Lionel Rouxel

• 1991 –1998 :

  
  
  En Avant Guingamp 

• 1998 –
  2000 :
  
  
  RC Strasbourg 
• 2000 –
  2002 :
  
  
  Stade Lavallois 
• 2002 –
  2003 :
  
  
  Paris FC 

Lionel Rouxel est de ces footballeurs de devoir, attaché viscéralement à leur club et leur région. Breton avant tout, il est un des symboles de la période faste de l’En Avant Guingamp. Natif de Dinan, dans les côtes d’Armor le buteur prolifique rejoint l’En Avant à 21 ans. Dans une D2 à 40 clubs, les bretons végètent tranquillement en bas de tableau, s’appuyant quasi exclusivement de joueurs du cru. Lors de la création de la super D2 en 93, c’est assez logiquement que le club repart en national. C’est de cette descente qui va naitre la légende. Lionel forme alors une doublette exceptionnel avec un jeune formé à Brest, Stéphane Guivarc’h. A coup de coup de canon de 30m pleine lucarne les 2 compères se font plaisir sur les terrains de national. 21 pions pour Lionel en l’espace d’une saison. Le retour en D2 est une simple formalité et en 95, Guingamp atteint l’élite. Stéphane Guivarc’h part pour Auxerre où il connaîtra un destin glorieux tandis que Lionel reste attaché à son club de cœur.

Equipe surprise, Guingamp accède même à l’Intertoto puis à la Coupe UEFA où c’est l’Inter Milan qui découvre le Roudourou, charmant stade de 18 000 places (pour une ville de 9000 habitants) juché entre les immeubles. Outre Lionel Rouxel, le buteur de l’équipe, Stéphane Carnot, n°10 aux frappes de mammouth, est à la baguette, Coco Michel à la récup alors qu’en défense Nicolas Laspalles, aucun lien avec Chevalier, Vincent Candela ou encore Hubert Fournier ou encore Jérôme Foulon sont chargés de rendre l’indépendance à la Bretagne. Guingamp est à la fois un révélateur de talents avec Charles-Edouard Coridon et recycleur de vieilles gloires comme Didier Otokoré, Fabrice Divert ou plus tard JPP. Après les fastes de l’UEFA, Guingamp dispute la dernière finale de la Coupe de France au Parc des princes, face à l’OGC Nice en 97. Cette finale, qui se solde sur un 1-1, victoire niçoise au TAB) restera célèbre pour son duel à distance entre les 2 Georges Weah du pauvre, Christopher Wreh contre James Debbah. Lors de ces épisodes glorieux, Lionel est à la peine et doit faire face à la concurrence : Christophe Horlaville, Daniel Moreira, Abdelhafid Tasfaout.. En 1998, après 7 ans au service des bretons, Lionel Rouxel quitte son club, qui lui aura permit d’accéder à l’Equipe de Bretagne

Il est recruté par Strasbourg qui se cherche un joueur de complément. Après une première saison décevante avec 5 buts, il passera une 2ème année encore plus difficile avec 7 petits matchs. A l’aube de l’an 2000, alors que la trentaine menace, l’avenir de Lionel Rouxel, sympathique avant-centre, plutôt centre qu’avant d’ailleurs, semble s’assombrir sérieusement. Devenu la risée des supporters de la Meinau, qui pourtant ont connu des Pascal Nouma et autre Wilfried Gohel, il tente de rebondir en D2 à Laval. Chez les tangos, il reprendra des couleurs, à un niveau qu’il n’aurait sans doute jamais du quitter : 12 buts en 2001, son 2ème meilleur total, puis 4 la seconde… Il va terminer son parcours avec 1 saison en CFA au Paris FC, afin d’aborder sa reconversion sereinement.

Lionel Rouxel, égérie de Sting & police qui lui dédie une célèbre chanson devient entraineur au Paris FC où il s’occupe des jeunes.

Depuis 2006, il est revenu à Guingamp où il a retrouvé dans le staff quelques anciens coéquipiers (Nicolas Laspalles chez les -12 ans, Philippe Lemaire de Girval chez les -16 ans et Stéphane Carnot au recrutement. Lui s’occupe des – 18 ans.

• 1. Rouuuuuuuuuuuuuuuxel, you don’t have to put on the red light
  Those days are over
  You don’t have to sell your body to the night
  Rouuuuxel, you don’t have to wear that dress tonight
  Walk the streets for money
  You don’t care if it’s wrong or if it’s right