Patrice Monteilh

Patrice Monteilh était un milieu de terrain fin et très élégant et qui évoluait sur le côté gauche du terrain. Recruté à 17 ans par Lyon où il n’arrivera jamais à percer, il faudra qu’il s’en aille à Rouen pour pouvoir montrer toutes les qualités qu’il possédait et pourra ainsi faire une belle petite carrière en D1 (en plus de l’équipe normande il évoluera au Havre et à Lens) avant d’aller la finir aux échelons inférieurs.
Patrice Monteilh

En Bref

16 Décembre 1960

Milieu

Saison Club Nb matchs Nb buts
1977 – 1978
Olympique Lyonnais
0 0
1978 – 1979
ES La Rochelle
??? ???
1979 – 1980
Olympique Lyonnais
20 0
1980 – 1981
Olympique Lyonnais
0 0
1981 – 1982
Olympique Lyonnais
5 1
1982 – 1983
FC Rouen
36 1
1983 – 1984
FC Rouen
34 0
1984 – 1985
FC Rouen
30 1
1985 – 1986
Le Havre AC
37 1
1986 – 1987
Le Havre AC
33 2
1987 – 1988
Le Havre AC
19 2
1988 – 1989
RC Lens
25 1
1989 – 1990
RC Lens
24 0
1990 – 1991
RC Lens
0 0
1991 – 1992
CS Louhans Cuiseaux
31 4
1992 – 1993
CS Louhans Cuiseaux
29 2
1993 – 1994
CS Louhans Cuiseaux
??? ???
1994 – 1995
Besançon RC
??? ???
1995 – 1996
FC Rouen
??? ???
1996 – 1997
FC Rouen
??? ???

  • 1977 –1978 :



    Olympique Lyonnais
     

  • 1978 –
    1979 :



    ES La Rochelle
     
  • 1979 –
    1982 :



    Olympique Lyonnais
     
  • 1982 –
    1985 :



    FC Rouen
     
  • 1985 –
    1988 :



    Le Havre AC
     
  • 1988 –
    1991 :



    RC Lens
     
  • 1991 –
    1994 :



    CS Louhans Cuiseaux
     
  • 1994 –
    1995 :



    Besançon RC
     
  • 1995 –
    1997 :



    FC Rouen
     

  • Néant.

Sa vie, son oeuvre

Sa carrière en club

Patrice Monteilh est né en 1960 à Talence en Gironde. Epris de football il prendra sa première licence à neuf ans du côté de Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher ) et y restera jusqu’à ses douze ans car à cause d’un nouveau déménagement de ses parents il signera à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime). Il y évoluera jusqu’à ses 17 ans date à laquelle les dirigeants de l’Olympique Lyonnais le remarqueront et le recruteront pour la saison 77/78. Mais Patrice ne fera aucune apparition avec le groupe professionnel car il sera mis à la disposition de l’équipe réserve.

Pour la saison 78/79 les dirigeants lyonnais le prêteront à l’ES La Rochelle, qui évoluait en D3, afin qu’il acquît de l’expérience mais surtout du temps de jeu.

Revenu chez les Gones pour l’exercice 79/80, le coach Aimé Jacquet l’utilisera vingt fois en championnat (il disputera également deux rencontres en coupe de France où il inscrira son premier but en professionnel ) où les rhodaniens se battront tout l’exercice pour éviter la zone de relégation et finalement ils termineront à la 18ème position synonyme de disputer le barrage de relégation afin de sauver leur place parmi l’élite. Et ce duel pour leur survie se passera contre Avignon et les lyonnais ne le rateront pas car ils gagneront 8-4 sur les deux matchs (victoire six à zéro à l’aller et défaite quatre à deux au retour) et de ce fait évolueront encore en D1 pour le prochain championnat. Par contre pour la saison 80/81 Monteilh n’apparaîtra pas une seule fois sur une feuille de match de toute l’année car le nouvel entraîneur Jean-Pierre Destrumelle préférait utiliser des joueurs plus expérimentés tels que Serge Chiesa, Daniel Lubin, Karim Maroc et voire Daniel Xuereb. Même avec les départs de Xuereb et Maroc, le girondin de naissance ne jouera pas plus car les trois coachs qui se succéderont sur le banc lyonnais lors de cet exercice (Destrumelle, Vladimir Kovacevic et Robert Herbin) lui préféreront Albert Emon et voire Gerardo Giannetta. Alors Patrice ne disputera que cinq matchs pour le championnat 81/82 et en profitera quand même pour inscrire son premier but en D1 et avec ses maigres statistiques lui permettront de participer au maintien de son club qui terminera seizième au classement avec deux petits points d’avance sur Valenciennes qui devait jouer le barrage de relégation.

