En Bref
- 1982 –1987 :
AS Nancy Lorraine - 1987 –
1989 :
Toulouse FC - 1989 –
1992 :
FC Metz
- Néant
Sa vie, son oeuvre
Natif d’Ottange, à la frontière du Luxembourg, Didier Casini, à ne pas confondre avec ses quasi-homonymes Jacky Canosi ou Bernard Casoni, joue au football avec ses copains de village, dont les parents sont quasiment tous immigrés venus en France pour travailler dans les mines ou la sidérurgie (A l’époque bénie où le plein-emploi avait un sens…). Comme pour tous les joueurs présents sur ce site, le gamin ne manque pas de talent et est très tôt repéré. Milieu offensif à la palette technique intéressante, il est recruté par l’AS Nancy Lorraine. Incorporé au centre de formation, il devra toutefois patienter jusqu’à ses vingt ans pour effectuer sa première apparition chez les pros. En effet, il est tributaire de son service militaire, et en équipe première, c’est Jean-Claude Cloët qui est titulaire sur le flanc droit de la défense. Car entre-temps, Cachou, surnom de Didier Casini, a été repositionné en tant que latéral droit par ses entraîneurs du centre de formation. C’est donc à l’aube de la saison 82-83, grâce au départ de Cloët, qu’il se voit ouvrir les portes du onze par l’entraîneur de l’époque. Immédiatement, Caz s’impose et dispute 37 matchs de championnat pour sa première saison chez les pros. Nancy dispose d’une belle triplette offensive, Ruben Umpierrez, Didier Philippe et Thierry Meyer, qui scorent bien en championnat. Nancy fait alors partie du top 10 de la D1, mais est un peu juste pour espérer accrocher une place européenne. Mais cette saison ne sera qu’un trompe-l’œil, puisque les Nancéeins se reposent un peu trop sur leurs lauriers. Cachou est indispensable sur son côté droit, et les saisons passent sans que ce dernier ne faiblisse, au contraire de son club, qui se rapproche de la zone rouge, au point de disputer les barrages à l’issue de la saison 85-86. Sauvés sur le fil, les Lorrains ne sont plus les trublions qu’ils étaient quelques années plus tôt. Caz, après un dernier exercice dans le club au chardon, cette fois ponctué par une descente en D2, sent qu’il est temps de couper le cordon et de rejoindre un club plus ambitieux.
Il rejoint ainsi le Téfécé, qui est qualifié pour la Coupe de l’UEFA. Mais pour sa première saison au club, ce dernier se paie une saison médiocre et doit lutter pour le maintien à cause d’un hiver pourri, malgré les renforts de Dominique Rocheteau et Jacky Paillard. L’équipe repose trop sur les exploits de Gérald Passi et Alberto Marcico. Au bout de deux saisons, Caz sent qu’il ne gagnera rien dans ce club, et comme les offres prestigieuses ne se bousculent pas au portillon, il décide de revenir dans sa région natale.
Il signe donc à l’intersaison 1989 au FC Metz. Titulaire dans une défense 100% lorraine, avec Albert Cartier le meusien ainsi que Philippe Gaillot et Sylvain Kastendeuch les mosellans, Metz bataille dans le ventre mou du classement en comptant sur un hypothétique parcours en Coupe de France pour agrémenter sa saison. Malheureusement pour le club à la Croix de Lorraine, et encore plus pour Caz, ce ne sera pas le cas avant quelques années. Bref, il finit sa carrière dans l’anonymat du ventre mou, à seulement 30 ans, rejoignant l’immense cohorte des joueurs de D1 qui n’auront jamais rien gagné et dont le nom tombera rapidement dans l’oubli. Heureusement qu’Afterfoot veille à offrir à ces joueurs méconnus une petite part de médiatisation amplement méritée…
Après sa carrière, Caz se cherche un peu. Toujours est-il qu’avec son petit pactole amassé au cours de sa carrière, il décide d’investir et de fonder une société qui travaille dans la publicité. Il est notamment le distributeur sur Metz du magazine Urban TV, qui comporte des rubriques télé, des sorties sur Metz, des reportages, et qui est distribué gratuitement. On reconnaît aisément sa société, puisqu’il l’a appelée Caz & Co… Sinon, il joue de temps à autre avec les anciens du FC Metz.