Redoutable buteur, Jacky vergnes n’a pas eu vraiment la carrière qu’il aurait mérité. Il a fait le bonheur d’équipe de milieu de tableau, qu’il a parfois emmené tout en haut, comme Nîmes, avec qui il a joué la coupe d’Europe où laval qu’il aidera à se maintenir en 1977. Souvent placé, jamais gagnant, son palmarès restera vierge malgré 194 en 420 matchs.
La fiche de Jacky Vergnes
Surnom : Jacky
Parcours en clubs :
1966 – 1968 | Montpellier HSC | |
1968 – 1970 | Red Star | |
1970 – Janv 1974 | Nîmes Olympique | |
Janv 1974 – 1975 | SC Bastia | |
1975 – 1976 | Stade de Reims | |
1976 – 1977 | Stade Lavallois | |
977 – Sept 1978 | RC Strasbourg | |
Sept 1978 – 1979 | Girondins de Bordeaux | |
1979 – 1982 | Montpellier HSC |
Palmarès de Jacky Vergnes
- 1981 : Vice-Champion de France de D2 (Montpellier).
- 1 sélection en équipe nationale
Biographie Jacky Vergnes
Sa carrière en club
Jacky Vergnes voit le jour à Magalas, dans l’Hérault et fait sa formation au SO Montpellier, l’ancêtre lointain du MHSC d’aujourd’hui. Il débute en D2 en 1966, à une époque où le championnat était fermé. Au sein d’une équipe médiocre, il peine à vraiment décoller, souvent déplacé sur l’aile, l’axe étant tenu par Henri Auge. Après 2 ans à galérer dans les tréfonds du classement, il rejoint le Red Star, qui évolue en D1. Là encore, il évolue comme ailier (remplaçant pour sa première saison), laissant le poste d’avant-centre à José Farias ou Philippe Le Donche. L’apprentissage est rude pour le Sudiste.
C’est Kader Firoud qui va avoir l’intelligence de le repositionner dans l’axe. Pourtant, Jacky n’avait pas un physique extraordinaire, mais il possédait cette rare qualité de sentir le jeu et d’être toujours là où il fallait quand il fallait. Flanqué de ses 2 roumains Ion Pircalab et Florea Voinea, Vergnes inscrit 27 buts durant la saison 1970-71, évoluant dans une 4-2-4 très offensif. Pied droit, pied gauche, tête, cul, genou, tout est bon a à prendre pour ce chasseur de but comme on en fait plus. Il hisse Nîmes aux portes du sacre suprême la saison suivante, terminant 2ème derrière un OM intouchable (doublé coupe-championnat pour les phocéens). A cette époque, son nom est même évoqué en équipe de France et il est essayé pour un match face à la Norvège durant lequel il marque d’un lob tout en finesse. Mais il ne sera jamais rappelé. C’est que par la suite, il va un peu baisser de pied. Auteur de 15 buts en 1973, il quitte précipitamment les crocos en janvier 1974, direction Bastia, dans un échange avec Marc Kanyan. Pas sûr que les nîmois aient gagné au change.
La greffe prend rapidement, notamment en coupe, où il inscrit 6 buts en 7 matchs. Une fois le maintien acquis, il va aider Bastia à retrouver un peu d’allant. Avec une belle 6ème place et une demi-finale de Coupe de France perdue contre St Etienne. Bien servi par Claude Papi, Georges Prost et Jacques Zimako, Jacky Vergnes fait figure de grand prédateur des années 70, mais il n’aura jamais vraiment l’opportunité de signer chez un gros bras du championnat.
Après avoir aidé Bastia, il retourne sur le continent et rejoint Reims. Au poste d’avant-centre, Carlos Bianchi est incontournable et vergnes est plus dans un rôle de joker de luxe, qui ne lui convient pas trop. Les ailes sont tenus par Richard Krawczyk et Santiago Santamaria et du coup, son temps de jeu n’est pas folichon. Il trouve tout de même 13 fois le chemin des filets, tout en jouant essentiellement des bouts de matchs. Forcément, il ne s’éternise pas en champagne et, homme d’honneur et de challenge, sans véritable autre ambition que de se faire plaisir, il accepte de filer un coup de main au Stade Lavallois.
