En Bref
- 1978 –dec 1979 :
Coventry City - jan 1980 –
dec 1980 :
Detroit Express - dec 1980 –
1983 :
Coventry City - 1983 –
1984 :
Portsmouth FC - 1984 –
1987 :
Milan AC - 1987 –
1990 :
AS Monaco - 1990 –
1995 :
Glasgow Rangers - 1995 –
nov 1996 :
Queen’s Park Rangers - nov 1996 –
mar 1997 :
Leeds United - mar 1997 –
1997 :
Glasgow Rangers - 1997 –
1999 :
Hull City AFC - 1999 –
2000 :
Ross County FC
- 1988 : Champion de France (Monaco)
- 1989 : Finaliste de la Coupe de France (Monaco)
- 1991 : champion d’Ecosse, vainqueur de la Coupe de la Ligue (Rangers)
- 1992 : champion d’Ecosse, Vainqueur de la Coupe d’Écosse (Rangers)
- 1993 : champion d’Ecosse, Vainqueur de la Coupe d’Écosse, vainqueur de la Coupe de la Ligue (Rangers)
- 1994 : champion d’Ecosse, vainqueur de la Coupe de la Ligue (Rangers)
- 1995 : champion d’Ecosse (Rangers)
- 1997 : champion d’Ecosse (Rangers)
- 32 sélections en équipe nationale
Sa vie, son oeuvre
Natif de derby, Mark Hateley grandit aux Etats-Unis et découvre le soccer aux Minutemen de Boston. C’est lors d’une tournée américaine que Coventry le découvre. Mark rentre alors au pays et démarre une carrière pro sur la pointe des pieds, dans une équipe de milieu de tableau. Sa première saiosn est délicate et il ne joue guère. Il est alors prêté à Détroit pour la saison 1980 de NASL, où il va pas mal jouer mais marquer assez peu. A son retour, il commence à se faire une place au début des années 80. Lors de la saison 1981-1982, il se révèle et inscrit 13 buts en 34 matchs, devenant la principale attraction de la Ricoh Arena. Hélas, l’équipe est jeune et Mark ne confirme pas, ne marquant que 9 buts la saison suivante. Coventry doute un peu et lorsque Portsmouth fait une offre, les dirigeants acceptent. Sans doute l’air du sud lui sera favorable. Chez les pompeys, Hateley explose en compagnie d’autres jeunes (Neil Webb, Kevin Ball, etc..). Avec 22 pions en 34 matchs, Mark est la révélation de la saison. Ces stats affolantes ne suffisent pourtant pas à Portsmouth de retrouver l’élite.
En équipe de jeune, Hateley cartonne également et va même remporter l’Euro 1984 des moins de 21 ans, finissant meilleur buteur de son équipe avec 6 buts.
La vie de Mark Hateley va basculer lorsque des émissaires du grand Milan AC débarquent dans le sud de l’Angleterre pour lui proposer un contrat : assez surréaliste pour un mec qui vient de flamber en D2. Mark dit oui tout de suite et débarque donc à Milanello où ses coéquipiers s’appellent désormais Franco Baresi, Mauro Tassotti. Heureusement il n’est pas seul puisque son compatriote Ray Wilkins, qui jouait à Man U, a lui aussi rejoint la capitale lombarde. A l’époque le Milan AC est dans le creux de la vague. Mark aura du mal à vraiment s’imposer à la pointe de l’attaque, surtout après l’arrivée de Paolo Rossi en 1985, qui fait doublette avec Pietro Virdis. L’ancien champion du monde ne reste qu’une saison mai les arrivées de Massaro et Donadoni condamneront l’anglais à cirer le banc. Il joue tout de même pas mal de match mais pas toujours comme titulaire.
Néanmoins ce changement de club lui sera profitable, puisqu’il va occuper pendant plusieurs années l’attaque de l’équipe d’Angleterre. Il aura la chance de disputer la Coupe du monde 1986 où l’Angleterre fera pâle figure. Leur élimination en quart contre l’Argentine de Maradona les fera entrer dans la légende malgré eux.
A la peine au Milan AC, Mark Hateley répond favorablement à l’appel de Monaco en 1987, avec al perspective de l’Euro 1988 au bout. Sur le Rocher, il va renaître. Alimenté par Glenn Hoddle, son coéquipier en sélection, il fait une super première saison, scorant à 14 reprises. Monaco remporte le titre de champion de France. Grâce à ces bons résultats, Mark est retenu pour l’Euro 1988 mais a perdu sa place. L’Angleterre n’y fera rien. Et puis survient le drame. Au début de la saison 1988-1989, Il se blesse très gravement au genou. Son remplaçant, un jeune ivoirien Georges Weah cartonne. Monaco fer aune saison moyenne mais atteindra la finale de la Coupe de France, perdue 1-0. Mark va rechuter chroniquement et disparaît de la sélection, manquant ainsi le mondial 1990. A Monaco il ne joue quasiment plus et à la fin de son contrat, il est laissé libre.
Déclaré perdu pour le foot, le buteur anglais rentre au pays pour se relancer. Il opte pour l’Ecosse et les Rangers. Dans un championnat aussi rugueux que faiblard, il se régale, enchainant les buts et les titres : championnat en 1992, avec une Coupe de la Ligue, doublé coupe-championnat en 1992 et triplé en 1993, doublé Coupe de la Ligue – championnat en 1994 et championnat 1995. En 5 ans, il inscrit 85 buts avec les Gers.
A bout de souffle physiquement, il entame le dernier versant de sa carrière en enchainant les clubs. Il rejoint Queen’s Park en 1995 mais passe beaucoup de temps à l’infirmerie, ne pouvant éviter la relégation du club. Recalé sur le banc, il part à Leeds en novembre, mais ne s’y impose pas et revient chez les Rangers au mois de mars, juste à temps pour glaner un dernier titre de champion en 1997. Pas à une trahison près, il signe à Hull City, le grand rival de Derby en 1997 où il sera remplaçant de luxe pendant 2 ans, avant une dernière pige à Ross County, dans les bas-fonds du championnat d’Ecosse. A 39 ans, il raccroche définitivement les crampons, après une carrière bien remplie.
Mark Hateley se laissera tenter par une carrière d’entraineur lors de son passage à Hull où il est entraineur-joueur, mais pas vraiment convaincu, il préfère se rabattre sur le journalisme sportif. Consultant pour la chaine Setanta Sports, il passera de nombreuses années à distiller ses analyses du championnat.
En 2011, Il défraie la chronique en accusant l’Olympique de Marseille de corruption durant la Ligue des champions 1992-1993, mais l’UEFA a balayé ses accusations d’un revers de manche.