Bernard Genghini

Après une formation à Guebwiller en Alsace, le jeune Bernard Genghini intègre le centre sochalien. Rapidement sa patte gauche fait merveille, surtout sur coup franc et les lionceaux montent en puissance.

En Bref

18 janvier 1958


Milieu

Saison Club Nb matchs Nb buts
1976 – 1977
FC Sochaux
3 0
1977 – 1978
FC Sochaux
35 8
1978 – 1979
FC Sochaux
32 11
1979 – 1980
FC Sochaux
38 15
1980 – 1981
FC Sochaux
36 13
1981 – 1982
FC Sochaux
37 13
1982 – 1983
AS Saint Etienne
36 8
1983 – 1984
AS Monaco
38 18
1984 – 1985
AS Monaco
34 15
1985 – 1986
AS Monaco
34 13
1986 – dec 1986
Servette Genève
? ?
jan 1987 – 1987
Olympique de Marseille
8 2
1987 – 1988
Olympique de Marseille
28 1
1988 – 1989
Girondins de Bordeaux
4 1
  • 1976 –1982 :



    FC Sochaux
     

  • 1982 –
    1983 :



    AS Saint Etienne
     
  • 1983 –
    1986 :



    AS Monaco
     
  • 1986 –
    dec 1986 :



    Servette Genève
     
  • jan 1987 –
    1988 :



    Olympique de Marseille
     
  • 1988 –
    1989 :



    Girondins de Bordeaux
     

  • 3ème de la Coupe du Monde 1986 (Mexique).
  • 4ème de la Coupe du Monde 1982 (Espagne).
  • Vainqueur de l’Euro 1984 avec l’équipe de France.
  • Vice-Champion de France 1980 avec Sochaux, en 1984 avec Monaco et en 87 avec l’OM.
  • Vainqueur de la Coupe de France 1985 avec Monaco.
  • Finaliste de la Coupe de France 1984 avec Monaco et en 1987 avec l’OM.
  • 27 sélections en équipe nationale

Sa vie, son oeuvre

Sa carrière en club

Après une formation à Guebwiller en Alsace, le jeune Bernard intègre le centre sochalien. Rapidement sa patte gauche fait merveille, surtout sur coup franc et les lionceaux montent en puissance. La jeune génération des Joël Bats, Philippe Anziani et autre Yannick Stopyra enquille les succès et atteint même la seconde place en 1980, derrière le FC Nantes. Bernard découvre alors l’Europe en même temps que l’équipe de France où le trident offensif Platini, Giresse et lui allait faire des ravages. Subtil mélange de vieux briscards et de jeunes aux dents longues, l’équipe sochalienne atteint les demi-finales de C3 dans l’indifférence général puisque la fièvre verte est toujours présente. Lors du match retour à Alkmaar, après le 1-1 de l’aller, c’est Bernard qui ouvre le score dès la 9ème et donne espoir à toute la France. Malheureusement, les hollandais torpillent le vaisseau sochalien, avec 3 buts. La réduction du score de Thierry Meyer ravive la flamme .. en vain. Sochaux rentre peu à peu dans le rang en ce début d’années 80 et Bernard se sent à l’étroit dans le Doubs. En 1982, il rejoint le Forez.

Pilier de l’équipe de France des années 80, il aura notamment la lourde tâche de remplacer Michel Platini blessé contre l’Irlande du Nord lors de la coupe du Monde 82. Le carré magique nait au Mondial espagnol où Bernard, bien que n°10 à Sochaux puis St Etienne, évolue en n°8 aux côtés de Jean Tigana. La lose à la française est magnifique dans le ciel de Séville… La légende fera le reste. De cette déception nait la victoire 2 ans plus tard lors de l’Euro 84 puis la 3ème place à la Coupe du monde 86. Durant cette coupe du monde, Bernard perdra sa place au profit du jeune Luis Fernandez, plus à même d’épauler Tigana à la récupération. Comme beaucoup, il raccroche l’équipe ed France après cette coupe du monde

En club en revanche, l’aventure stéphanoise tombe au plus mal. Le scandale de la caisse noire achève de pourrir l’ambiance et les verts, qui terminent à une modeste 14ème place. Bernard part alors pour Monaco. Sur le rocher, il va se construire un palmarès dans une équipe assez emballante. Une fois digérée la déception de la finale perdue de 1984 face à de redoutables messins, la bande à Claude Puel reporte le championnat au nez et à la barbe des Girondins. Cette équipe est le parfait trait d’union entre expérience et jeunes, comme souvent. Nenad Stojkovic, Manuel Amoros et Yvon Le Roux derrière, Dominique Bijotat, champion olympique, au milieu et un trident offensif Daniel Bravo – Philippe Anziani – Bruno Bellone, de quoi faire de grandes choses. L’histoire monégasque tourne court en 1986. EN janvier, Bernard est plus ou moins poussé vers la sortie. Il part alors en Suisse au Servette, histoire de finir la saison.

A son retour il signe dans le club le plus ambitieux du moment, l’OM. En compagnie d’Alain Giresse, il retrouve le poète allemand Karl-Heinz Forster mais également Jean-Pierre Papin en attaque. Des ennuis de santé gâchent sa première saison et il ne joue que 8 petits matchs de championnat. Il faut dire que la concurrence est rude au milieu avec également Blaz Sliskovic , le puissant yougo moustachu. A la frustration de ne pas jouer s’ajoute la déception d’une nouvelle finale de Coupe de France perdue… La saison suivante s’éclaire enfin. Souvent titulaire, il ne marque que très peu (1 petit but à son actif). En fin de saison, il est invité à aller voir ailleurs. Bernard opte alors pour le rival bordelais. A 30 ans ca commence à sentir sévèrement le sapin pour sa fine moustache… Le choix bordelais et moyen puisque c’est l’OM qui est champion cette année là.. Ses problèmes physiques recommencent et il est contraint de raccrocher en fin de saison…

Que devient-il ?

Bernard part alors entraîner le FC Mulhouse en 1992. Il y reste 3 ans le temps de voir le club s’effondrer.

En 1995, il rentre à Sochaux, qui vient de descendre en D2. Il s’occupe pendant quelques années de la formation. Puis à partir de 1999 devient directeur sportif. Porte drapeau du club qui l’a révélé, il pousse le népotisme jusqu’à favoriser l’éclosion de son fils, Benjamin.

En janvier 2006, il quitte son poste de directeur sportif pour s’occuper du recrutement. Depuis cet été il entraîne la réserve sochalienne… Pour y voir évoluer son fils sans doute. Il l’a en effet promu capitaine de l’équipe !

Depuis la saison 2008, il est à la tête de la cellule de recrutement du FC Sochaux