste en Corse, Larios rentre chez les verts.
Chargé de faire oublier Dominique Bathenay et Christian Synaeghel, lui qui avait été oublié de la liste pour l’Argentine, il va s’affirmer comme un des cadres de l’équipe il est donc naturellement appelé par Hidalgo à l’automne. Les verts retrouvent des couleurs et le recrutement de 79 laisse entrevoir une nouvelle ère de domination : Johnny Rep et Michel Platini rejoignent une équipe déjà solide « J’étais très content que Johnny Rep vienne, Johnny en plus à Bastia j’étais tout le temps avec lui. Que Michel Platini vienne, j’étais très satisfait pour l’équipe si ça pouvait apporter un plus a l’équipe. Moi au contraire, j’étais très content que l’équipe se renforce pour essayer de faire encore plus en Coupe d’Europe et dans le niveau français. ». Larios, au sommet de son art, est le garant du jeu stéphanois et il se murmure même que le grand Real Madrid souhaite le débaucher. Cette équipe trouvera son parachèvement avec le titre de 1981 et la finale perdue face à Bastia. La saison suivante révèlera l’affaire de la caisse noire qui marque le début de la fin pour St Etienne. Larios est cette fois du voyage en Espagne, même si le carré magique ne lui laisse pas de place. En effet, brouillé avec le sélectionneur bis (Platini) il doit ronger son frein. Cette brouille marque donc le début de la fin pour Larios, d’autant plus qu’en tant que bénéficiaire de la caisse noire, il est sur le devant de la scène. « Moi j’ai demandé à partir en 1982. En 82 j’avais Tottenham qui me prenait et ça c’est 82. Parce qu’après j’ai découvert une autre vérité quand je suis parti de Saint Etienne en 1983 et quand je vois Molowny, Roger Rocher a pris la proposition du Real Madrid sous le coude et a la place Real Madrid a pris Metgod parce qu’il ne m’a pas dit la vérité en 1980, en 80 je devais partir au Real Madrid je ne devais pas rester a Saint Etienne. Donc bien sur après j’ai eu des griefs surtout. Apres le reste Platini et moi on ne s’entendait plus et puis voila c’était la vie. Moi j’ai demande a partir, j’ai eu Paris Saint Germain après en 82, j’avais Tottenham, j’avais plein de clubs et c’est Robert Herbin qui m’a dit non je ne veux pas que tu partes. C’est pour cela que je suis reste. Autrement je serais parti. » Après le départ des cadres, Larios est promu capitaine de l’équipe « j’ai conseillé des gamins enfin j’appelle des gamins comme Thierry Oleksiak, Jean-Louis Zanon, Patrice Lestage qui étaient un peu rentrés l’année d’avant et après avec toutes les histoires de caisse noire et de tout j’étais trop dégoûté parce qu’il y a eu trop de problèmes internes et puis qu’après Robert Herbin a donne sa démission et après ce n’est pas que j’ai abandonne, je n’ai pas fui le bateau, je n’en pouvais plus quoi » mais finit par jeter l’éponge en janvier 83.

22505-zoomCommence une période d’errance pour Larios : Tottenham, le PSG, le Real, plus personne n’est là et il finit la saison avec L’Atletico Madrid. Pas de chance « je signe un contrat et je me pète le genou…je ne sais pas ce que j’ai au genou et a un entraînement je me pète le genou. Apres c’est galère ». Il prend tout le monde de cours en s’engageant au canada avec le Manic Montréal où il passe 3 mois avant de rentrer en Europe à Neuchâtel. « Pourquoi ? parce ce que cela faisait longtemps qu’ils me voulaient mais j’ai signe qu’une période de trois mois, donc en sortant de Madrid je me suis arrange pour signer a Montreal pour passer trois mois aux Etats Unis dans le Championnat Nord Américain et j’ai signe deux contrats en même temps avec l’accord des dirigeants suisses » Sans doute un désir d’argent plus qu’une ambition sportive. Handicapé par un problème récurrent au genou, le fruit de kilos superflus sans doute, il est réopéré. De retour en France il signe chez l’ennemi lyonnais où il retrouve notamment Félix Lacuesta, le tout entrainé par Herbin (en D2). Il enchaîne enfin les clubs à la recherche de je ne sais quoi : Strasbourg, ou il revient en forme en temps avant de sombrer avec le reste de l’équipe, Nice puis Montpellier « Après je suis a Nice, je finis 4eme du Championnat et on se fait éliminer en ¼ de finale de la Coupe de France contre Monaco. Je ne reste pas a Nice parce que dans les vestiaires…mais j’ai la franchise de la dire à Serafin, entraîneur de l’époque, parce que personne ne voulait parler devant le président et Santini et lui ai dit sans qu’on soit fâché, je lui ai dit : si Maradona vient jouer chez nous faites le jouer arrière gauche. Donc après ils ne m’ont pas gardé. Donc je suis parti a Montpellier, j’ai attendu, j’étais chômeur et puis ensuite j’ai fini a Montpellier tranquillement…. » Rideau pour l’enfant terrible, grande gueule, et tout ce qu’on veut.

Que devient Jean-François Larios ?

Sans doute beaucoup marqué par son expérience de joueur qui l’a vu prêté à Bastia alors qu’il voulait rejoindre Jean-Michel Larqué au PSG, l’affaire de la proposition du Real perdu dans le tiroir de Rocher et son départ avorté en 82, sans compter toutes ses embrouilles en fin de carrière, Larios est devenu agent de joueur.

Longtemps dans l’ombre son nom est ressorti au moment du procès des comptes de l’OM sous Tapie II. En février 2007, Larios est condamné à deux ans de prison avec sursis, 200.000 euros d’amende et une interdiction d’exercer pendant cinq ans la profession d’agent de joueurs suite au procès en appel des comptes de l’O.M., où Rolland Courbis et Robert Louis-Dreyfus, notamment, étaient impliqués. Poursuivi pour « faux, usage de faux, complicité et recel d’abus de biens sociaux« , commis lors des transferts des joueurs Kaba Diawara, Cyril Domoraud, et Rojas Mendoza, Larios s’est défendu comme il a pu : « Je suis le dindon de la farce. J’ai présenté les gens, après je n’ai rien vu ».En octobre dernier, cette peine fut « adoucie » en appel.(6 ans avec sursis assortis d’une amende de 50 000€, mais l’interdiction d’exercer le métier d’agent a été levée)