Didier Simon

Membre du célèbre gang des prénoms de famille, Didier Simon aura promené sa palette technique sur pas mal de terrains français; d’abord à Rouen, puis Reims, Lille et Sochaux pour une carrière un brin en deçà de ses possibilités…

En Bref

La science
9 septembre 1953


Milieu

Saison Club Nb matchs Nb buts
1971 – 1972
FC Rouen
0 2
1972 – 1973
Stade de Reims
16 3
1973 – 1974
Stade de Reims
30 2
1974 – 1975
Stade de Reims
24 4
1975 – 1976
Stade de Reims
25 0
1976 – aou 1976
Stade de Reims
3 4
sep 1976 – 1977
Lille OSC
30 10
1977 – 1978
Lille OSC
32 8
1978 – 1979
Lille OSC
37 4
1979 – 1980
Lille OSC
37 3
1980 – 1981
Lille OSC
32 4
1981 – 1982
Lille OSC
22 10
1982 – 1983
FC Sochaux
17 2
1983 – 1984
FC Sochaux
18 0
1984 – 1985
FC Sochaux
3 1

  • 1971 –1972 :



    FC Rouen
     

  • 1972 –
    aou 1976 :



    Stade de Reims
     
  • sep 1976 –
    1982 :



    Lille OSC
     
  • 1982 –
    1985 :



    FC Sochaux
     

  • Champion de D2 en 1978 (Lille)
  • 1 sélection en équipe nationale

Sa vie, son oeuvre

Sa carrière en club

Didier Simon voit le jour à Arques la Bataille, en Seine-Maritime. Jouant au foot, et bien avec ça, il rejoint le FC Rouen, qui à l’époque pratique régulièrement la navette entre la D1 et la D2. S’il ne joue pas avec l’équipe fanion, il n’en faut pas plus pour qu’il tape dans l’œil du Stade de Reims, équipe de D1.

Meneur de jeu élégant à la palette technique assez fournie, il va très vite s’imposer à Reims, après une première saison à prendre la température. Il subit d’abord la concurrence de Robert Rico et de Roberto Zywica, mais va vite se rendre indispensable dès sa deuxième saison au club, reléguant Zywica au simple rang de joker. Le club rémois est alors un bon second couteau du championnat, assez loin de ses fastes années, mais capable tout de même de quelques coups d’éclats de temps à autre. En 74-75, le club réalise une entame de championnat magnifique, mais va peu à peu rentrer dans le rang. L’équipe s’en remet trop à son buteur vedette Carlos Bianchi , et le départ de ce dernier pour le P-S-G va sonner le glas de la présence du Stade de Reims en D1. Didier, lui, a quitté le club après le début de la saison 76-77 pour mettre le cap sur le Nord.

Il signe en effet au LOSC, où il forme avec le Serbe Stanislas Karasi une paire de milieux offensifs redoutables, qui alimentent avec constance la paire Christian Coste-Patrick Parizon. Malheureusement pour le club, si l’équipe n’est pas laide à voir jouer, elle n’obtient pas vraiment de bons résultats et chute en D2… Didier, pas mercenaire, reste pour aider à ramener le club chtimi à son niveau. Les dirigeants ne lésinent d’ailleurs pas sur les moyens, puisqu’ils recrutent pour animer le front de l’attaque: Zarko Olarevic, Pierre Pleimelding et Gilbert Dussier rejoignent le club, pour un total de 44 buts à eux trois… Didier aura également sa part de responsabilité puisqu’il score à douze reprises, ce qui est assez rare pour un milieu offensif. Forcément, avec une telle force de frappe en attaque, le club ne végète pas en D2 et retrouve illico presto la D1. Le maintien est assez facilement obtenu, et Didier trouve encore le moyen de se faire remarquer en marquant cette fois-ci à dix reprises. Il réussit le tour de force d’interpeller le sélectionneur français qui le convoquera pour un match face à l’Espagne, mais le meneur de jeu des Bleus étant un certain Michel Platini, on comprend mieux pourquoi Didier n’aura jamais eu sa chance. Devenu un joueur d’expérience, Didier Simon encadre les jeunes joueurs qui apparaissent en équipe fanion, les Joël Henry, Pascal Plancque, Bernard Pardo, Stéphane Plancque ou René Marsiglia qui viennent tous quémander du temps de jeu. Il semble alors se diriger vers une fin de carrière pépère à Lille, lorsqu’à 30 ans un dernier challenge s’offre à lui…

Le FC Sochaux cherche en effet un meneur de jeu d’expérience pour encadrer ses jeunes talents. Didier, qui connaît le rôle par cœur pour l’avoir déjà tenu à Lille, accepte bien volontiers. Pour sa première saison chez les Lionceaux, il accepte un rôle de « joker », plus imposé par sa condition physique que par l’entraîneur, qui aurait sûrement aimé pouvoir compter davantage sur ce joueur capable d’inscrire 11 buts en 18 matchs… Mais le vieux guerrier fatigue, et cette belle saison n’est qu’un éphémère chant du cygne. Didier joue de moins en moins, et se résout à raccrocher à seulement 32 ans…

Que devient-il ?

Malheureusement, avec un nom aussi courant, pas moyen de glaner des infos sur ce qu’est devenu Didier Simon. Je lance ici un appel aux âmes charitables…