En Bref
Saison | Club | Nb matchs | Nb buts |
---|---|---|---|
1967 – 1968 | Partizan Belgrade |
2 | 0 |
1968 – 1969 | Partizan Belgrade |
15 | 8 |
1969 – 1970 | Partizan Belgrade |
29 | 6 |
1970 – 1971 | Partizan Belgrade |
32 | 10 |
1971 – 1972 | Partizan Belgrade |
26 | 3 |
1972 – 1973 | Partizan Belgrade |
29 | 11 |
1973 – 1974 | Partizan Belgrade |
30 | 7 |
1974 – 1975 | Partizan Belgrade |
27 | 14 |
1975 – 1976 | Partizan Belgrade |
33 | 7 |
1976 – 1977 | Partizan Belgrade |
0 | 0 |
1977 – 1978 | Partizan Belgrade |
34 | 11 |
1978 – 1979 | Girondins de Bordeaux |
36 | 8 |
1979 – 1980 | Partizan Belgrade |
24 | 5 |
1980 – 1981 | Partizan Belgrade |
24 | 6 |
1981 – 1982 | Partizan Belgrade |
30 | 9 |
1982 – 1983 | Partizan Belgrade |
32 | 5 |
1983 – 1984 | Partizan Belgrade |
28 | 8 |
- 1967 –1978 :
Partizan Belgrade - 1978 –
1979 :
Girondins de Bordeaux - 1979 –
1984 :
Partizan Belgrade
- 1976 : Champion de Yougoslavie (Partizan)
- 1978 : Champion de Yougoslavie (Partizan)
- 1983 : Champion de Yougoslavie (Partizan)
- 14 sélections en équipe nationale
Sa vie, son oeuvre
Des Momcilo Vukotic, le football yougoslave en a produit à la pelle tout au long des années 60, 70 et 80. Le 2 juin 1950, nait le petit Moca à Belgrade. Sa trajectoire est classique, avec une formation au Partizan et des premiers pas en équipe première à 17 ans. La technique est sûre pour ce joueur élancé et vif, qui rapidement devient un des maîtres à jouer d’une équipe qui sur le papier a fière allure : Ivan Curkovic, Milan Damjanovic, Ljubomir Mihajlovic, Mane Bajic, Nenad Bjekovic, la liste est longue… Pourtant, malgré la pléiade d’internationaux, le Partizan ne remporte rien, à la lutte avec l’Etoile Rouge de Dzajic ou d’autres clubs comète (Split, Mostar, Sarajevo…). Titulaire indiscutable, Vukotic se révèle également un buteur adroit et attire l’attention du sélectionneur. Plusieurs fois appelé, il est finalement aligné pour son premier match international contre l’Italie et une défaite 3-1 où il sera l’unique buteur de son équipe. Il marquera également pour son 2ème match, contre la Norvège, comptant pour les qualif pour la Coupe du monde 74… Mais à son poste de meneur de jeu, dans une 4-3-3, la concurrence est très rude, avec des Stanislas Karasi, Jovan Acimovic, Ilija Petkovic et d’autres. Vukotic n’est pas retenu pour la Coupe du monde où la Yougoslavie ne brillera guère…
Finalement, c’est du club que le salut viendra. Après une saison 74-75 de haute volée (14 buts pour lui), Vukotic est enfin récompensé en 1976 avec un titre de champion, grâce à la doublette Nikolic – Bjekovic. Enfin installé en équipe nationale depuis l’exil de Karasi à Lille, Vukotic participe cette année-là à l’Euro 1976. Après avoir sorti la Suède et la Norvège ne Poule, les yougoslaves éliminent le pays de Galles en quart. Organisateur du tournoi final, ils se font sortir par la RFA 4-2, après avoir mené 2-0 au bout de 30 minutes. Un triplé de Dieter Muller leur sera fatal.
Après cette déconvenue, Vukotic part faire l’armée et passe la saison 76-77 loin des terrains. Son retour est gagnant puisque le Partizan remporte un nouveau titre de champion avec une nouvelle génération (Nenad Stojkovic, Nikica Klincarski, Zvonko Zivkovic…). En parallèle, Vukotic et les siens échoueront à qualifier la Yougoslavie pour la Coupe du Monde 1978, ce qui sonnera le glas de sa carrière international, après un dernier match en octobre contre L’Espagne. .
C’est à cette époque que Momcilo Vukotic tente l’exil et rejoint la France. Il pose ses valises à Bordeaux où son statut de joueur libre intéresse le nouveau Président Claude Bez. Il forme un joli milieu de terrain avec Raymond Camus et Alain Giresse, enfant du pays. Avec 8 unités à son compteur en 39 apparitions, Vukotic est une des satisfactions de la saison bordelaise. Les marines et blanc, qui jusque-là jouaient souvent le maintien, rêvèrent d’Europe une bonne partie de la saison avant de s’écrouler sur la fin. Pourtant, Vukotic ne va pas s’éterniser sur à l’embouchure de la Garonne. EN difficulté financières, le serbe est renvoyé dans son pays d’origine…
Il revient donc au Partizan et va encore porter les couleurs du club pendant 5 ans. Le club voit l’éclosion de jeunes talents comme Milos Djelmas, Dragan Mance et Vukotic, du haut de ses 30 ans et plus fait figure de patriarche… Au crépuscule de sa carrière, il remportera un dernier titre de champion de Yougoslavie, en 1983, avant de raccrocher la saison suivante.
Une fois les crampons rangés au fond du placard, Vukotic se tourne vers une carrière d’entraineur. Longtemps formateur dans son club de cœur, il prend l’équipe première en 1988, mais son expérience ne passera pas la saison.
Il s’engage alors avec le Panionios en Grèce où il reste 3 ans (89-92). Après un Passage à Limassol, à Chypre, durant la guerre (92-94), il poursuit son tour de Chypre avec 2 saisons au Nea Salamis au bon lait de brebisse (équipe de Famagouste). puis entraine pendant 3 ans l’Ethnikos Achna, autre club chypriote (1996-1999).
Après 2 années sabbatiques, il franchit le cap en devenant sélectionneur ed Chypre, (2001 -2003) mais l’échec à la qualification pour l’Euro 2004 a raison de son avenir.
Après un éphémère passage en Roumanie, il retourne en Grèce où il va s’occuper successivement du PAOK, de Levadiakos et enfin du Panserraikos.
Depuis 2001, il est retourné au Partizan où il est directeur du Centre de Formation.