Lionel Justier

Membre éminent des mousquetaires de Just Fontaine, avec Morin, Brisson et Pilorget, lancés en lors de la saison 1975-76, Lionel Justier fut un le petit prince du parc. Si les 2 derniers ont connu une belle carrière, Lionel aura plus de mal à confirmer, s’imposant à Brest mais surtout en D2, à Angoulême, Montceau les mines, Châtellerault ou Beauvais. C’est un peu le Chantôme en version 1.0.

En Bref

31 Août 1956


Milieu

Saison Club Nb matchs Nb buts
1975 – 1976
Paris Saint Germain
17 4
1976 – 1977
Paris Saint Germain
19 1
1977 – 1978
Paris Saint Germain
11 0
1978 – 1979
Paris FC
21 0
1979 – 1980
Stade Brestois
35 0
1980 – 1981
Stade Brestois
29 4
1981 – 1982
Stade Brestois
21 0
1982 – 1983
Nîmes Olympique
21 0
1983 – 1984
Angoulême CFC
32 3
1984 – 1985
Angoulême CFC
??? ???
1985 – 1986
FC Montceau Bourgogne
34 1
1986 – 1987
FC Montceau Bourgogne
32 3
1987 – 1988
SO Châtellerault
34 8
1988 – 1989
AS Beauvais Oise
33 4

  • 1975 –1978 :



    Paris Saint Germain
     

  • 1978 –
    1979 :



    Paris FC
     
  • 1979 –
    1982 :



    Stade Brestois
     
  • 1982 –
    1983 :



    Nîmes Olympique
     
  • 1983 –
    1985 :



    Angoulême CFC
     
  • 1985 –
    1987 :



    FC Montceau Bourgogne
     
  • 1987 –
    1988 :



    SO Châtellerault
     
  • 1988 –
    1989 :



    AS Beauvais Oise
     

  • 1981 : Champion de France de D2 (Brest).

Sa vie, son oeuvre

Sa carrière en club

Natif d’Asnières sur Seine, Lionel Justier débarque au PSG en 1975 à 17 ans seulement. Il fait ses débuts en réserve mais le destin va lui tendre un petit coup de pouce. Déjà à l’époque la crise de novembre existe à Paris et le club se retrouve en difficulté à l’ »approche de la trève. Le 21 décembre, pour la réception de Reims, [(Just Fontaine]] tente un coup en titularisant 4 jeunes : Jean-Marc Pilorget et Thierry Morin en défense, Lionel Justier au milieu et François Brisson]) en attaque. Ce sont les fameux mousquetaires. Si Paris s’incline finalement 3-2, ces 4 l on fait un bon match. Ils s’installent alors dans le 11 de départ. Quelques semaine splus tard, le PSG domine St Etienne 2-1 pour ce qui sera le sommet de la carrière parisienne du petit LionelMilieu droit au cheveu blonds, Justier est un bon numéro 8 dans le 4-3-3 local, créateur et récupérateur. Avec 4 buts en 17 matchs, l’avenir lui appartient. Il rêve de coupe de France et même de l’équipe de France que la presse spécialisée se dépêche de lui promettre. Il ne connaitra que la sélection A’ parce qu’il ne confirmera jamais vraiment. Avec l’arrivée de Velibor Vasovic sur le banc, juste y retourne justement au profit du polyvalent [[Jacques Laposte. Le PSG ferraille dans le ventre mou du championnat et Justier ne parvient pas à franchir ce palier. Son temps de jeu s’amenuise, et à l’issue de la saison 1977-1978, il est prêté au Paris FC.

L’autre club de la capitale vient de remonter en D1 et dans l’entre-jeu, Justier va côtoyer quelques bons joueurs, comme Jean-Noël Huck, Bernard Lech, Francis Smerecki, Georges Eo. La défense est tenu par Bernard Caron, Lamri Laachi et Daniel Alberto tandis qu’en attaque officient Jean-François Beltramini et Bernard Vendrely. Mais tout se petit monde ne parvient pas à assurer le maintien, le Paris FC n’étant pas relégable seulement 2 journées.

Pas question d’aller en D2 pour Lionel qui a conservé encore quelques espoirs. Il rejoint Brest, autre promu. Titulaire indiscutable au milieu, avec Serge Lenoir et Raymond Kéruzoré, il connait le même destin. Manquant d’expérience, malgré Drago Vabec et ses 17 buts, Brest reste scotché à la place de lanterne rouge et retourne d’où il était venu. Cette fois, Justier accompagne le mouvement. Car le centre de formation est bon et Brest va justement remonter immédiatement, remportant au passage le titre de champion de D2. Malgré les arrivées de Bernard Pardo et Yannick Bonnec, il reste titulaire lors de la saison du titre. Mais 2 nouveau milieux débarques pour renforcer l’équipe, Georges Van Straelen et Gérard Bernardet. Lionel devient alors titu-plaçant, jouent une vingtaine de rencontre, mais sans jamais être incontournable. L’ancien petit prince du Parc est devenu un éternel espoir.

Arrivé en fin de contrat, il n’est pas retenu et rejoint Nîmes, en D2. Là encore, il ne s’impose pas complètement, face à la concurrence des Kristen Nygaard, Juan Herrero, Christian Perez ou du vétéran belge Roger Van Gool. Après une saison décevante, il s’engage avec Angoulême, une équipe assez médiocre, qui va descendre en D3 à l’issue de la saison. Lionel passe une saison en enfer, avant de rebondir à Montceau les mines, en D2. Ils semblent alors très loin les rêves d’équipe de France pour ce milieu de terrain, correct mais sans plus, anonyme joue d’une équipe de bas de tableau. Les bourguignons se sauvent de justesse en 1986 avant une saison plus tranquille, grâce à l’apport de Farès Bousdira et du chilien Andro Cano. Justier, sent la fin approcher et tente l’aventure à Châtellerault, mais il n’a pas franchement le nez creux. Les berrichons finissent dernier du groupe A, à cause d’une fin de saison catastrophique (4 défaites et 1 nul lors des 5 dernières journées et une chute de la 11ème à la 18ème place). Pourtant, en inscrivant 8 buts toute compétition confondues, il aura été sans doute le meilleur joueur de cette équipe, dans laquelle évoluaient Eric Hély ou Jean-Louis Garcia. Justier va terminer son tour de France des clubs de seconde zone du côté de Beauvais, avec une saison galère qui a failli se terminer avec une descente (1er non relégable). A 31 ans, Lionel Justier raccroche dans l’anonymat général.

Que devient-il ?

Après avoir arrêté le professionnalisme Justier continuera quelques temps à taper le ballon en amateur dans des équipes telles que Mantes-la-Jolie et Saint-Ouen l’Aumône.

Ensuite, il abandonnera définitivement le football pour devenir un employé dans une société de transports.