En Bref
Saison | Club | Nb matchs | Nb buts |
---|---|---|---|
1977 – 1978 | Valenciennes Anzin FC |
25 | 2 |
1978 – 1979 | Valenciennes Anzin FC |
37 | 2 |
1979 – 1980 | Olympique de Marseille |
36 | 4 |
1980 – 1981 | FC Metz |
32 | 12 |
1981 – 1982 | FC Metz |
33 | 4 |
1982 – 1983 | RC Lens |
37 | 9 |
1983 – 1984 | RC Lens |
35 | 1 |
1984 – 1985 | RC Paris |
30 | 3 |
1985 – 1986 | Lille OSC |
26 | 2 |
1986 – 1987 | AS Nancy Lorraine |
29 | 3 |
1987 – 1988 | AS Nancy Lorraine |
34 | 2 |
1988 – 1989 | FC Tours |
??? | ??? |
1989 – 1990 | FC Tours |
22 | 1 |
1990 – 1991 | US Joué-les-Tours |
? | ? |
1991 – 1992 | FC Melun |
? | ? |
- 1977 –1979 :
Valenciennes Anzin FC - 1979 –
1980 :
Olympique de Marseille - 1980 –
1982 :
FC Metz - 1982 –
1984 :
RC Lens - 1984 –
1985 :
RC Paris - 1985 –
1986 :
Lille OSC - 1986 –
1988 :
AS Nancy Lorraine - 1988 –
1990 :
FC Tours - 1990 –
1991 :
US Joué-les-Tours - 1991 –
1992 :
FC Melun
- Aucun
Sa vie, son oeuvre
Philippe Piette est né en 1958 à Beugnies dans le Nord. Epris de football, il fera son apprentissage dans des petits clubs de sa région natale et un jour il se fera remarquer par des recruteurs de Valenciennes qu’ils lui proposeront de rejoindre leur centre de formation. Ainsi à l’âge de quinze ans, Philippe débarquera à Valenciennes où il finira d’apprendre les ficelles du métier et lorsqu’il intègrera l’effectif professionnel aux entraînements il côtoiera des joueurs comme Christian Delachet, Bruno Metsu, Pierre Neubert, Ivica Osim, Didier Six et Bruno Zaremba. Le coach nordiste, Jean-Pierre Destrumelle, lancera Piette lors de la saison 77/78 en même temps que deux autres jeunes du club, Benoît Tihy et Noureddine Kourichi et le natif de Beugnies participera plus à l’exercice que ses deux collègues en disputant 25 matchs et surtout en marquant ses deux premiers buts au plus haut niveau et aura beaucoup contribué au maintien du club en le classant quatorzième du championnat avec seulement un point d’avance sur le rival lensois. Avec le renfort d’un certain Roger Milla, Piette, qui fera une année complète en jouant 37 rencontres pour deux buts, et ses coéquipiers croyaient passer une année assez tranquille et ce fut carrément le contraire car Valenciennes se battra toute la saison 78/79 pour ne pas tomber dans la zone rouge et finalement ils termineront à la 18ème place et ne joueront pas le match de barrage grâce au refus de Gueugnon de monter en D1 sauvant ainsi leur peau.
Avec deux bonnes saisons au compteur, Philippe sera très sollicité pendant l’été 1979 et ce sera finalement l’Olympique de Marseille qui remportera le pompon. Même entouré de coéquipiers renommés tels que Didier Six, Marc Berdoll, Lahzamin Temine, Robert Buigues, Anders Linderoth, Roland Gransart, Victor Zvunka et Marius Trésor, l’ancien valenciennois ( il fera un exercice avec 36 matchs pour quatre buts ) et l’O.M vivront un championnat 79/80 très pénible et de ce fait finiront 19ème sur vingt synonyme de descente en seconde division.
Voulant rester jouer en D1, ce sera Metz qui sautera sur l’occasion et dès sa première année Philippe fera une énorme saison 80/81 en marquant douze buts ( son meilleur total durant sa carrière ) en 32 matchs et classera son club à une honorable neuvième place. Par contre même avec un bel effectif ( Michel Ettore, Philippe Thys, Philippe Mahut, Branco Tucak, Vincent Bracigliano, Christian Synaeghel, Jean-Paul Bernad, Philippe Hinschberger) la saison 81/82 sera très éprouvante pour les nerfs car les messins sauveront leur peau in-extrémis en terminant à la 17ème place avec seulement deux points d’avance sur l’ancien club de Piette, Valenciennes.
