Joël Ahache

Solide défenseur moustachu des années 70, Joel Ahache est parti de son Aveyron natal pour écumer la France du foot d’en-bas. Parti d’Albi, il passera par le Red Star, Béziers, Toulouse, avec qui il montera en D1 en 1982 et Perpignan. Pas un joueur exceptionnel, mais un bon gars, rugueux et appliqué.

En Bref

25 Octobre 1951


Défenseur

Saison Club Nb matchs Nb buts
1972 – 1973
Red Star
2 0
1973 – 1974
Red Star
31 0
1974 – 1975
Red Star
20 0
1975 – 1976
AS Béziers
14 1
1976 – 1977
AS Béziers
33 0
1977 – 1978
AS Béziers
34 1
1978 – 1979
AS Béziers
33 0
1979 – 1980
AS Béziers
30 0
1980 – 1981
Toulouse FC
24 0
1981 – 1982
Toulouse FC
21 0
1982 – 1983
Perpignan Canet FC
??? ???
1983 – 1984
Perpignan Canet FC
??? ???
1984 – 1985
AS Béziers
22 1
1985 – 1986
AS Béziers
20 0

  • 1972 –1975 :



    Red Star
     

  • 1975 –
    1980 :



    AS Béziers
     
  • 1980 –
    1982 :



    Toulouse FC
     
  • 1982 –
    1984 :



    Perpignan Canet FC
     
  • 1984 –
    1986 :



    AS Béziers
     

  • 1974 : Vice-Champion de France de D2 (Red Star).
  • 1982 : Champion de France de D2 (Toulouse).

Sa vie, son oeuvre

Sa carrière en club

Tout démarre à Cransac, gros bourg de 1600 habitant au cœur de l’Aveyron. Pas vraiment une terre de football, alors bon, Joel Ahache, qui ne verse pas dans le rugby, doit s’exiler. C’est à Albi qu’il se fait remarquer au début des années 70. Il rejoint alors le Red Satr, qui évoluait en D1 (pas pour longtemps). Il joue 2 matchs seulement, le temps de découvrir les affres de la relégation. Celle-ci sera d’ailleurs salutaire puisqu’il profite des nombreux départs (Florin Barbu]] et Carlos Monin) pour prendre une place de titulaire. Grâce au trident offensif Jean-Claude Bras – Nestor Combin – Hugo Gonzalez, le Red Star domine le groupe B et accède à l’élite (même si le club perd le titre de champion de D2 contre Lille). Mais la D1, c’est un peu compliqué pour Joël, qui est certes combattif et volontaire, mais assez limité techniquement et tactiquement pour ce niveau. Il perd sa place au profit de Gérard Madronnet. Le Red Star redescend aussi sec et ne s’en remettra jamais.

Ahache quitte la région parisienne pour retrouver le sud, le linge au fenêtre et l’ambiance chaleureuse de l’AS Béziers, bon club de D2. Spécialisé dans le recyclage de vieilles gloires en préretraite (Joseph Yegba Maya, Jean-Pierre Lopez, Joseph Bonnel, Vojislav Melic ..), le club biterrois offre un cadre épanouissant, loin de toute pression, avec un maintien facilement assuré. Ahache s’affirme comme le patron d’une défense gaillarde, pas vraiment brillante, mais solide et efficace, avec ses compères Denis Bourdon et Hugues Buffat. Les saisons se suivent et se ressemblent, mais le maintien devient de plsu en plus compliqué en raison d’une faiblesse offensive criante (en 1978, le meilleur buteur du club est Georges Prost, défenseur, avec 6 buts). Et puis arrive cette fameuse saison 78-79. Le club a recruté Jean-Pierre Kern et Jean-Pierre Tokoto et ces 2 là vont transformer Martin Maya en buteur (17 buts). Béziers lutte toute la saison pour la montée, mais échoue au pied des barrages. Le train est passé et les rêves de D1 se dissiperont rapidement.

En 1980, après 5 saisons de bons et loyaux services, Joel Ahache, qui jouit d’une bonne réputation dans l’enfer de la D1, suscite l’intérêt de Toulouse, qui joue clairement la montée. La politique n’est pas la même, avec une logique de star sur le retour (Attila Ladinszky et Gilbert Van Binst) et un Robert Pintenat encore vert malgré ses 33 ans (34 buts en 39 matchs, excusez du peu). En compagnie des Michel Le Blayo, Denis Elie, Raymond Camus, Van Binst, Ahache assure à max derrière. 2ème du groupe A, Toulouse est balayé en barrage par Tours. La saison suivante sera la bonne. Ahache pourra dire qu’il a joué avec Robert Rensenbrink, même si le hollandais, pas très motivé, aura été très décevant ; Mais les arrivées de Claude Deplanche et surtout l’excellent hongrois Laszlo Balint le poussent peu à peu sur le banc. Il participe tout de même largement au titre de champion de D2 obtenu par les toulousains, mais l’aventure en D1 se fera sans lui. Pour assurer le maintien, Toulouse accueille le stéphanois Christian Lopez]) et l’avenir d’Ahache s’assombrit singulièrement. Il ira trouver le soleil de Perpignan, alors en amateur. Pendant 2 saisons, il va se régaler, privilégiant le cadre de vie aux ambitions sportives, étant l’unique ancien pro de l’équipe. En 1984, il revient à Béziers où il croise la route de quelques bons gaillards, comme [[Frédéric Antonetti et Richard Ruffier, Alain Olio et José Pasqualetti et le buteur yougoslave Milan Calasan, un homme à 2à buts qui permettra au club d’éviter al descente de justesse grâce à une victoire 2-1 sur Montpellier lors de la dernière journée. La saison suivante, avec l’arrivée de l’ancien lyonnais Sima Niikolic, sera beaucoup plus tranquille mais Ahache commence à se faire vieux. A 34 ans, il est de plus en plus en retard dans ses interventions et préfère arrêter définitivement en fin de saison.

Que devient-il ?

Afin de garder la forme, il continue en amateur dans un petit club de quartier à Béziers (Béziers Devèze). Mais ensuite, il disparait complètement de la circulation.