Guy Fraunie

Guy Fraunie, c’est avant tout une gueule. Celle d’un gros bourrin buriné, avec une barbasse des familles. Pur produit des Girondins, dont ce sera le seul club de sa carrière, il ne s’est jamais complètement imposé en défense, à une époque où Bordeaux sombrait peu à peu dans les tréfonds du classement. L’arrivée de Bez précipitera sa chute.
Guy Fraunie

En Bref

12 septembre 1949


Défenseur

Saison Club Nb matchs Nb buts
1971 – 1972
Girondins de Bordeaux
0 0
1972 – 1973
Girondins de Bordeaux
10 0
1973 – 1974
Girondins de Bordeaux
3 0
1974 – 1975
Girondins de Bordeaux
14 1
1975 – 1976
Girondins de Bordeaux
24 1
1976 – 1977
Girondins de Bordeaux
22 0
1977 – 1978
Girondins de Bordeaux
4 0

  • 1971 –1978 :



    Girondins de Bordeaux
     

  • Aucun

Sa vie, son oeuvre

Sa carrière en club

Natif de Bordeaux, Guy Fraunie fait sa formation à Gradignan, dans la grande banlieue bordelaise. La détection n’était pas la même à l’époque et pour les arrières, le physique comptait beaucoup. Ce n’est donc pas sur ses qualités de relance que Guy a été repéré, à un peu plus de 22 ans par les girondins, qui le font venir en 1971. Gros bourrin devant l’éternel, avec sa gueule cassée de travailleur de la mer, il passe une première année avec la réserve, avant d’avoir sa chance en 1972. Etant donné ses dispositions, il arbore fièrement son numéro 2 dans le dos, se contentant de découper les ailiers adverses. Le Bordeaux de l’époque, c’est une équipe de bas de tableau, avec comme taulier des Jean-Claude Dubouil, André Merelle, Gérard Papin et Jean Gallice devant pour assurer le maintien. Le seul rayon de soleil s’appelle Alain Giresse, un nabot de 21 ans. 10 matchs pour une première saison pro, le bilan est pas mal pour Guy qui va s’installer peu à peu dans l’équipe. Peu utilisé sous Pierre Phelipon, c’est André Ménaut qui va vraiment faire confiance à son arrière droit fétiche, qui deviendra culte bien plus tard.

Guy Fraunie devient même quasiment titulaire à partir de 1975, au sein d’une équipe de ventre mou, remplie de bucherons, avec quelques égarés comme Giresse, Daniel Jeandupeux et Philippe Bergeroo le gardien. Le tout parvient difficilement à dépasser al 10ème place, la faute çà une défense assez perméable, avec les Raymond Camus, José Lopez et quelques autres. A 28 ans, Guy Fraunie est alors au faîte de sa carrière, disputant une bonne vingtaine de matchs par an. Avec l’arrivée de Christian Montes sur le banc en décembre 1977, Guy est alors rangé au placard. La saison suivante, il ne sera utilisé qu’à 4 reprises pour une saison, assez médiocre (16ème). Barré par les Jean-Marc Furlan, Gernot Rohr, Jean-Louis Lalanne, le boucher bordelais n’est même plus le meilleur à son poste de casseur. Arrivé en fin de contrat au mauvais moment, il sera écarté du renouveau girondin initié par le nouveau président Bez. Avec sa gueule de bûcheron canadien et son jeu frustre, il ne trouve pas acquéreur, même pas en D2. Il met donc fin à sa carrière de manière assez précoce.

Que devient-il ?

Guy Fraunie est resté sur Bordeaux mais a complètement disparu de la circulation.