En Bref
Saison | Club | Nb matchs | Nb buts |
---|---|---|---|
1970 – 1971 | Garbarnia Cracovie |
? | ? |
1971 – 1972 | Wisla Cracovie |
9 | 0 |
1972 – 1973 | Wisla Cracovie |
21 | 1 |
1973 – 1974 | Wisla Cracovie |
29 | 0 |
1974 – 1975 | Wisla Cracovie |
25 | 2 |
1975 – 1976 | Wisla Cracovie |
27 | 1 |
1976 – 1977 | Wisla Cracovie |
27 | 1 |
1977 – 1978 | Wisla Cracovie |
29 | 3 |
1978 – 1979 | Wisla Cracovie |
26 | 3 |
1979 – 1980 | RC Lens |
26 | 1 |
1980 – 1981 | RC Lens |
25 | 0 |
1981 – 1982 | Paris FC |
7 | 0 |
1982 – 1983 | Paris FC |
? | ? |
1983 – 1984 | Paris FC |
? | ? |
- 1970 –1971 :
Garbarnia Cracovie - 1971 –
1979 :
Wisla Cracovie - 1979 –
1981 :
RC Lens - 1981 –
1984 :
Paris FC
- 1978 : Champion de Pologne (Wisla Cracovie)
- 1979 : Finaliste de la Coupe de Pologne (Wisla Cracovie)
- 23 sélections en équipe nationale
Sa vie, son oeuvre
Natif de Gruzda, Henryk Maculewicz fait toute sa formation au BKS Bolesławiec avant de rejoindre, à 20 ans, le Garbania Cracovie, modeste équipe de D2 polonaise, qui a tout de même vu passer Robert Gadocha. Dans la capitale culturelle du pays, sur les rives de la Vistule, le roc s’épanouit pleinement et tape dans l’œil des recruteurs du Wisla, club beaucoup important. Pourtant, le Garbania avait fini dans le ventre mou. Echangé contre 2 joueurs (Zdzislaw Konior et Joseph Polonek), il va connaître des débuts difficiles, à un poste d’arrière-droit inhabituel pour lui, avec un csc lors de son premier match contre Lodz, puis 2 sorties sur blessures les 2 matchs suivants. A la force du poignet, grâce à son courage, son abnégation et son engagement, viril et pas toujours correct, il va néanmoins franchir le fossé qui le sépare de l’élite et devenir un des chouchous du Wisla. Maculewicz accompagne la montée en puissance de l’étoile de Pologne qui joue plus régulièrement le haut de tableau à partir de 1975.
Appelé en sélection à partir dès 1974, lors d’un match amical contre le Canada, le roc de Cracovie va s’imposer dans le 11 à partir de 1977, sous la férule de Jacek Gmoch. Il fait ainsi toute la campagne de qualif et participe à la Coupe du monde 1978 en Argentine où les polonais, 3ème de la précédente édition, se feront éliminé lors de la 2ème phase de poule, derrière l’Argentine et le Brésil. Lors du premier tour, les polonais avaient terminés devant la RFA. Après le tournoi, Maculewicz prend sa retraite internationale.
Cette saison 1977-78 est sans doute l’apogée de sa carrière puisqu’avec le Wisla il est sacré champion de Pologne , au terme d’un championnat maitrisé de bout en bout. La saison suivante, le club fera une saison moins bonne mais ira en finale de Coupe de Pologne et surtout en quart de Coupe des clubs champions. Au premier tour, les polonais sortent notamment le FC Bruges, puis Brno avant de tomber contre les suédois de Malmö en quart.
A l’issue de la saison, Maculewicz, qui n’a que 29 ans, réussit le tour de force d’obtenir une dérogation pour quitter la Pologne, direction le RC Lens. Aligné en défense avec Daniel Alberto, Michel Joly et Hervé Flak, il contribue notamment à stabiliser l’équipe après un mauvais début de saison. Les artésiens ne font pas vraiment des merveilles, éliminés en quart de Coupe contre Montpellier et terminant à une modeste 9ème place. Sa 2ème saison dans le nord n’est pas meilleure et la concurrence de Didier Sénac le pousse presque sur le banc, alternant avec Gilles Gallou, Jean-Pierre Bade. Lens vit une nouvelle saison difficile (13ème) mais en coupe se hisse jusqu’en demi, éliminé par Bastia. Le polonais devait apporter de l’impact physique et de l’expérience et le bilan est mitigé. A l’issue de son contrat, il est laissé libre.
Maculewicz opte alors pour leParis FC, en D2. Sous les ordres de Roger Lemerre, l’équipe fait un mauvais début de saison, malgré quelques recrues de poids (Francis Peltier, ex-Lens, Gilles Brisson, ex Toulouse, Armando Bianchi, frère de l’autre). Au mois d’octobre, Lemerre est viré et remplacé par Alberto Muro qui ne compte pas vraiment sur le polonais. Remisé au placard, il le sera encore plus lorsque sous l’impulsion de Jean-Luc Lagardère, le Paris FC, fusionne avec le Racing pour créer le Racing Paris 1. Maculewicz est envoyé en réserve (le Paris FC) qui évolue en D4, avant de tomber en DH en 1983. C’est moche, d’autant plus que le joueur est victime d’une rupture totale du tendon d’achille qui met fin à sa carrière.
A l’issue de sa carrière, le polonais reste en France et continue à taper le ballon du côté de l’ES Nanterre.
Il va bien tenter une carrière d’entraineur, faisant ses armes à Libreville au Gabon en 1987. Mais victime d’un accident de voiture (renversé par un camion militaire), il reste plusieurs jours dans le coma et décide de rentrer en Pologne.
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