Même avec le peu de matchs joués en D1, le FC Rouen, qui venait d’accéder à l’élite, misera sur lui afin de renforcer l’équipe normande pour pouvoir jouer le maintien le plus vite possible. L’ancien lyonnais arrivera en Normandie en même temps que Daniel Alberto, Thierry Princet, Pascal Raspollini, Joël Tanter, Djamel Tlemçani et Alain Larvaron et même avec toutes ces recrues les Diables Rouges vivront une saison 82/83 très délicate à cause des résultats décevants (surtout à l’extérieur) mais arriveront quand même à se maintenir en finissant à la seizième position grâce au petit point d’avance qu’ils avaient sur le 18ème, le FC Tours. Malgré cette difficile année Monteilh fera au niveau personnel un exercice plein en matchs disputés (36 au total ) en tant que soutien des attaquants (Raspollini et Jean-François Beltramini) mais avec seulement un petit but d’inscrit. En parallèle du championnat, Patrice et ses coéquipiers trouveront un petit rayon de satisfaction en coupe de France où les normands atteindront les quarts de finale qu’ils perdront 2-1 sur les deux matchs contre Lille (défaite 2-0 à l’aller et victoire 1-0 au retour qui ne sera pas suffisante pour la qualification ). Même renforcé par Gilles Gallou, Cyriaque Didaux et Philippe Redon, Monteilh et Rouen se battront une nouvelle fois pour éviter les trois dernières places (malgré des victoires à domicile contre des équipes comme Bordeaux, Monaco, Auxerre, Nantes, Sochaux et Nancy) et arriveront à se maintenir en terminant quatorzième du championnat 83/84 avec quatre points d’avance sur Saint-Etienne, le 18ème. Même avec l’apport du danois Jens Jorn Bertelsen, la saison 84/85 sera catastrophique (au niveau sportif et aussi avec des tensions en interne ) pour l’ancien lyonnais et ses coéquipiers et de ce fait les Diables Rouges s’enfonceront tout doucement dans la zone rouge mais réussiront à se classer à la 18ème place synonyme de disputer le barrage de relégation. Et ce dernier se jouera contre le Stade Rennais et après avoir gagné 1-0 en Bretagne, Rouen perdra sur le même score chez eux et ce sera une séance aux tirs aux buts, qui sera dramatique pour les normands (perdue sept à six ), qui leur fera perdre leur place parmi l’élite.

Voulant rester parmi l’élite, il quittera les Diables Rouges pour s’engager avec le promu havrais et il arrivera dans le club doyen du football français en même temps que Merry Krimau, Yannick Guillochon, Robert Sab et Christian Zajakowski afin d’essayer d’assurer son maintien le plus aisément possible. Mais même avec un bel effectif (en plus des recrues faut rajouter Alain Casanova, Noël Vidot, Tedj Bensaoula, Robert Llorens, Philippe Prieur et quelques autres ) le HAC vivra une saison 85/86 très pénible mais arrivera à se maintenir in-extrémis en finissant 17ème ex-æquo avec Toulon et Nancy mais ce seront les lorrains qui disputeront le barrage de relégation à cause de leur plus mauvaise différence de buts. Ouf car Patrice était à deux doigts de rejouer sa survie parmi l’élite pour la seconde année consécutive. Pour la saison 86/87 le coach Didier Notheaux donnera son accord pour renforcer son équipe avec le recrutement de joueurs expérimentés comme Pascal Zaremba, Fabrice Picot, Ladislav Visek et Boycho Velichkov mais malgré ces recrues Monteilh et Le Havre vivront la même année que la précédente en jouant avec la peur de finir parmi les trois dernières places mais réussiront encore une fois à sauver leur peau parmi l’élite en terminant à la 17ème position avec un tout petit point qui les séparaient de Sochaux devant disputer le barrage de relégation. Même renforcés par Bruno Baronchelli, Joël Tiéhi, Frédéric Meyrieu, Krystof Frankowski, Jean-Roch Testa, Jacky Bonnevay, Jan Fiala et Thierry Moreau, la saison 87/88 sera la copie conforme des autres années voire pire car Patrice (en plus perdra un peu sa place de titulaire et de ce fait il ne disputera que 19 matchs pour deux buts ) et l’équipe normande termineront bons derniers au classement avec seulement 27 points de gagnés (huit victoires, onze nuls et 19 défaites ) et ce qui vaudra dire que Le Havre participera au prochain exercice de seconde division.

