En Bref
Saison | Club | Nb matchs | Nb buts |
---|---|---|---|
1956 – 1957 | FK Proleter Zrenjanin |
? | ? |
1957 – 1958 | FK Proleter Zrenjanin |
? | ? |
1958 – dec 1958 | FK Proleter Zrenjanin |
? | ? |
jan 1959 – 1959 | Partizan Belgrade |
10 | 7 |
1959 – 1960 | Partizan Belgrade |
22 | 10 |
1960 – 1961 | Partizan Belgrade |
21 | 14 |
1961 – 1962 | Partizan Belgrade |
21 | 7 |
1962 – 1963 | Partizan Belgrade |
25 | 16 |
1963 – 1964 | Partizan Belgrade |
20 | 4 |
1964 – 1965 | Partizan Belgrade |
24 | 15 |
1965 – 1966 | Partizan Belgrade |
5 | 1 |
1966 – 1967 | Standard de Liège |
22 | 9 |
1967 – 1968 | Standard de Liège |
14 | 2 |
1968 – 1969 | Standard de Liège |
23 | 5 |
1969 – 1970 | Standard de Liège |
25 | 17 |
1970 – 1971 | Stade de Reims |
36 | 14 |
1971 – 1972 | Stade de Reims |
16 | 3 |
1972 – 1973 | Stade de Reims |
3 | 1 |
- 1956 –dec 1958 :
FK Proleter Zrenjanin - jan 1959 –
1966 :
Partizan Belgrade - 1966 –
1970 :
Standard de Liège - 1970 –
1973 :
Stade de Reims
- 1960 : Champion Olympique, Finaliste de l’Euro (Yougoslavie)
- 1961 : Champion de Yougoslavie (Partizan)
- 19621 : Champion de Yougoslavie (Partizan)
- 1963 : Champion de Yougoslavie (Partizan)
- 1965 : Champion de Yougoslavie (Partizan)
- 1966 : Finaliste de la Coupe d’Europe des Clubs champions (Partizan)
- 1967 : Vainqueur de la Coupe de Belgique (Standard Liège)
- 1969 : Champion de Belgique (Standard Liège)
- 1970 : Champion de Belgique (Standard Liège)
- 51 sélections en équipe nationale
Sa vie, son oeuvre
Originaire du petit village bosnien de Melesevci, dans la banlieue de Bosansko Grahovo, Milan Galic fait ses débuts footballistiques au Proleter Zrenjanin. Attaquant au physique insignifiant, avec 1,73m pour 70kg, il se révèle un redoutable buteur, avec un instinct de sang froid. Très jeune, il fait des étincelles avec le Proleter et à 20 ans tout juste, le Partizan le fait venir au mois de janvier 1959. En 10 apparitions, il plante 7 buts !! C’est suffisant pour être appelé en équipe nationale, qu’il va fréquenter pendant 6 ans, jusqu’à son départ de Yougoslavie.
Avec le Partizan, il va surfer sur la vague du succès, enchaînant es titres. Champion 3 fois de suite, en 1960, 61, et 62, il empile les buts comme des perles. Cette époque dorée se poursuit également en sélection. Avec la Yougoslavie, il participe à l’épopée du premier Euro, qui se déroule en France. . Il ouvre d’ailleurs la marque en demi-finale contre la France dès la 11ème. Les yougoslaves s’imposent 5-4, après avoir été menés 4-2 à la 75ème. En finale, contre l’URSS, c’est encore lui qui ouvre le score juste avant la pause. Ce sera insuffisant pour remporter la victoire. Quelques semaines plus tard, ces mêmes yougoslaves seront champion olympique. 2 ans plus tard, les yougoslaves s’illustreront encore lors de la Coupe du monde au Chili. Malgré une défaite en poule contre l’URSS, ils atteignent les demis, après avoir éliminé l’Allemagne en quart. La Tchécoslovaquie de Masopust est la plus forte. La petite finale, contre les chiliens est perdue à l’ultime minute. La carrière internationale de Galic s’achèvera en 1965, après 51 matchs et 37 buts, lors d’une défaite décisive à Paris contre la France en vue de la qualification pour la Coupe du monde 1965 (1-0, buts de Philippe Gondet.
De nouveau champion en 1965, Le Partizan va s’illustre sur la scène européenne la saison suivante. Le premier tour, contre le FC Nantes est une formalité. Vainqueurs 2-0 à l’aller, les yougoslaves rapportent un bon nul 2-2 au retour. Tombeur du Werder au 2ème tour, les joueurs du Partizan vont réaliser un véritable exploit en quart. Sur la pelouse du Sparta Prague, ils se font étriller 4-1, mais grâce à un 5-0 au retour, ils effacent la contre-performance de l’aller. En demi, ils éliminent le Manchester de George Best. La finale, contre le Real Madrid, sera très serrée. A la 55ème, grâce à Velibor Vasovic, les joueurs du Partizan prennent l’avantage, mais en 5 minutes, ils vont s’effondrer, encaissant 2 buts par Amancio (70ème) et Serena (75).
Reconnu internationalement, Milan Galic voit enfin s’ouvrir la frontière. Il quitte donc son pays (et du même coup la sélection) et rejoint le Standard Liège, un des grands clubs de Belgique. Son apport est immédiat, avec 9 buts en 22 matchs et une victoire ne Coupe de Belgique. Handicapé par des blessures, il passe à côté de la saison 67-68 (2 buts pour 14 apparitions). Son retour est fracassant avec un titre de Champion de Belgique, acquis de haute lutte en 1969, grâce également à la comète hongrois Antal Nagy. La saison suivante, le Standard conserve son bien. Galic, malgré ses 32 ans, est alors au sommet de son art, avec 17 pions.
Avec un palmarès long comme le bras et un statut de star, il accepte de rejoindre le Stade de Reims en 1970. Le club champenois n’est plus que l’ombre de ce qu’il était. Flanqué d’Alain Richard, Antoine Kuszowski ou Jean-Pierre Teisseire, Galic boit du sirop et plante 14 pions. La défense n’est pas au niveau de l’attaque, avec 44 buts encaissés pour une anonyme 9ème place. La saison suivante voit l’arrivée de l’argentin Delio Onnis. Galic glisse alors sur le banc, comme remplaçant de luxe, malgré le départ de Kuszowski pour Nancy. L’arrivée de Bernard Lech le prive d’une reconversion en milieu. Malgré ce beau recrutement, et les 26 buts d’Onnis, Reims manque de descendre. Galic termine sa carrière en pente douce, honorant sa dernière année de contrat, pour 3 apparitions. A 35 ans, il est temps pour lui de tirer sa révérence.
Après sa carrière, il rentre en Yougoslavie et reprend ses études de droit. Dans la plus pure tradition communiste, il va passer brillamment ses diplômes. Resté proche du football, il est aujourd’hui conseiller juridique auprès de la Fédération de Serbie-Monténégro.