Rémy Vogel

Alsacien au nom allemand, c’est tout naturellement au Racing que Rémy Vogel va disputer la plus grande partie de sa carrière. Milieu de terrain défensif à ses débuts, il disputera avec le Racing plus de 250 matches au plus haut niveau, connaissant les honneurs du titre de champion en 1979.

En Bref

26 novembre 1960


Milieu

Saison Club Nb matchs Nb buts
1977 – 1978
RC Strasbourg
0 0
1978 – 1979
RC Strasbourg
4 0
1979 – 1980
RC Strasbourg
2 0
1980 – 1981
RC Strasbourg
34 0
1981 – 1982
RC Strasbourg
38 1
1982 – 1983
RC Strasbourg
32 3
1983 – 1984
RC Strasbourg
28 1
1984 – 1985
RC Strasbourg
37 0
1985 – 1986
RC Strasbourg
32 2
1986 – 1987
RC Strasbourg
27 0
1987 – 1988
AS Monaco
34 0
1988 – 1989
AS Monaco
21 0
1989 – 1990
AS Monaco
15 0

  • 1977 –1987 :

    RC Strasbourg
  • 1987 –
    1990 :



    AS Monaco

  • Champion – Division 1 en 1979 (RC Strasbourg)
  • Champion – Division 1 en 1988 (Monaco)
  • Demi-finaliste – Coupe des Coupes en 1990 (Monaco)
  • 336 matches en D1-D2 pour 7 buts
  • 1 sélection en équipe nationale

Sa vie, son oeuvre

Sa carrière en club

Alsacien au nom allemand, c’est tout naturellement au Racing que Rémy va disputer la plus grande partie de sa carrière. Milieu de terrain défensif à ses débuts, il disputera avec le Racing plus de 250 matches au plus haut niveau, connaissant les honneurs du titre de champion en 1979. Agé de 19 ans lors du titre, il deviendra un titulaire indiscutable la saison suivante sous les ordres de Raymond Hild puis de Roger Lemerre, évoluant en numéro 6 à l’ancienne puis au poste de stoppeur. Joueur de club par excellence, sa longévité et son état d’esprit seront loués par les supporters, faisant de lui le capitaine courage du Racing lors des années « vaches maigres » du club alsacien.

En 1987, Arsène Wenger, qu’il avait côtoyé de très près en Alsace, est promu entraîneur de l’AS Monaco. Rémy est appelé sur le Rocher. L’équipe de l’époque est composée des les stars britanniques Glenn Hoddle et Mark Hateley. Les moyens financiers ont été déployés par le Prince Rainier pour former une équipe solide, autour des tauliers : Marcel Dib, Jean-Luc Ettori, Luc Sonor et Claude Puel, afin de bringuer un troisième titre en 10 ans pour ce club sans public.

Le record d’affluence à Louis II sera d’ailleurs battu lors de cette saison 1987-1988 : 10.000 personnes.

Cette saison sera couronnée d’un titre tout de même, le deuxième pour l’exemplaire Rémy Vogel (10 ans après), désormais définitivement descendu en défense centrale. Rémy sent de plus en plus le spectre de la fin de carrière poindre dans les ruelles cossues de la Principauté.

Lors de cette saison en forme de consécration, Vogel connut son unique cape en équipe de France lors d’un nul arraché à Moscou pour les éliminatoires de l’Euro 88.

En 1990, alors qu’il joue de moins en moins, Rémy décide de ranger les crampons au fond du garage. Après plus de 10 ans au plus haut niveau, c’en est fini.

Rémy Vogel restera dans l’histoire au Panthéon des mono-sélectionnés en équipe de France.

Que devient-il ?

Aucune idée…. afterfoot mène l’enquête.
En tout état de cause, il ne s’agit pas du père de Johan Vogel, ancien milieu de terrain du PSV.

Il parait qu’il est aujourd’hui handicapé suite à des blessures et aurait du mal marcher. Il vit toujours en Alsace.