Pascal Françoise

Qui se souvient de Pascal Françoise. Pourtant il a été un bon attaquant de première et seconde division et qui était très apprécié par ses entraîneurs pour son jeu de tête et surtout pour son engagement du début jusqu’à la fin d’une rencontre. Tout au long de sa carrière il aura tout de même inscrit 84 buts en 447 matchs de haut niveau mais à partir de 1986 lorsqu’il sera transféré à Saint-Etienne il redescendra d’un cran pour évoluer comme milieu défensif.

En Bref

28 Février 1958

Attaquant

Saison Club Nb matchs Nb buts
1976 – 1977
RC Lens
31 11
1977 – 1978
RC Lens
31 9
1978 – 1979
RC Lens
28 18
1979 – 1980
RC Lens
28 6
1980 – 1981
RC Lens
34 9
1981 – 1982
Lille OSC
32 6
1982 – 1983
Lille OSC
32 7
1983 – 1984
OGC Nice
31 9
1984 – 1985
OGC Nice
30 1
1985 – 1986
OGC Nice
37 0
1986 – 1987
AS Saint Etienne
30 1
1987 – 1988
AS Saint Etienne
22 0
1988 – 1989
AS Saint Etienne
11 0
1989 – 1990
Le Havre AC
27 3
1990 – 1991
Le Havre AC
14 3
1991 – 1992
Bourges Football 18
29 1

  • 1976 –1981 :



    RC Lens
     

  • 1981 –
    1983 :



    Lille OSC
     
  • 1983 –
    1986 :



    OGC Nice
     
  • 1986 –
    1989 :



    AS Saint Etienne
     
  • 1989 –
    1991 :



    Le Havre AC
     
  • 1991 –
    1992 :



    Bourges Football 18
     

  • 1991 : Champion de France de D2 (Le Havre)

Sa vie, son oeuvre

Sa carrière en club

Pascal Françoise est né en 1958 à Caen dans le Calvados. Passionné de football, ce sera tout naturellement qu’il intégrera le centre de formation du SM Caen mais après avoir gravi touts les échelons au sein du club normand il ne réussira jamais à incorporer l’équipe fanion qui évoluait en D2.

Alors lorsque les dirigeants lensois viendront lui proposer de rejoindre leur équipe et surtout avec l’envie d’évoluer en première division le caennais de naissance ne refusera pas cette belle offre et comme il n’avait rien à perdre il foncera tête baissée. Et là pour la saison 76/77, le coach Arnold Sowinski lui fera confiance en l’intégrant dans son onze type et Pascal disputera 31 rencontres et surtout inscrira onze buts pour sa première année au plus haut niveau. Et en plus il ne regrettera jamais d’être venu dans le Nord car avec les Daniel Leclercq, Jean-Pierre Tempet, Hervé Flak, Jean-Marie Elie, Farès Bousdira, Robert Sab et Robert Llorens, il finira à la seconde place du championnat avec neuf de retard sur le champion nantais et de ce fait il disputera la coupe UEFA l’année suivante. Pour la saison 77/78, Pascal formera un trio d’attaque assez efficace avec Joaquim Marx et Didier Six mais cela ne sera pas suffisant car les résultats plutôt négatifs enfonceront le RC Lens dans les abîmes du classement et n’arrivera jamais à s’en extirper et de ce fait les Sangs et Ors termineront à la 18ème place synonyme de relégation en D2 car ils avaient une moins bonne différence de buts que le 17ème, l’Olympique Lyonnais. Par contre Françoise connaîtra ses premiers matchs européens (six en tout et ce sera les seuls pendant sa carrière) pendant la coupe UEFA où Lens ira jusqu’en huitième de finale et qui sera battu par les allemands de Magdebourg (au tour précédent Pascal et ses coéquipiers créeront un exploit en éliminant la Lazio de Rome surtout en gagnant le math retour par six buts à zéro). La saison 78/79 verra Pascal faire un exercice phénoménal en D2 car il terminera à la sixième position au classement des buteurs avec ses 18 buts (le meilleur total de sa carrière) à quand même six buts de la meilleure gâchette, le brestois Patrick Martet. Les pions inscrits par l’ancien caennais serviront amplement à la bonne saison des nordistes qui termineront second de leur groupe à trois points du premier, le Stade Brestois. Françoise et les Didier Sénac, Robert Sab, Francis Peltier, Michel Joly et Cie battront Avignon pour le match entre deuxième et ensuite se déferont du Paris FC pour le barrage D1-D2 et de ce fait retrouveront l’élite juste un an après l’avoir quittée. Avec les renforts d’Yves Ehrlacher, Guy Lacombe et Daniel Alberto, Pascal et les Sangs et Ors feront une honnête saison 79/80 pour un promu et se maintiendront avec une marge de neuf points d’avance sur Lyon qui devait jouer sa survie au barrage de relégation. La saison 80/81 sera un peu plus difficile pour Pascal et ses potes (c’est toujours plus dur pour un promu le second exercice) car ils n’assureront leur maintien qu’avec trois petits d’avance sur le club devant jouer le barrage de relégation, Tours (Lens terminera à la treizième place).

