En Bref
- 1980 –1982 :
US Montagnarde - 1982 –
1984 :
Stade Briochin - 1984 –
Oct 1986 :
En Avant Guingamp - Oct 1986 –
Sept 1988 :
FC Nantes - Sept 1988 –
1989 :
FC Metz - 1989 –
1992 :
SM Caen - 1992 –
Sept 1994 :
Le Havre AC - Sept 1994 –
1996 :
Stade Briochin
- Néant.
Sa vie, son oeuvre
Bon milieu de terrain, au physique solide, Michel Rio est un breton pur souche. Natif de St Brieuc en 1963, il fait sa formation à l’US Montagnarde, qui n’est pas vraiment dans les alpes. Plutôt numéro 8 à l’ancienne, genre de joueur box to box à la bonne frappe de balle, il passe 2 belles saisons dans le championnat amateur avant de rejoindre St Brieuc en 1982. Sous les ordres de Jean-Pierre Brucato, Le petit jeune, régional de l’étape, gravit les échelons et se fait un petit nom dans le microcosme costarmoricain, de qui attirer l’attention de Guingamp, le petit club de D2, où il atterrit en 1984.
Avec Daniel Lubin, le luxembourgeois Benny Reiter, Alain Thiboult ou encore Jean-Claude Nadon dans les bois, le tout sous la houlette de [(raymond Kéruzoré]], Rio s’affirme comme un top joueur de D2, plantant 10 buts. A 21 ans, l’avenir lui appartient et le maillot rouge et noir est sans doute trop étroit pour lui. Mais né trop tôt, Michel restera tout de même 3 saisons à Guingamp, avec quelque sbeaux moments à la clé. En 1986, les bretons finissent 2ème , mais se font sèchement éliminer en barrage par Alès. L’arrivée du vétéran polonais Andrzej Szarmach a dynamisé l’attaque (26 buts pour l’ex-auxerrois). Régulier, Rio aura marqué 9 buts. Sa dernière saison sera tronquée par des blessures, mais son sens du but, grâce à sa lourde frappe, fait merveille (8 buts en 16 matchs, des stats d’avant-centre en fait). Un tel talent ne pouvait donc s’éterniser et c’est le FC Nantes qui s’attache ses services.
Malheureusement pour lui, Michel Rio débarque au mauvais moment. Les canaris sont dans une phase de transition après la génération dorée (1977 – 1983). Et puis la concurrence est plus forte qu’à Guingamp, avec Monsieur Jorge Burruchaga, champion du monde argentin, sans compter les tauliers locaux, les Pierre Morice, Fabien Debotté, Vincent Bracigliano]) et surtout le jeune [[Didier Deschamps. Bref, Michel est plus comme un joueur de complément, qui joue régulièrement mais n’est pas le titulaire indiscutable attendu. Son rendement s’en ressent, tout comme son moral. La saison suivante, avec l’arrivée du belge Frankie Vercauteren, son temps de jeu s’amenuise mais heureusement pour lui, comme le sénégalais Thierno Youm et l’écossais Mo Johnston sont également arrivée, c’est Burruchaga qui doit céder sa place, étant l’étranger de trop. En 1988, une petite révolution de palais a lieu sur les bords de l’Erdre et Blazevic succède à Coco Suaudeau. Le croate ne compte pas trop sur Rio, d’autant plus que le jeune Jean-Jacques Eydelie revient de son prêt à Tours.
Le 15 septembre, Michel trouve donc enfin une porte de sortie et se réfugie à Metz, qui, pour ne rien gâché, est qualifié pour le Coupe d’Europe. La lorraine ne sera pas la terre d’accueil promise, en raison d’une forte concurrence au milieu, avec Jean-Louis Zanon, Léo Van Der Elst, Philippe Hinschberger, Daniel Krawczyk et Michel ne joue que 24 rencontres.
C’est en Normandie qu’il va trouver chaussure à son pied. Il signe à Caen, petit poucet de la D1, avec un budget ridicule, mais un centre de formation pas dégueulasse et une philosophie de jeu résolument offensive qui lui sied bien. Il devient le grand Michel, titulaire indiscutable et animateur du milieu de terrain. Il retrouve les mêmes stats qu’à Guingamp, plantant sa petite dizaine de but par an. Joueur intelligent, très précieux dans la conservation du ballon, il va vivre les grandes heures de Malherbe. Après des maintiens arrachés de justesse, fort de ses jeunes talentueux (Xavier Gravelaine, Benoît Cauet et d’une politique de recrutement maligne, Caen réussit à se qualifier pour l’Europe lors de la saison 1991-92. Cette année-là, le 15 février, Michel Rio rentre dans l’histoire en inscrivant le but le plus rapide du championnat, en 8secondes seulement, d’un maitre lob sur le malheureux Michel Dussuyer, portier cannois. Pourtant, il ne disputera pas la Coupe d’Europe avec Caen qu’il quitte ne 1992 pour rejoindre le rand rival régional : Le Havre, qui avait fini à une prometteuse 7ème place. La Normandie en force
Mais la grisaille retombe rapidement sur le port du Havre qui passe une saison 92/93 compliquée, luttant pour sa survie. Le géorgien Gia Guruli n’est pas le buteur providentiel espéré, mais avec 4 buts en 32 matchs, Rio a bien remplacé Graham Rix. Après cette saison raté, Guy David remplace Pierre Mankowski, mais les résultats ne changement pas. Rio se blesse assez gravement et doit de plus faire face à la concurrence du jeune Ibrahim Ba et de Vikash Dhorasso. A son retour de blessure, il a perdu sa place et est voué au banc de touche. Lassé de jouer les utilités, il demande à partir et le 20 septembre, rejoint St Brieuc, alors pensionnaire de D2.
Le retour du fils prodigue n’est pas la succès story espéré. Handicapé par des pépins physiques à répétition, rio ne dispute que 14 matchs et assiste impuissant à la relégation des bretons en National. Pourtant, avec Réginald Ray et ses 17 buts, Yannick Le Saux, Luis Satorra, Loic Druon, Franck Manteaux et l’américain Dario Brose, cette équipe avait de la gueule. Rio accompagne le mouvement et pour sa dernière saison remportera le championnat de National haut la main grâce à un Didier Monczuk encore vert. C’est sur cette belle aventure, qu’il raccroche définitivement.
Après sa carrière, Michel Rio évolue en amateur dans le petit club de Lamballe. Comme beaucoup, il va s’orienter vers une carrière d’entraineur, après avoir pros de temps de profiter un peu de sa famille. En 2002, il prend en main le CO St Brieuc, à ne pas confondre avec le Stade Briochin. Il restera au club jusqu’en 2012, année où il prend les rênes du FC Plérin. Et pendant cette durée il réussira à hisser le club breton de la DHR à la DSE.