Et là il décidera de repartir dans son Nord natal mais ce sera à Lens et non à Valenciennes. Et avec des coéquipiers comme François Brisson, Hervé Flak, Daniel Krawczyk, Daniel Leclercq, Didier Sénac, Philippe Vercruysse et Daniel Xuereb, Piette (Qui réalisera une nouvelle bonne saison avec neuf buts de marqués.) et les Sang et Or réaliseront une étonnante saison 82/83 pour finir à une excellente quatrième place synonyme de qualification européenne. La saison 83/84 sera moyenne en championnat car Lens terminera à une triste treizième place mais par contre en coupe UEFA Philippe ( qui connaitra ses premiers européens ) et ses coéquipiers feront un beau parcours jusqu’en huitièmes de finale où ils chuteront contre les belges d’Anderlecht.
Pendant l’été 1984, l’ancien messin se laissera attirer par les sirènes parisiennes plus précisément par le RC Paris tout frais promu en D1. Et là il pensait qu’avec un effectif assez riche ( Philippe Mahut, Benoît Tihy, Alim Ben Mabrouck, Rabah Madjer, Eugène Ekéké et Victor Zvunka qui deviendra coach en cours de saison ) le maintien serait atteint assez facilement mais cela ne se passera pas du tout comme ça car les résultats ne suivront pas et les parisiens termineront bons derniers du championnat 84/85 synonyme de redescente à l’échelon inférieur.
Et voilà que Piette partira de nouveau dans le Nord et cette fois-ci ce sera à Lille où avec les Boro Primorac, Gérard Soler, Kim Vilfort, Philippe Périlleux, Noureddine Kourichi et Cie, il fera une saison 85/86 assez bonne en positionnant les Dogues en milieu de tableau ( dixième ) assurant leur maintien.
Mais au bout d’un an, il reprendra son baluchon pour retourner en Lorraine et cette fois-ci ce sera du côté de Nancy. Il rejoindra un groupe déjà bien étoffé ( Albert Cartier, Didier Casini, Louis Marcialis, Eric Martin, Didier Philippe, François Zahoui, David Zitelli ) mais rien ne se passera correctement car les résultats ne suivront pas du tout et le club lorrain s’enfoncera dans les profondeurs du championnat pour terminer finalement 19ème de l’exercice 86/87 synonyme de relégation en D2. Et Piette ne partira pas vers d’autres horizons en voulant rester évoluer en seconde division pour tenter de faire remonter Nancy en D1 immédiatement. Et avec les renforts de Pascal Zaremba et de Vladimir Petrovic, l’ancien lillois et tous ses coéquipiers failliront réussir car ils termineront cinquième de leur groupe avec sept points de retard sur la dernière place qualificative pour les barrages.
Et là à trente ans, Philippe prendra une décision qui en surprendra plus d’un car au lieu de rester à Nancy pour disputer le championnat de D2, il quittera la Lorraine pour évoluer en D3 avec le FC Tours. Et avec l’aide de joueurs du calibre d’Eric Pécout, Pierre Vermeulen et Jean-Marc Adjovi-Boco, l’ancien nancéien réussira de faire remonter le club tourangeau en seconde division juste un an après l’avoir quittée. La saison 89/90 verra Piette et ses collègues réussir à maintenir Tours en D2 en le classant quatorzième avec trois points d’avance sur le premier relégable, Lorient.
Et pendant l’été 1990, Philippe décidera d’aller jouer dans les divisions inférieures au lieu de rester en seconde division. Et c’est comme cela qu’on verra l’ancien tourangeau apporter son vécu et ce qu’il lui reste comme jus dans les jambes à divers petits clubs tels que Joué-lès-Tours, Melun, Saint-Hilaire-sur-Helpe et Avesnes-sur-Helpe et ce jusqu’en 1999 c’est-à-dire qu’à plus de quarante il décidera de ranger ses crampons pour de bon. Philippe aura eu une bonne petite carrière mais aurait pu mieux faire si il avait eu plus d’ambition. Un peu de regret tout de même.
Après sa retraite, Philippe voulait devenir entraîneur mais ne sera jamais appelé pour prendre en main une équipe de garçons alors quand on lui proposera de coacher une équipe féminine il ne réfléchira pas longtemps car il avait envie de travailler et en plus comme il dira lui-même c’était tout de même un club de première division. Et l’aventure durera jusqu’en 2011 date à laquelle Piette n’aura plus la motivation de continuer car pour lui il arrivait à la fin d’un cycle. Et depuis, il recharge ses batteries jusqu’à une nouvelle proposition.