Franck Rabarivony

Franck Rabarivony était un latéral gauche très vif, au centre de gravité très bas. Formé à l’AJ Auxerre il réussira à s’y imposer jusqu’à parvenir à remporter le championnat ainsi que la coupe de France 1996 après celle de 1994. Ensuite il ira évoluer dans trois championnats étrangers (Espagne, Portugal et Grèce) avant d’aller terminer sa carrière à La Réunion.

En Bref

Raba ou Rabi.
15 Novembre 1970


Défenseur

Saison Club Nb matchs Nb buts
1992 – 1993
AJ Auxerre
10 0
1993 – 1994
AJ Auxerre
16 0
1994 – 1995
AJ Auxerre
14 0
1995 – 1996
AJ Auxerre
32 0
1996 – 1997
AJ Auxerre
21 0
1997 – 1998
AJ Auxerre
20 0
1998 – 1999
Real Oviedo
30 0
1999 – 2000
Real Oviedo
32 0
2000 – 2001
Real Oviedo
18 0
2001 – 2002
Vitoria Guimaraes
9 0
2002 – 2003
Skoda Xanthi
14 1
2003 – 2004
US Stade Tamponnaise
??? ???
2004 – 2005
US Stade Tamponnaise
??? ???
2005 – 2006
US Stade Tamponnaise
??? ???
2006 – 2007
US Stade Tamponnaise
??? ???
2007 – 2008
US Stade Tamponnaise
??? ???
2008 – 2009
US Stade Tamponnaise
??? ???

  • 1992 –1998 :



    AJ Auxerre
     

  • 1998 –
    2001 :



    Real Oviedo
     
  • 2001 –
    2002 :



    Vitoria Guimaraes
     
  • 2002 –
    2003 :



    Skoda Xanthi
     
  • 2003 –
    2009 :



    US Stade Tamponnaise
     

  • 1994 : Vainqueur de la coupe de France (Auxerre).
  • 1996 : Champion et vainqueur de la coupe de France (Auxerre) .
  • 1 sélection en équipe nationale

Sa vie, son oeuvre

Sa carrière en club

Malgache né à Tous, Franck Rabarivony est un pur produit de la maison AJA. Arrière latéral gauche au format miniature (1,72m, 70kg), il mettra pas mal de temps à émerger en équipe première, barré par Stéphane Mahé. Vitesse, détente et précision des centres sont ses principales qualités. Il joue des bouts de matchs lors de la saison 1992-93 durant laquelle Auxerre atteint la demi-finale de la Coupe UEFA, éliminé par Dortmund aux pénaltys. Son grand rival sur le flanc gauche, pour le poste de remplaçant numéro 1 est Laurent Ciechelski. Le petit malgache apprend tranquillement et attend d’avoir enfin sa chance. Un peu plus utilisé, il participe à la victoire en Coupe de France en 1994, qui installe enfin Auxerre parmi le gratin du foot français. Enfin, en 1995, Mahé quitte Auxerre pour le PSG et Rabarivony hérite du fauteuil de titulaire. Guy lui fait confiance «Encore un jeune formé au club!… Il est arrivé à quinze ans chez nous. C’est un bon technicien… pour un défenseur, et très accrocheur avec ça. Il est vif et intelligent dans le jeu. Il manque un peu de taille, mais il a une bonne détente. C’est un gros travailleur. A vingt-quatre ans, il est à la plénitude de ses moyens. Je crois qu’il peut être une des révélations de cette saison.». La force d’Auxerre, c’est sa capacité à se renouveler et la France découvre ce petit arrière-gauche, très offensif et rarement pris en défaut, toujours bien aligné. A 24 ans, Franck est enfin jugé mûr pour tenir le poste, et il le fait bien. Cette saison 1995-96, on n’est pas près de l’oublier sur les bords de l’Yonne. L’AJA avance masquer tout le championnat avant de sortir du bois à 10 journées de la fin. Le tournant de la saison, c’est la réception du PSG, le 24 mars et Auxerre donne un récital (victoire 3-0, 1 mois après le 3-1 en Coupe de France). Les auxerrois virent en tête et seront sacré champions de France 2 mois plus tard. Ils remportent également la Coupe de France. Rabarovony est alors au sommet de sa carrière. La suite sera moins formidable. Qualifié en Ligue des champions, Auxerre se fait sortir par sa bête noire, Dortmund, en quart. Pour Franck, c’’st les débuts des pépins physique. Titulaire du poste, il manque quand même pas mal de matchs. L’émergence des Frédéric Jay, Jean-Sébastien Jaurès et al féroce concurrence de Laurent Ciechelski auront raison de lui.

Après la Coupe du monde, qu’il regarde à la télé (il a la nationalité française), Franck cède aux sirènes de l’étranger, direction l’Espagne et le Real Oviedo. Le Français à la côte et de l’autre côté des Pyrénées, ils ne savent pas que quand Guy Roux lâche un joueur, c’est soit qu’il est cramé, soit qu’il est pas terrible. Rabarovony n’est pas encore cramé, mais n’est pas non plus le nouveau Lizarazu, juste un honnête joueur au bon endroit, au bon moment. Au sein d’équipe équipe franchement moyenne, dont la star est une vieille connaissance, Julio César Dely Valdés, Raba n’a pas de problème à s’imposer. Pour sa 2ème année, il est rejoint par son ancien coéquipier, Frédéric Danjou et reste indéboulonnable sur son flanc gauche. Oviedo se maintien assez difficilement. Le départ de Luis Aragones lui sera fatal. Le nouveau coach, Radomir Antic lui préfère le serbe Milan Martinovic et Rabarivony se retrouve souvent sur le banc. Hasard ou coïncidence, Oviedo est relégué en Liga B.

Voyageur devant l’éternel, Franck opte alors pour le Portugal et le Vitoria Guimaraes, mais ce sera un échec, avec des problèmes physiques à répétition. Il ne joue que 9 matchs et à 31 ans, après 4 ans hors de l’hexagone, tout le monde l’a oublié. Il essaye de se relance en Grèce, au Skoda Xanthi mais n’y reste qu’une saison. Conscient que sa carrière est derrière lui, il se rapproche de ses racines et part à la Réunion où il fait les beaux jours de l’US Tamponnaise pendant 6 ans. Il met un terme à sa carrière en 2009.

Que devient-il ?

Après avoir raccroché, il continuera à taper le cuir pour des petits clubs locaux, comme le CO Terre-Sainte et l’AJ Petite-Ile. Aujourd’hui, il a définitivement rangé les crampons et est devenu restaurateur, ouvrant le Le Moana, à Saint-Pierre