Pierre Pleimelding

Fils de footballeur, frère de footballeur, Pierre Pleimelding, formé Nancy puis Troyes connut un début de carrière difficile avant de se révéler au LOSC la fin des années 70, où il enfila les buts comme des perles, ce qui lu valut même les honneurs de l’équipe de France, pour un match amical contre l’Espagne.

La fiche de Pierre Pleimelding

04-Pierre PLEIMELDING Panini AS Monaco 1976Ploum
19 septembre 1952
Attaquant

Parcours en clubs :

 25x25xlogo-estac_3690.png.pagespeed.ic.yS2MfhUq6w  1970 – 1971  ES Troyes AC
 sr_colmar_6259.png,qitok=rPPb1WO5.pagespeed.ce.0pcy8ohRpd  1971 – 1974  SR Colmar
 25x25xas-monaco-2013.png,qitok=BjoUMHsR.pagespeed.ic.jUEGIgSi5g  1974 – 1977 AS Monaco
 logo_losc_lille.svg_.png,qitok=JZ8a_BX7.pagespeed.ce.bQ6kBXG6uG  1977 – 1981  Lille OSC
 servettefc_2587  1981 – 1982  Servette Genève
 as_cannes_2010_5488.png,qitok=p1wnield.pagespeed.ce.xL8odQ21Ds  1982 – 1983  AS Cannes
 25x25xfc_mulhouse_942.png.pagespeed.ic.Ji09YjIRnP  1983 – 1985  FC Mulhouse
 sas_epinal_10612.png,qitok=44TH6H_W.pagespeed.ce.xdDwTBkOAO  1985 – 1986  SAS Epinal

Palmarès de Pierre Pleimelding

  • 1977 : Vice-Champion de France de D2 (Monaco)
  • 1978 : Champion de France de D2 (Lille)

  • 1 sélection en équipe nationale

Biographie Pierre Pleimelding

Sa carrière en club

urlPierre Pleimelding n’est autre que le fils de René, un éphémère international qui a joué une bonne partie de sa carrière au FC Nancy puis au Toulouse 1937, ce qui ne nous rajeunit pas. Perrot est aussi le frère cadet de Gégé, qu’il suit au centre de formation de l’AS Nancy Lorraine, tout fraichement créé. Attaquant comme son père, Gégé a du mal à s’exprimer chez les jeunes tant et si bien que les dirigeants nancéens ne jugent pas bon de le conserver. Pourtant à l’époque c’est Papa qui dirige l’équipe première, mais ce dernier passe la main en 1970 et toute la famille quitte la lorraine direction l’aube ou René prend en main l’équipe. Ceci explique sans doute cela, à 18 ans Pierre dispute 15 rencontres pour 2 buts. Malgré Marcel Artélésa, Troyes passe l’année lutter pour le maintien et René est remplacé par Jean Saupin.. Toute la petite famille rentre donc à Colmar et là pendant 3 ans Pierrot va fourbir ses armes. Il ne semble pas partie pour connaître la même carrière que papa…

urlEt puis un beau jour, à force de planter buts sur buts en amateur, il est repéré par l’AS Monaco en 1974. Pierrot est le 4ème choix derrière le redoutable Delio Onnis, Christian Dalger et Michel Rou(fla)quette, mais, malgré son inefficacité chronique (2 buts en championnat), il joue assez souvent (25 matchs). Bon à l’époque, Monaco est plutôt un petit club. Après une première année plutôt correcte, Pierrot poursuit sur sa lancée. Il joue toujours autant mais ne marque pas beaucoup, ce qui est assez gênant pour un n° 9, surtout quand on sait qu’à l’époque les défenses étaient assez perméable… Cette 2ème année est noire pour le club, qui, avec le même effectif ou presque qui avait finit 7ème, ne décolle pas de la 18ème place et gagne son billet pour la D2 : les arrivées d’Albert Vanucci et Yves Chauveau dans les bois n’auront pas porté leurs fruits. Bon en D2 avec un mec comme Onnis, les rouge et blanc se promènent et termine largement 1er. Néanmoins, ils manquent le titre de champion, battus par Strasbourg. Pour Pierrot, D1 ou D2, c’est du pareil au même, il ne marque pas beaucoup plus et sa carrière commence à sentir le conifère. Monaco le laisse donc à quai pour jouer la D1, c’est dommage quand on sait que Monaco sera champion.

