Wilmar Cabrera

Excellent attaquant uruguayen, artisan du renouveau de la Celeste au début des années avec les Francescoli, Wilmar Cabrera a pas mal bourlingué dans sa carrière, passant par la Colombie, la France, l’Espagne et le Mexique. Au final, il ne lui manque qu’un palmarès plus étoffé au regard de son talent.

En Bref

31 juillet 1959

Attaquant

Saison Club Nb matchs Nb buts
1980 – 1981
Nacional Montevideo
? ?
1981 – 1982
Nacional Montevideo
? ?
1982 – 1983
Nacional Montevideo
? ?
1983 – 1984
Millonarios Bogota
? ?
1984 – 1985
Valencia CF
26 11
1985 – 1986
Valencia CF
28 11
1986 – 1987
OGC Nice
27 7
1987 – 1988
Sporting Gijon
22 2
1988 – 1989
Textil Mandiyu
35 8
1989 – 1990
Club Necaxa
37 7
1990 – 1991
Nacional Montevideo
? ?
1991 – 1992
Nacional Montevideo
? ?
1992 – 1993
Huracan Buceo
? ?
1993 – 1994
Huracan Buceo
? ?
1994 – jan 1995
Rampla Juniors
? ?
jan 1995 – 1995
River Plate Montevideo
? ?
1995 – 1996
River Plate Montevideo
? ?
1996 – 1997
Juventud Las Piedras
? ?

  • 1980 –1983 :



    Nacional Montevideo
     

  • 1983 –
    1984 :



    Millonarios Bogota
     
  • 1984 –
    1986 :



    Valencia CF
     
  • 1986 –
    1987 :



    OGC Nice
     
  • 1987 –
    1988 :



    Sporting Gijon
     
  • 1988 –
    1989 :



    Textil Mandiyu
     
  • 1989 –
    1990 :



    Club Necaxa
     
  • 1990 –
    1992 :



    Nacional Montevideo
     
  • 1992 –
    1994 :



    Huracan Buceo
     
  • 1994 –
    jan 1995 :



    Rampla Juniors
     
  • jan 1995 –
    1996 :



    River Plate Montevideo
     
  • 1996 –
    1997 :



    Juventud Las Piedras
     

  • 1980 : Champion d’Uruguay (Nacional)
  • 1983 : Champion d’Uruguay, Vainqueur de la Copa Libertadores (Nacional)
  • 1983 : Vainqueur de la Copa America (Uruguay)
  • 1992 : Champion d’Uruguay (Nacional)
  • 26 sélections en équipe nationale

Sa vie, son oeuvre

Sa carrière en club

Originaire de Cerillos, WilmarCabrera est un pur produit du Club nacional, l’un des plus grands clubs d’Uruguay. Arrivé au club en 1977. Avant-centre redoutable, il devient la coqueluche des supporters et se révèle d’une belle efficacité. En 1980, il remporte le champion, mais surtout la Copa Libertadores, sacre ultime pour un joueur sud-américain. Le nacional glane également la Coupe intercontinentale en battant les anglais de Nottingham Forrest 1-0 (but de Waldemar Victorino).

Alors sur le toit du monde, Cabrera est appelé en sélection en 1983, année de son 2ème titre de champion d’Urugay. Avec la Celeste, alors en plein renouveau, il remporte la Copa America, dominant el Pérou en demi (Cabrera marque le but égalisateur à 1-1 lors du match retour, synonyme de qualification et en finale, les uruguayens battent le Brésil de Zico, Socrates et Roberto Dinamite. Le bon Wilmar restera en sélection jusqu’en 1986, le temps de participer à la Coupe du monde et son élimination en huitièmes face aux argentins, futurs vainqueurs (1-0). Entretemps, Cabrera a quitté son pays pour évoluer une saison aux milionarios Bogota avant de rejoindre le FC Valence en 1984. On aurait pu peser à des difficultés d’adaptation mais finalement non. Il trouve rapidement ses marques et inscrit 11 buts pour sa première saison. La seconde sera du même tonneau, avec 11 pions également. Malheureusement, il est le seul à évoluer à son niveau puisqu’après une première saison difficile, le club est rétrogradé en D2.

Après sa coupe du monde, Cabrera quitte donc l’Espagne pour la France et débarque ainsi à Nice où il est associé en attaque à Philippe N’Dioro et Marc Pascal. Tête de gondole du recrutement azuréen, il va avérer quelque peu décevant (7 buts seulement, ce qui en fait le meilleur buteur de son équipe d’une unité devant Fabrice Mège. En dépit de joueurs de qualité comme Jean-Paul Bernad, Pierre Dréossi, Carlos Curbelo, Joël Henry et Jean-François Larios, Nice termine dans le ventre mou du championnat. L’ambiance est assez moyenne dans le vestiaire et l’urugauyen sera poussé vers la sortie avec l’arrivée sur le banc de Nenad Bjekovic qui va jouer la carte yougoslave (Milos Djelmas et Marco Elsner).

Cabrera retourne en Espagne, au Sporting Gijon où il aura beaucoup de mal à s’intégrer. En manque d’efficacité (2 buts) il perd sa place et ne s’éternise pas chez les rojiblancos. Il rentre en Amérique du Sud, au Textil Mandiyu avant de filer au Mexique, à Necaxa. Son retour aux sources lui est bénéfique et il retrouve une relative efficacité. Malheureusement, cela ne lui permet pas de réintégrer la sélection nationale qui dispute le mondial 90 sans lui.

A 30 ans passés, il revient au Nacional où il apporte son expérience et gagne un 4ème titre de champion d’Uruguay en 1992. Amorçant alors sa fin de carrière, il va continuer à jouer pour le plaisir, dans des clubs plus modestes : Huracán Buceo de 92 à 94, Ramplas Junior avant de passer à River Plate, pas le club argentin, mais la version low cost de montevideo. Il finit en 1997, à 38 ans à la Juventud de la Piedras.

Que devient-il ?

En parallèle d’une activité footbalistique de fin de carrière, Wilmar Cabrera prépare l’avenir, s’occupant des jeunes de River Plate (toujours uruguayen) avant d’en devenir entraineur principal (1997-98).

Après un passage dans le staff du Nacional en 2000, il entraine El Tanque Sisley de 2001 à 2004. Il n’y remportera rien. De retour au Nacional, il s’occupe des jeunes avant de partir en Equateur en 2005 où il restera 2 ans, s’occupant de 3 clubs (Nacional, deportivo Quito et DU de Loja).

Depuis 2008, il travaille au sein de la Fédération Uruguayenne.