Philippe Avenet

Espoir du Foot français, Philippe Avenet est champion d’Europe espoir en 88, plus plus rien. Milieu défensif sans grande envergure mais avec une touffe frisée magnifique, il a aujourd’hui disparu de la circulation.

La fiche de Philippe Avenet

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16 avril 1967
Milieu

Parcours en clubs :

 25x25xracing_club_de_france_7233.png.pagespeed.ic.KF9DDniwxj  1984 – 1988  RC Paris
 rc-lens_949.png,qitok=Zbhyr0Op.pagespeed.ce.p6bC-MKHhb  1988 – 1989 RC Lens
 25x25xracing_club_de_france_7233.png.pagespeed.ic.KF9DDniwxj 1989 – 1990  RC Paris
 25x25xsmcaen_11919.png.pagespeed.ic.foR6geJ5Lt 1990 – 1993  SM Caen
 25x25xchateauroux2_2128.png.pagespeed.ic.1I9o1Ay-X0  1993 – 1995  LB Châteauroux
 25x25xas_nancy_lorraine_922.png.pagespeed.ic.xJWfwns_mC  1995 – 1997  AS Nancy Lorraine
 25x25xchateauroux2_2128.png.pagespeed.ic.1I9o1Ay-X0  1997 – 1998   LB Châteauroux
 25x25xus_boulogne_921.png.pagespeed.ic.x2ClQXVVhk  1998 – 1999  US Boulogne sur mer

Palmarès de Philippe Avenet

  • Champion d’Europe Espoir 1988
  • Champion de France de D2 en 1986 (Matra-Racing)
  • Champion de National 1 en 1994 (Châteauroux)
  • Finaliste de la Coupe de France en 1990 (Matra-Racing)

Biographie Philippe Avenet

Sa carrière en club

ab3b6188-e069-11e3-8cc4-1000bfa98914Le jeune Philippe, natif de Vitry sur Seine, dans le 94, fait ses classes au Paris FC avec qui il trust les trophées : Coupe nationale minimes, champion de France cadets. Jeune avant-centre très prometteur avec sa moumoute frisée à la Albert Rust, il rejoint le Racing qui n’est pas encore Matra en 1984. Il joue même quelques bouts de match en équipe fanion alors qu’il n’est que junior. Le racing est en pleine effervescence et l’arrivée de Lagardère donne un sérieux coup de fouet. Le recrutement onéreux pour un club de D2 doit permettre lui permettre de retrouver l’élite avant de concurrencer durablement le PSG. Maxime Bossis arrive et le club termine champion de D2. Philippe continue sa progression comme d’autres espoirs du club (Hippolyte Dangbeto et Stéphane Dedebant. Il parvient à disputer une bonne dizaine de matchs par saison malgré la présence de Pierre Littbarski, Enzo Francescoli, Alim Ben Mabrouk. Très prometteur, il fait partie de l’équipe championne d’Europe Espoir de 1988. Sur cette lancée, les recruteurs lui font les yeux doux alors qu’il est libre puisque son premier contrat pro de 4 ans s’achève. Il décide de partir pour Lens. Malheureusement ce choix s’avère tout sauf judicieux. Les sang et or sont dans une fin de cycle et ce n’est que la lanterne rouge qui éclairera son chemin, d’autant plus qu’il ne joue que très peu. Retour à l’envoyeur dès 1989. Philippe s’accroche et trouve enfin sa place. Le point d’orgue de la saison est la finale de la Coupe de France face à Montpellier, après avoir éliminé l’OM en demi-finale. Si la défaite est au bout de l’aventure, le jeune Philippe aura au moins foulé la pelouse. La débâcle financière du Matra pousse l’ensemble de l’équipe à l’exil et Pilou choisit la Normandie

1988-1989Il rejoint le Stade Malherbe, club très ambitieux qui s’appuie sur une génération dorée. Pas forcément convaincant comme milieu de terrain, Daniel Jeandupeux, le rekonvertissor tente d’en faire un arrière droit, ce qu’il parvient à réaliser. Cette position reculée lui offre une place dans l’équipe caennaise pour vivre l’aventure de la Coupe d’Europe à Saragosse, la construction du nouveau stade. Après 3 ans de bons et loyaux services, il est poussé vers la sortie après une saison en demi-teinte. Espoir qui n’a jamais confirmé, sa carrière commence à sentir le sapin… Le pauvre n’a que 26 ans.

Racing CF 1986-1987La moumoutte n’est plus à la mode en Normandie alors Pilou trouve encore plus campagnard avec Châteauroux en 3ème division. Grâce à sa technique surdimensionnée pour la troisième division, il aidera le club à remporter le titre puis se maintenir en D2. En 1995, Nancy l’embauche. Il y passe 2 saisons : la première est ponctuée par une remontée, la seconde par une descente. Souhaitant rester en D1, il profite de l’aubaine : Châteauroux, emmené par son capitaine Nicolas Weber, Frédéric Gueguen dans les bois et Stéphane Dedebant à la baguette. Philippe, qui paye un physique en mousse vit une saison noire, gâchée par les blessures. Il a 31 printemps et c’est déjà la fin. Malgré la relégation, les castelroussins ne le conservent pas. Le temps de se soigner à Velles, au niveau amateur, il rejoint Boulogne sur mer, en 4ème division. Il joue 5 petits matchs avant que son genoux en mousse et ses chevilles en papier crépon ne l’abandonnent à nouveau… Cette fois c’est la fin pour le frisé.

Que devient Philippe Avenet?

Philippe a complètement disparu de la circulation et nous recherchons activement de ses nouvelles. Connaissant l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours, nous avons bon espoir d’avoir de ses nouvelles