Philippe Périlleux

Philippe Périlleux était un de ces joueurs qu’on ne se souvient pas de trop mais lorsqu’il était sur un terrain, son travail ne passait pas inaperçu. Et sur une saison, il jouait chaque saison une trentaine de matchs malgré la forte concurrence qu’il y avait pour son poste et lorsqu’il était absent pour un match, cela se voyait fortement. En un mot, un bon joueur de club.

En Bref

16 Septembre 1963


Milieu

Saison Club Nb matchs Nb buts
1982 – 1983
Valenciennes Anzin FC
26 1
1983 – 1984
Valenciennes Anzin FC
32 1
1984 – 1985
Lille OSC
26 1
1985 – 1986
Lille OSC
26 0
1986 – 1987
Lille OSC
36 2
1987 – 1988
Lille OSC
32 3
1988 – 1989
Lille OSC
37 2
1989 – 1990
Lille OSC
38 9
1990 – 1991
Lille OSC
32 4
1991 – 1992
Montpellier HSC
29 3
1992 – 1993
Montpellier HSC
34 2
1993 – 1994
Montpellier HSC
35 1
1994 – 1995
Montpellier HSC
14 0
1995 – 1996
Lille OSC
18 0
1996 – 1997
USL Dunkerque
??? ???

  • 1982 –1984 :



    Valenciennes Anzin FC
     

  • 1984 –
    1991 :



    Lille OSC
     
  • 1991 –
    1995 :



    Montpellier HSC
     
  • 1995 –
    1996 :



    Lille OSC
     
  • 1996 –
    1997 :



    USL Dunkerque
     

  • 1994 : Finaliste de la coupe de France (Montpellier).

Sa vie, son oeuvre

Sa carrière en club

Philippe Périlleux est né en 1963 à Origny -Sainte-Benoite dans l’Aisne. Il a appris l’essentiel du football dans sa région natale et en 1981 lorsqu’il joue un match avec la sélection de son département contre la réserve de Valenciennes, il fut repéré par l’organisateur du match qui alla parler de Philippe à Mr Démont qui travaillait pour Valenciennes. Ce dernier lui proposa d’intégrer le centre de formation du club où pour Périlleux la première année fut difficile car il avait du mal à allier le sportif et le scolaire. La saison 82/83 fut l’année où il signa son contrat stagiaire avec tout de même 26 matchs avec l’équipe première en seconde division. La saison 83/84 sera l’année où Périlleux passera professionnel et jouera pratiquement tous les matchs de l’exercice et comme il dit lui-même : il a bien profité de l’expérience des anciens que ce soit sur et en dehors du terrain.

Après sa première saison pleine, Philippe s’est fait tout de même remarqué et deux clubs se sont manifestés, Lens et Lille. Et c’est chez les Dogues qu’il choisit d’aller pour progresser mais surtout parce que le club jouait en première division. La saison 84/85, où Périlleux jouera quand même 26 matchs, ne sera pas trop facile en championnat car le LOSC terminera à la quinzième place mais l’aventure en coupe de France relèvera un peu le niveau de leur saison. Car Philippe et les Noureddine Kourichi, Dusan Savic, Boro Primorac, Bernard Bureau et Eric Péan atteindront les demi-finales qu’ils perdront contre le futur vainqueur de l’épreuve, le Monaco de Dominique Bijotat et Philippe Tibeuf. De 1985 à 1989, Philippe va être un titulaire indiscutable au milieu de terrain lillois malgré la concurrence des Stéphane et Pascal Plancque, Jocelyn Angloma, Alain Fiard et Jacob Friis-Hansen. Et pendant ces quatre saisons, le classement du club lillois va être ainsi : 85/86 : dixième, 86/87 : quatorzième, 87/88 : onzième, 88/89 : huitième. La saison 89/90 verra Périlleux au plus haut sommet de sa forme car cette année là il ne manquera aucun match mais Lille a eu du mal toute la saison car le club nordiste terminera à la 17ème place. La saison 90/91 qui sera la dernière de Philippe dans le Nord verra l’ex valenciennois et ses compères Eric Assadourian, Jean-Luc Buisine, Jean-Claude Nadon et François Brisson réalisaient une excellente en terminant sixième du championnat et loupant de deux points les places européennes.

Après sept ans passé dans le Nord, Philippe décida de changer d’air et opta pour le Sud et Montpellier alors que plusieurs clubs s’intéressaient à lui mais le discours du président Nicollin et aussi le côté familial du club sudiste ont été les points positifs pour que Philippe prenne sa décision en faveur de Montpellier. Et comme disait Périlleux à l’époque où il choisit sa nouvelle destination : « Etant nordiste, j’ai voulu tenté le Sud avec une mentalité différente et au meilleur climat. » Pour sa première saison héraultaise (91/92), Philippe jouera 29 matchs et participera amplement à la bonne sixième place en championnat du club grâce notamment aux quatorze buts de Fabrice Divert. La saison 92/93 verra s’installer Gérard Gili sur le banc comme entraîneur et arriver Aliocha Asanovic comme principale recrue et le club montpellierain finira dixième et atteindra les quarts de finale de la coupe de France et Philippe comme à son habitude jouera sa trentaine de matchs. La saison 93/94 verra Périlleux jouer 35 matchs et terminer avec Montpellier à la septième place mais surtout avec les Jérôme Bonnissel, Thierry Laurey, Michel Der Zakarian, Bruno Carotti et Bruno Alicarte, il atteindra la finale de la coupe de France mais tout ce beau monde là la perdra contre l’AJ Auxerre d’Alain Goma, Christophe Cocard et Pascal Vahirua. Et la saison 94/95 sera très difficile car le club terminera à la 17ème place (avec en cours de saison le changement d’entraîneur, Gérard Gili par Michel Mézy) et Philippe ne jouera que quatorze matchs et depuis le début de sa carrière c’est le plus mauvais total de matchs dans une saison.

Pour la saison 95/96, Périlleux revient à Lille où il ne jouera que 18 matchs avant de laisser sa place à un petit jeune plein d’avenir, un certain Antoine Sibierski, préféré par l’entraîneur, Jean-Michel Cavalli.

Pour la saison 96/97, Philippe partira en National pour jouer avec Dunkerque, entraîné par Alex Dupont et à la fin de cette saison là il raccrochera ses crampons à l’âge de 34 ans.

Sélection :
Philippe a été sélectionné en Espoir, Militaires et en France A’ mais jamais en A car comme il dit lui-même, il lui manquait un petit quelque chose (la chance ou le fait de jouer dans un club plus huppé).

Que devient-il ?

Après sa retraite, il est retourné à Montpellier où on lui a proposé un poste d’éducateur de jeunes et après quelques années il s’est occupé des quatorze ans Fédéraux.
Et depuis, il gère avec Stéphane Blondeau, un ex pro aussi, un complexe de football en salle «  le temple du foot «  à Orléans.