Voulant changer d’air après cinq années passées à Lens, Pascal n’ira pas loin car il s’engagera chez le voisin lillois, le grand ennemi des Sangs et Ors. Même entouré de joueurs comme Slavoljub Muslin, Eric Péan, Pierre Dréossi et Jean-François Domergue, l’ancien lensois et les Dogues joueront le maintien toute la saison 81/82 et termineront finalement à la quatorzième place avec seulement quatre petits points d’avance sur Valenciennes qui devait disputer le barrage de relégation. Même associé en attaque avec Albert Gemmrich pour la saison 82/83, Françoise vivra la même situation que l’année précédente en jouant le maintien et positionnera son club à la treizième place avec trois points d’avance les séparant de la 18ème place synonyme de barrage de relégation.

Pendant l’été 1983, Pascal quittera le Nord pour rallier la Côte d’Azur et plus précisément Nice qui évoluait en D2 et qui cherchait des joueurs d’expérience pour essayer de jouer la montée en D1. Les places en attaque seront partagées entre l’ancien lillois, Gilbert Marguerite, Guy Mengual et Thomas Larsson et au bout du compte Françoise disputera 31 rencontres pour neuf buts d’inscrits. Les Aiglons feront une excellente saison 83/84 en terminant second de leur groupe et de ce fait joueront le match de pré-barrages contre Le Havre qu’ils sortiront vainqueurs mais perdront la rencontre de barrage contre le RC Paris. En plus de Mengual, Marguerite et Larsson, l’ancien caennais verra arriver Jorge Dominguez (qui marquera 28 buts lors de cet exercice) et Albert Gemmrich pour postuler au sein de l’attaque azuréenne pour la saison 84/85 et malgré toute cette concurrence Pascal totalisera trente matchs pour un but. Et avec les Eric Castagnino, Mustapha Dahleb, Carlos Curbelo et tous les autres, il emmènera Nice à la première place de leur groupe synonyme d’accession en D1 mais par contre ne gagnera pas le match des champions disputé contre Le Havre. Avec des recrues comme Jocelyn Rico et Jean-Paul Bernad, Françoise et les Aiglons se classeront à la huitième place assurant ainsi leur maintien avec six points (c’était pas énorme) d’avance sur Nancy le club devant jouer le barrage de relégation.

Tenté par le projet du promu stéphanois, Pascal quittera Nice pour s’engager dans le Forez et ce sera là que le coach Henryk Kasperczak décidera de descendre l’ancien niçois au milieu de terrain pour le faire évoluer en sentinelle devant la défense. La saison 86/87 sera très difficile pour le promu mais par contre Pascal s’adaptera parfaitement à son nouveau poste et avec ses coéquipiers arrivera à maintenir les Verts parmi l’élite en terminant seizième avec seulement deux petits points d’avance sur Sochaux qui devait disputer le barrage de relégation. Par contre la saison 87/88 sera bien meilleure car avec l’aide des Mustapha El-Haddaoui, Philippe Tibeuf, Patrice Garande, John Sivebaek et Jean Castaneda, Pascal et les Verts termineront à une surprenante quatrième place loupant de trois points la dernière place qualificative pour la coupe UEFA. La saison 88/89 sera pénible pour Françoise car il ne jouera que onze matchs de tout l’exercice (pour cause de blessure ou choix du coach Robert Herbin qui préférait Pierre Haon) et verra plus du banc ou des tribunes son équipe terminer à la quatorzième place assurant ainsi le maintien du club.

Voulant vite oublier sa dernière saison stéphanoise, Pascal s’engagera avec Le Havre pour évoluer en D2. Il retrouvera le plaisir de jouer en disputant 27 matchs pour trois buts et surtout avec les Philippe Mahut, Pascal Malbeaux, Thierry Moreau, Bruno Roux et Philippe Prieur, il manquera pas grand-chose pour réussir à accéder à l’élite car Pascal et Le Havre termineront cinquième de leur groupe à seulement un point de la troisième place synonyme de jouer le match de pré-barrage. La saison 90/91 sera formidable car l’équipe normande terminera premier de leur groupe synonyme de montée en D1 mais ne sera pas sacrée championne de D2 car elle perdra le match des champions contre le Nîmes Olympique. Mais cette année là Pascal ne sera pas un titulaire indiscutable car il sera mis en concurrence avec André Kana-Biyik, François Quilan, Thierry Moreau et Bohuslav Keler mais participera tout de même à quatorze rencontres et trois buts de marqués pour cette magnifique saison.

Alors voulant encore disputer une saison complète, l’ancien stéphanois ne suivra pas l’équipe havraise en première division et de ce fait restera en D2 pour s’engager avec Bourges. Et là il disputera 29 rencontres pour un but et montrera lors de cette saison 91/92 qu’il avait encore du coffre et qu’il pouvait exercer de grands services pour son équipe. Et avec les Philippe Prieur et Guy Clavelloux il réussira à maintenir son club en D2 en le positionnant huitième avec une grande marge de onze points sur le premier relégable, Orléans. Et ce sera sur cette magnifique année au niveau de ses statistiques que Pascal décidera de ranger ses crampons à plus de 34 ans après une honorable carrière.

Que devient-il ?

Après sa retraite prise en 1992, Pascal commencera sa carrière de coach que pour la saison 06/07 au sein de l’équipe de St-Jean D’Angély dans la Charente-Maritime.

La saison suivante il sera aux commandes de Bernay situé dans l’Eure.

Aujourd’hui aux dernières nouvelles il sera à la tête de l’Entente Sportive Benevent Marsac avec laquelle il aurait remporté de nombreux titres amateurs.