Ne voulant pas couler en D2 avec le navire havrais l’ancien rouennais trouvera refuge au RC Lens pour toujours évoluer en première division. Même en effectuant un énorme recrutement (Jean-Luc Le Magueresse, Jean-Marc Furlan, Cyril Makanaky, Christian Zajakowski , Blaz Sliskovic , Thierry Rabat et Philippe Avenet en plus de Monteilh) les Sangs et Ors réaliseront un championnat 88/89 cauchemardesque et même avec un changement d’entraîneur (Jean Parisseaux par Arnold Sowinski) rien ne sauvera le club artois de la relégation car finalement il terminera cancre de la D1 avec seulement 17 points dans leur escarcelle (trois victoires, huit nuls et 27 défaites ). Une saison à vite oublier. Et là au lieu d’abandonner le Racing Patrice y restera afin d’essayer de le faire remonter aussi sec parmi l’élite. Après le départ de plusieurs cadres l’ancien havrais deviendra un leader de Lens au même titre des Victor Piturca, Patrice Garande, Francis Gillot, Tudorel Stoica et Jean-Pierre Mottet et tous ces joueurs là auront la mission d’emmener dans leur sillage leurs jeunes coéquipiers (Jacky Canosi, Jean-Guy Wallemme, Eric Sikora, Cyrille Magnier, Roger Boli et bien d’autres) afin de terminer dans les trois premières places afin d’accéder à la D1 directement ou de disputer les barrages pour y parvenir. Mais le championnat 89/90 commencera pas trop bien ce qui vaudra à l’entraîneur Philippe Redon de perdre son poste au mois d’Octobre 1989 pour être remplacé par Marcel Husson. Mais même avec ce changement de coach l’objectif remontée immédiate ne sera pas atteint car Monteilh et ses partenaires ne termineront qu’à la huitième position mais quand même à à sept point du troisième synonyme de jouer le match de pré-barrages. Pour la saison 90/91 Monteilh ne disputera qu’un seul match pour un but et ce sera en coupe de France car en championnat le nouveau coach Arnaud Dos Santos préférait utiliser en milieu de terrain les recrues Mustapha El-Haddaoui, Robbie Slater voire Pascal Peltier et le jeune Pierre Laigle issu de la réserve lensoise. Alors de ce fait Patrice vivra le bon exercice des Sangs et Ors du banc de touche mais surtout des tribunes et ainsi il verra ses coéquipiers terminer deuxième de leur groupe à cinq points du Havre. Cette position leur vaudra de disputer les barrages mais après avoir battu Valenciennes en pré-barrages et Strasbourg en barrage ils caleront contre Toulouse pour le match D1-D2 (4-0 à l’aller pour le Téfécé et 1-0 pour le Racing au retour ) mais les lensois accéderont quand même à l’élite grâce à la rétrogradation administrative des Girondins de Bordeaux.

Voulant vite oublier cette saison pratiquement blanche, Patrice s’engagera avec Louhans-Cuiseaux qui évoluait en D2. Et là il réalisera une saison 91/92 parfaite en disputant 31 matchs pour quatre buts et avec l’aide des Guillaume Warmuz, Oumar Dieng, Eric Boniface, Olivier Baudry, Georges Tournay et Fabrice Vandeputte, il emmènera son club à une surprenante quatrième place loupant d’un seul point la troisième synonyme de disputer le match de pré-barrages. Cette année là l’ancien lensois a repris goût au football. La saison 92/93 ne sera pas du même calibre car Monteilh et ses partenaires ne finiront qu’à la douzième place du groupe A mais seront tout de même relégué en National 1 car pour le prochain championnat de D2 ce sera une unique poules de 22 clubs au lieu de deux groupes de 18 équipes. L’ancien havrais restera évoluer au troisième échelon du football français mais ne réussira pas à faire remonter son club en seconde division car Louhans-Cuiseaux ne terminera le championnat 93/94 qu’à la sixième position à quatre points de la seconde place synonyme d’accompagner le premier en D2.