urlLille flaire la bonne flaire et signe donc le joueur, qui n’a jamais vraiment eu sa chance sur le Rocher. Associé à Zarko Olarevic et Jean-Paul Delemer, Pierrot est enfin titulaire, éliminant la concurrence du luxembourgeois Gilbert Dussier et tout de suite, il se révèle finalement un assez bon finisseur, marquant 12 buts en championnat et 5 en Coupe. 1er de son groupe, Lille sort des années yo-yo et glane même un titre de champion de D2. Roberto Cabral arrive d’Anvers et Philippe Bergeroo remise Jean-Claude Chemier sur le banc. Grâce son nouveau buteur, Lille passe une saison tranquille dans le ventre mou. Pour Pierrot c’est al consécration : homme en forme du début de saison réussi des nordistes, il est même sélectionné en Equipe de France pour un match amical ; égalant ainsi le palmarès de son père. : « Une satisfaction familiale pour avoir égalé à ce titre le palmarès de mon père mais professionnellement un souvenir qui ne restera pas le plus grand moment de ma vie de joueur. » Titulaire dans l’axe, il est remplacé par Albert Gemmrich dès la 57ème minute. Pas de quo convaincre. Pourtant cette saison, il met 21 buts. Loin d’être un feu de paille, Pierrot s’affirme comme un redoutable chasseur de but et plante 18 buts lors de la saison 1980-1981. Mais voila, pas de chance pour li, il est un peu seul à Lille qui piétine dans le ventre mou (13ème). Après une nouvelle bonne saison, il comprend que s’il veut étoffer son palmarès, il doit quitter le club.

urlAlors au top de sa carrière, après des débuts difficile, il part pour l’étranger et rejoint le Servete Genève. Malgré une bonne saison, il manquera le titre de champion de Suisse, terminant à la 2ème place. Ses 9 buts ne justifiant pas l’investissement et n’adhérant pas trop à la mentalité locale, il décide de rentrer en France pour terminer sa carrière…

Comme tout pré-retraité, il se dirige vers la côte d’azur et signe à Cannes, en D2. Il y retrouve quelques lascars en fin de carrière, comme Jean-Pierre Ascery, Jean-Claude Cloët, Patrick Revelli ou encore Gilles Rampillon. EN dépit de tout ce beau linge, Cannes ne fait mieux que 7ème de son groupe de D2, la grosse loose. Avec 12 pions pierrot n’est plus le grand attaquant, même s’il est le meilleur buteur du club. IL accepte alors al proposition de Mulhouse. Mais très vite, il se prend al tête avec Gérard Banide. Retour à la case départ pour Pierre qui alterne passage sur le banc et sur le terrain, à ferrailler avec les autres attaquants, comme Didier Six, Salih Durkalic, André Wiss, ou encre Kees Kist. L’année suivante, Banide part et est remplacé par Raymond Domenech qui explique rapidement à son avant-centre qu’il ne compte pas sur lui. Au moins les choses son clair. Pierre grade un souvenir mitigé de son passage à Mulhouse : « Humainement le souvenir d’avoir côtoyé en tant que Président un homme comme André GOERIG qui a fait vibrer 15000 personnes au stade de l’Ill, joueurs compris. En tant que joueur deux souvenirs opposés : la première saison avec Gérard BANIDE qui restera le seul entraîneur pour lequel je n’éprouve aucun respect la seconde saison avec Raymond DOMENECH qui malgré le fait de ne m’avoir que très peu fait joué, m’a félicité pour ma mentalité et mon respect envers le club et mon métier. La chance d’avoir vécu le vestiaire et la vie hors football avec quelques joueurs qui resteront mes amis. ». Il termine sa carrière de joueur en amateur à Epinal, come entraineur-joueur, prélude à une reconversion assez classique… comme papa

Que devient Pierre Pleimelding?

Entraineur à Epinal, Pierre le restera 8 ans. En 1990, il obtient son premier succès en faisant monter le club. Il parvient même à assurer le maintien en D2 pendant 3 ans. Mais comme pour beaucoup de club, le passage à la super D2 en 1993, laissera Epinal sur le carreau… Pierre arrête l’aventure vosgienne à cette époque.

Jeune entraineur prometteur, il est contacté par la Côte d’ivoire en 1994. Il emmènera les Eléphants la CAN 1996, mais ne passera pas le 1er tour, éliminé par le Ghana et la Tunisie, finaliste de l’épreuve. Assez logiquement il est remercié sur cet échec.. En même temps, même s’il avait gagné la compétition il aurait pu se faire virer pareil. Il prend d’ailleurs cette expérience avec philosophie : « Personnellement une expérience culturelle et géographique enrichissante. Professionnellement peu de choses à retirer quand on connait dans le milieu professionnel la difficulté que peut rencontrer un entraîneur rigoureux face à la mentalité et l’organisation des pays de l’Afrique de l’Ouest. »

De retour en France, Pierre ne trouve pas preneur au niveau pro, alors il descend au niveau amateur et restera 7 ans à Hagueneau, en CFA. EN 203, il décide d’arrêter d’entrainer.

Aujourd’hui, Pierre Pleimelding est consultant à l’A.S. SUNDHOFFEN (DH) auprès des dirigeants, éducateurs et joueurs du club afin de les faire profiter de son expérience footballistique et humaine, ce qui lu convient très bien : « Cette vie professionnelle (15 ans joueur + 18 ans entraîneur) m’a usé aussi bien physiquement que psychologiquement. J’aspire désormais à rendre service à l’AS SUNDHOFFEN tant que l’on aura besoin de mon expérience. »