Sympathique promu, les tangos sont promis à la descente, mais avec vergnes dans leur rang, ça va bien se passer. Il inscrit le premier but en D1 des lavallois face à Bastia. 18 autres suivront pour maintenir le club in extremis. C’est alors que Strasbourg, nouveau promu, vient le chercher. Pas bégueule, tel le Christ il dispense son amour du but à tous et ce n’est pas une question d’argent. Sous els ordres de Gilbert Gress], avec les [[Francis Piasecki, Albert Gemmrich, Joël Tanter, c’est bien plus que le maintien qui l’attend. Strasbourg termine à une surprenante 3ème place, pratiquant un jeu assez moche mais très efficace. C’est la fin du football romantique en Alsace. L’équipe change peu à l’intersaison mais Vergnes, concurrencé par Gemmrich, n’est pas très heureux. Il va se faire la malle en septembre 1978, direction Bordeaux. L’inspiration n’est pas des plus réussie car Strasbourg survolera le championnat cette saison là. Mais au moins, Jacky pourra avoir la satisfaction d’être le seul joueur à avoir inscrit un quadruplé au Parc des Princes (lors d’une victoire 5-2). Sa saison bordelaise n’est pas non plus un épanouissement personnel fou. Dans le système assez défensif de Luis Carniglia, il est en balance avec des Philippe Redon, André Tota… Meilleur buteur du club, à égalité avec l’excellent Momcilo Vukotic, il sera victime de l’arrivée de Bernard Lacombe et Albert Gemmrich la saison suivante dans un vaste chassé croisé durant le mercato estival. Bez a de grandes ambitions et vergnes incarne le passé.
Chassé de Bordeaux, il trouve refuge à Montpellier, avec al bande à Loulou Nicollin. Ce sont les dernières belles années, celles des barbecues, et des copains, En confiance, Vergnes prouve à tous qu’il vaut bien mieux qu’un second couteau de D2 sans argent. 25 pions dans la musette, et une demi-finale de Coupe de France, perdue contre Monaco. Il va même pousser le vice jusqu’à faire monter le club la saison suivante, scorant à 17 reprises. L’arrivée de Kader Firoud sur le banc aura su transfigurer cette équipe, qui n’aura pas beaucoup changé (du dégraissage essentiellement). Hélas pour Jacky, Montpellier est battu par Brest dans la lutte pour le titre de champion de D2. Parti trop tôt de Strasbourg ou de Reims, son palmarès restera vierge, un scandale au regard de son talent. A bout de souffle, il assiste de loin à la relégation montpelliéraine en 1982 et range définitivement les crampons.
Que devient Jacky Vergnes ?
Après sa carrière, on ne sait pas trop ce que Jacky vergnes a fait. On retrouve sa trace en 2010 où il a remis la coupe au vainqueur du tournoi de Futsal organisé tous les ans par le Gazelec Sportif gardois. Il doit probablement vivre dans la région et couler une retraite tranquille.
Excellent joueur. Stupide, incompréhensible et injuste ( pour ne pas dire dégueulasse) qu’il n’ait pas eu plus d’une sélection. Peut-être qu’avec lui nous aurions disputé la CM 1974. Ceci étant, vu les commentaires que les internationaux de l’époque ont fait à postériori sur les sélectionneurs du temps qui, selon eux, » entretenaient savamment le complexe d’infériorité de.l’edf et l’esprit de la loose » Jacky a peut-être échappé au pire au final…….Je lui souhaite le meilleur.
te rappelle tu de moi michel Bremond ne le 5 1 48 on sait conu a sete dans les annees 62a64 mon pere travaillais a la gare de sete je vis dans le yar une reponse de ta part me ferais le plus grand plaisir jai suivi toute ta cariere formidable