Fabrice Mège

Formé à l’OGCN, Fabrice Mège est un milieu gauche doté d’une excellente frappe de balle et d’un bonne vista. Tour à tour attaquant gauche ou milieu de terrain sa polyvalence fut une des clefs de sa réussite sportive.

En Bref

6 juin 1965


Milieu

Saison Club Nb matchs Nb buts
1982 – 1983
OGC Nice
1 0
1983 – 1984
OGC Nice
18 6
1984 – 1985
OGC Nice
25 3
1985 – 1986
OGC Nice
33 5
1986 – 1987
OGC Nice
32 6
1987 – 1988
AS Monaco
35 4
1988 – 1989
RC Strasbourg
32 5
1989 – 1990
AS Monaco
32 10
1990 – 1991
OGC Nice
28 4
1991 – 1992
AS Saint Etienne
6 1
1992 – 1993
OGC Nice
16 1
1993 – 1994
OGC Nice
0 0
1994 – 1995
OGC Nice
16 1
1995 – aou 1995
Hapoël Tsafririm Holon
5 1
sep 1995 – 1996
Pau FC
2 1

  • 1982 –1987 :



    OGC Nice
     

  • 1987 –
    1988 :



    AS Monaco
     
  • 1988 –
    1989 :



    RC Strasbourg
     
  • 1989 –
    1990 :



    AS Monaco
     
  • 1990 –
    1991 :



    OGC Nice
     
  • 1991 –
    1992 :



    AS Saint Etienne
     
  • 1992 –
    1995 :



    OGC Nice
     
  • 1995 –
    aou 1995 :



    Hapoël Tsafririm Holon
     
  • sep 1995 –
    1996 :



    Pau FC
     

  • Champion de France – 1988 (Monaco)
  • Champion de France de D2 – 1994 (Nice)

Sa vie, son oeuvre

Sa carrière en club

Formé à l’OGCN, Fabrice est un milieu gauche doté d’une excellente frappe de balle et d’un bonne vista. Tour à tour attaquant gauche ou milieu de terrain sa polyvalence fut une des clefs de sa réussite sportive. Au début des années 80, Nice végète en D2 avec son jeune avant centre Gérard Buscher et le petit prince à ses débuts. Après 3 saisons dans l’antichambre de l’élite, il le club remonte grâce au prolifique Pascal Françoise. Fabrice devient une pièce maitresse de l’équipe tandis que Daniel Bravo rejoint le rival monégasque. Il alimente notamment Gilbert Marguerite et les aiglons s’installent progressivement dans l’élite.

En 1987, il est échangé contre Daniel Bravo et rejoint le Rocher. Ce choix est judicieux puisque l’équipe des Glenn Hoddle et Mark Hateley remporte le championnat. Malgré des résultats excellents et un temps de jeu considérable, Fabrice est assez instable. Il part pour Strasbourg, où il laissera de très bons souvenirs. Il colle un coup franc contre Bordeaux qui laisse Dominique Dropsy les pieds dans le béton et réalise une de ses saisons les plus abouties avec 11 buts. Un temps pressenti en équipe de France, il paye son instabilité chronique, puisqu’il quitte l’Alsace et revient à Monaco. De retour sur le rocher, il découvre la Coupe d’Europe avec une demi-finale de C2. Mais là encore son contrat ne dépasse pas la saison. Nice récupère son enfant chéri, pour la saison du naufrage. Malgré un classement honorable, le club descend pour des raisons financières. Le périple continue. Christian Sarramagna est passé par là et le fait venir à St-Etienne pour compléter son carré magique Christophe Chaintreuil – Maurice Bouquet – Lubomir Moravcik. L’équipe, malgré des joueurs de qualités ne décolle pas et reste engluée dans le ventre mou. En coulisse, en revanche, la savonnette est utilisée avec frénésie. En fin de saison, Cricri c’est fini.

Retour à la case départ, la D2 ne l’effraie plus. Fabrice pose à nouveau ses valises sur la Promenade des Anglais.. Il y reste 3 saisons le temps d’un titre de champion de D2 en 94. Malheureusement, il perdu sa place et ne joue que très peu. Il retrouve un semblant de temps de jeu pour la remontée parmi l’élite, mais rien de très glorieux pour un mec qui est sans doute passé à côté d’une sélection en Equipe de France pour un match du mois d’aout contre un adversaire improbable. En 95 il quitte Nice pour Pau et passe une saison en National. Il ne joue pas la faute à une vilaine blessure. Il faut dire à 30 ans, le physique commence à laisser des séquelles. En fin de carrière, il va même aller jusqu’en Israël, dans un club au nom imprononçable. Mais dès le mois d’août il raccroche… le genou en vrac.

Que devient-il ?

Fabrice Mège disparaît complètement de la circulation pendant plusieurs années. Le temps d’assimiler une carrière décevante en regard de son potentiel. Plus souvent spectateur qu’acteur, il aura sans doute pêché par une trop grand instabilité, malgré un talent reconnu. En dehors de sa fin de carrière, il toujours été plus ou moins titulaire, dans les clubs où la concurrence était relativement vive.

Aujourd’hui il est agent de joueur au Canet, dans la société « Universal Football ».