Anders Linderoth
En Bref
Saison | Club | Nb matchs | Nb buts |
---|---|---|---|
1968 – 1969 | Helsingborgs IF | 22 | 2 |
1969 – 1970 | Helsingborgs IF | 22 | 5 |
1970 – 1971 | Östers IF | 22 | 1 |
1971 – 1972 | Östers IF | 20 | 2 |
1972 – 1973 | Östers IF | 25 | 2 |
1973 – 1974 | Östers IF | 26 | 3 |
1974 – 1975 | Östers IF | 26 | 10 |
1975 – 1976 | Östers IF | 26 | 4 |
1976 – 1977 | Östers IF | 13 | 1 |
1977 – 1978 | Olympique de Marseille | 37 | 2 |
1978 – 1979 | Olympique de Marseille | 26 | 3 |
1979 – 1980 | Olympique de Marseille | 21 | 1 |
1980 – 1981 | Mjällby AIF |
15 | 0 |
1981 – 1982 | Mjällby AIF |
6 | 0 |
1982 – 1983 | Näsby IF | ? | ? |
1983 – 1984 | Näsby IF | ? | ? |
- 1968 –1970 :
Helsingborgs IF - 1970 –
1977 :
Östers IF - 1977 –
1980 :
Olympique de Marseille - 1980 –
1982 :
Mjällby AIF - 1982 –
1984 :
Näsby IF
- 1974 : Finaliste de la Coupe de Suède (Osters)
- 1977 : Vainqueur de la Coupe de Suède (Osters)
- 40 sélections en équipe nationale
Sa vie, son oeuvre
Originaire de Kristianstad, au sud du pays, Anders Linderoth débute sa carrière à Helsinborg à la fin des années 60. Du faut de ses 18 ans, il s’affirme immédiatement comme titulaire en milieu de terrain où son abattage fait merveille. Joueur de poche au pays des géants (1,70m seulement), il compense un déficit physique certain par une bonne technique et une grande activité.
En 1970, il décide de changer d’air et s’engage avec Osters dont il devient un des piliers. Il y restera 7 ans, remportant au passage quelques trophées mais manquera bêtement le titre, parti un an trop tôt. Durant les années 70, le club tourne bien grâce à une belle génération dont Linderoth fait bien sur parti. Le petit milieu est d’ailleurs appelé en sélection dès 1972. Il manquera la Coupe du monde 1974 mais sera de l’aventure 4 ans plus tard en Argentine. Entre temps, avec son club, il va réussir quelques performances : une 2ème place ne championnat en 1973, derrière Atvidabergs FF. Finaliste de la Coupe en 1974, le club termine de nouveau 2ème en 1975. Cette saison est d’ailleurs étonnante à plus d’un titre puis que Linderoth, positionné plus haut sur le terrain se mue en buteur, avec 10 réalisation. C’est que le récupérateur n’est pas maladroit et a une belle frappe. A force de persévérance, il finira donc par gagner quelque chose : la Coupe nationale, remportée en 1977.
International reconnu, jouissant d’une bonne côte sur le marché, il se décide alors à quitter sa Suède natale et va rejoindre l’Olympique de Marseille, qui a perdu notamment Raoul Nogues dans l’entre jeu. Et Linderoth, qui s’inscrit dans la lignée phocéenne des Anderson et autre Magnusson, bien que n’évoluant pas au même poste, va respecter la tradition. 37 matchs, 2 buts et une régularité de performance qui en fait une des satisfactions de la saison. L’Om termine 4ème en 1978, après avoir été leader à 5 journées de la fin. En Coupe, le club est éliminé en quart de finale contre Sochaux. Bref, tous les voyants sont au vert. Dans la foulée, Linderoth enchaine donc avec la Coupe du monde, mais les suédois passent totalement à côté, avec une élimination sans gloire dès le premier tour, dans un groupe difficile (Brésil, Autriche et Espagne). L’OM, 4ème en 1978, va alors plonger au classement. Pourtant, avec des renforts du calibre de Didier Six, on pouvait sans doute espérer mieux. Linderoth est un des rares à évoluer à son niveau. Les changements d’entraineurs n’y font rien et l’OM termine 12èmùe en 1979, un classement peu révélateur des difficultés dans le jeu. Et l’incroyable va se produire la saison suivante, Malgré des Linderoth, Six, Trésor, Berdoll, l’OM est rétrogradé en D2 à l’issue de la saison. Au bord du dépôt de bilan, le club vire tous ses joueurs. Linderoth quitte donc la France sur cette incroyable aventure.
A son retour au pays, le joueur âgé de 30 ans, ne trouve pas vraiment de quoi se relancer. Considéré comme fini, il pose son sac à Mjallby, modeste équipe de D2. Il y reste 2 saisons, durant lesquelles, il ne jouera pas beaucoup, miné par les blessures. Après une dernière pige de 2 ans à Nasby, il raccroche définitivement en 1984.
Tandis que son fils, Tobias, fera lui aussi une belle carrière de milieu défensif et voudra d’ailleurs comme son illustre père rejoindre l’OM, Anders se lance dans une carrière d’entraineur. Ses premières années, il les passes à Mjallby où il va officier de 1985 à 1988, année à laquelle il fera monter le club en D2.
Après un trou de 6 ans, on le retrouve à Elfsborg, q’il entraine de 1995 à 1997, avec une finale de Coupe perdue en 1997. Il entraine par la suite Stabæk IF puis Hammarby où il va rester 5 ans de 2001 à 2006. Il entraine l’espace de quelques mois Viborg en 2007 puis Landskrona BoIS (2008-2009). Depuis, il a disparu de la circulation, sans doute a-t-il pris sa retraite.