Mickael Debève

Saison	Club	Nb matchs	Nb buts
1986 – 1987	Toulouse FC	1	0
1987 – 1988	Toulouse FC	2	0
1988 – 1989	Toulouse FC	1	0
1989 – 1990	Toulouse FC	18	2
1990 – 1991	Toulouse FC	31	4
1991 – 1992	Toulouse FC	34	3
1992 – 1993	Toulouse FC	29	3
1993 – 1994	Toulouse FC	23	2
1994 – 1995	RC Lens	38	4
1995 – 1996	RC Lens	36	2
1996 – 1997	RC Lens	35	2
1997 – 1998	RC Lens	29	2
1998 – 1999	RC Lens	29	3
1999 – 2000	Le Havre AC	27	2
2000 – 2001	RC Lens	25	1
2001 – dec 2001	RC Lens	3	0
jan 2002 – 2002	Middlesbrough FC	4	0
2002 – 2003	Amiens SC	34	0
2003 – 2004	Amiens SC	26	1
2004 – 2005	SC Abbeville	?	?
2005 – 2006	SC Abbeville	26	0
2006 – 2007	SC Abbeville	?	?
2007 – 2008	SC Abbeville	?	?

• 1986 –1994 :

  
  
  Toulouse FC 

• 1994 –
  1999 :
  
  
  RC Lens 
• 1999 –
  2000 :
  
  
  Le Havre AC 
• 2000 –
  dec 2001 :
  
  
  RC Lens 
• jan 2002 –
  2002 :
  
  
  Middlesbrough FC 
• 2002 –
  2004 :
  
  
  Amiens SC 
• 2004 –
  2008 :
  
  
  SC Abbeville 

Picard de naissance, Mickael Debève commence sa carrière pro au TFC en 1986, après 2 saisons de préformation à Abbeville. Les Violets sont alors au faite de leur gloire en éliminant le Napoli de Maradona eu 1er tour de la coupe UEFA. Beto Marcico, Alberto Tarantini, Gérald Passi, Yannick Stopyra, Jacky Paillard… que du beau linge sous la houlette de Jacques Santini. Michael fait ses débuts en D1 la saison suivante lors d’une rencontre face au RC Lens. Milieu de terrain relayeur, au physique fluet mais au coeur énorme, Mickael compense sa technique moyenne par un troisième poumon bien utile au milieu. il marquera soin premier but en D1 deux ans après ses débuts. Le TFC, solide formation de milieu de tableau frôle la correctionnel en 1991, mais est sauvé par la relégation administrative du rival girondins. Durant les années 90, l’équipe a sérieusement perdu de sa superbe, et le souvenir des campagnes européennes se dilue peu à peu dans la Garonne. La stars des années 90 s’appellent Jean-Philippe Delpech et Anthony Bancarel et l’inéluctable a lieu en 1994 avec la relégation du TFC.

Mickael rebondit alors au RC Lens. Les Sangs et or graviront les échelons du football national jusqu’à cette merveilleuse saison 1997/98 où les artésiens triomphent en championnat devant le FC Metz à la faveur d’une meilleure différence de but. cette équipe championne contient quelques joueurs de gros niveau comme l’historique Eric Sikora ou encore Jean-Guy Wallemme, Philippe Brunel, Pierre Laigle ou Guillaume Warmuz, sans ses warmuzades ! Du jamais vu. L’année suivant , Micka sera même l’homme providentiel de l’exploit lensois en Ligue des Champions. Auteur de l’unique but sur la pelouse de Wembley, au terme d’un match légendaire, il offre un sursit au RC Lens. Ce match restera également dans les mémoires pour l’affaire Lee Dixon : sur une simulation grossière l’anglais parvient à faire expulser Tony Rock’n Roll Vairelles, en pleine bourre à l’époque. Son absence lors du dernier match contre le Dynamo Kiev de Sheva sera fatal aux artésiens, qui quitteront al compétitions au premier tour.

En 1999, Le RC Lens opte pour une politique d’intégration choisie. L’équipe s’africanise avec des Rigobert Song et autre Ferdinand Coly, et Micka part en prêt au HAC. Après une saison, il revient et reste 2 saisons, où il fréquente le banc de touche lensois. Il tente sa chance en 2002 en Angleterre mais sans succès. Il revient alors à Amiens en 2002, en D2. Après 2 saisons, il part pour le club de sa ville de naissance à Abbeville, histoire de boucler la boucle, comme on dit.

Beau gosse devant l’éternel, avec son teint picard, aux cernes bleutées, et ses oreilles décollées, Mickael aurait pu se reconvertir en agent de communication. Mais au lieu de cela, il a toujours faim de ballon et, s’il ne joue plus pro, il est resté dans le monde du foot.

Mickael traîne donc ses oreilles dans le club de son enfance, le Sporting Club Abbevillois, où il occupe le sémillant poste de joueur-entraîneur.Embourbé en CFA 2, le club a du mal à décoller pour retrouver son lustre d’antan (la D2 en 1989, avant le dépôt de bilan) et est bien calé dans le ventre mou, à la 10eme place. « Mais ce qui compte c’est de s’amuser« .

Du haut de ses 36 ans, il est désormais descendu en défense centrale, c’est plus facile quand même… Avec sa fin de carrière à la Gianluca Vialli, le talent et les titres en moins, Mickael n’aura pas été broyé pas le foot business et aura su rester simple et humble ; faut dire avec son niveau c’est normal… mais c’est beau !

A l’issue de la saison 2007-2008, Micka abandonne les picards pour rejoindre le club de ses débuts : le TFC. A la faveur d’une refonte globale du staff et de la nomination d’Alain Casanova à la tête de l’équipe, Micka trouve une place et s’occupe désormais de l’équipe réserve du TéFéCé, en CFA2 Souhaitons lui de retrouver l’élite au plus vite (le CFA)