Après trois années passées en Saône-et-Loire Patrice ralliera le Doubs pour s’engager avec Besançon mais restera toujours à évoluer en National 1. Mais même entouré de joueurs d’expérience comme Franck N’Dioro et Ryszard Tarasiewicz, il ne pourra pas mieux faire qu’une quinzième place dans le groupe B de l’exercice de National 1 94/95.

Après une seule saison dans le club bisontin Monteilh repartira dans son club de cœur, le FC Rouen, qui évoluait en National 2,afin d’essayer de faire remonter le club normand à un bien meilleur niveau. Sous les ordres d’un jeune entraîneur nommé Laurent Roussey, Patrice et les Diables Rouges ne réussiront pas à accéder au National 1 à la fin de la saison 95/96 et après avoir été dans le haut du classement le plupart du temps de l’exercice 96/97, ils perdront des places en fin de parcours (loupant de nouveau la montée ) et connaîtront d’autres problèmes plus dramatiques (mort du capitaine Alexandre Bès d’un arrêt cardiaque au cours de l’échauffement précédant le dernier match de l’année et apparition de nouvelles difficultés financières importantes ). Et ce sera sur cet échec que Monteilh décidera à presque 37 ans de mettre un terme à sa carrière professionnelle qui aurait pu être un brin meilleure.

Que devient-il ?

Dès sa retraite prise Patrice restera au sein du FC Rouen pour devenir le coach des moins de 17 ans Nationaux et il occupera ce poste pendant trois ans (1997 à 200).

Pendant l’été 2000 Monteilh partira sur l’île de Maurice pour prendre les rênes du club de Moka qui venait tout juste d’être fondé. Pour sa première saison en D1 mauricienne, l’ancien joueur de Rouen et sa troupe créeront l’exploit de remporter le championnat 00/01 et ainsi deviendront les premiers champions de Maurice de l’ère de la régionalisation après avoir survolé l’exercice de la tête et des épaules. Et Patrice arrivera même à emmener son équipe jusqu’aux finales de la coupe de la République et de Maurice qu’elle perdra toutes les deux. La saison 01/02 verra Monteilh et ses joueurs faire un beau parcours en coupe de la CAF mais seront incapable de conserver leur titre de champion.

Après deux belles années sur l’île de Maurice l’ancien havrais reviendra en France et prendra les commandes de l’UF Mâcon et il restera à ce poste pendant quatre saisons (de 2002 à 2006) et arrivera même à remporter le championnat de DH de Bourgogne en 2003.

Pendant l’été 2006 il s’engagera avec Le Havre pour devenir l’entraîneur-adjoint de l’équipe de CFA 2.
Ensuite il deviendra entraîneur-adjoint de l’équipe première jusqu’en Novembre 2012 date à laquelle Christophe Revault deviendra le coach de l’équipe normande et en prenant ce poste il prendra de nouveaux adjoints. Pendant toutes les années qu’il sera adjoint Patrice secondera tout à tour Jean-Marc Nobilo (avec qui il remportera le championnat de D2 07/08), Frédéric Hantz et Cédric Daury.

Alors depuis Novembre 2012 Patrice a la tâche d’observer les adversaires du HAC et d’épauler Bernard Pascual à la cellule de recrutement..

Photos

Monteilh avec Lens.

Monteilh avec Lens.

Monteilh au Havre.

Monteilh au Havre.

Monteilh avec Le Havre.

Monteilh avec Le Havre.

Monteilh avec Rouen.

Monteilh avec Rouen.

Monteilh avec Lyon.

Monteilh avec Lyon.

Monteilh avec Lens.
Monteilh au Havre.
Monteilh avec Le Havre.
Monteilh avec Rouen.
Monteilh avec Lyon.