Marc Keller

Dès sa première saison, Marc Keller porte le Racing vers la D1 et connaîtra en Alsace ses plus belles heures. Avec sa coupe à la Parker Lewis et son style caractéristique, il devient le chouchou de la Meinau où ses petits clin d’oeil au kop font tomber la strasbourgeoise.

La fiche de Marc Keller

marc-keller-3283-3283_0L’intello du foot
14 janvier 1968
Attaquant

Parcours en clubs :

25x25xfc_mulhouse_942.png.pagespeed.ic.Ji09YjIRnP 1986 – 1991 FC Mulhouse
rc-strasbourg_4025.png,qitok=W24uC25b.pagespeed.ce.4vfAvCpTpC 1991 – 1996 RC Strasbourg
25x25xkarlsruher_sc_815.png,qitok=grFUycNq.pagespeed.ic.6nS49Zul96 1996 – 1998 Karlsruher SC
west_ham_885.png,qitok=7Tfyn510.pagespeed.ce._Em1FJN8NN 1998 – 2000 West Ham United
portsmouth_fc_814.png,qitok=Y3urydlB.pagespeed.ce.MeRUuUYq3Q 2000 – dec 2000 Portsmouth FC
blackburn_rovers_839 jan 2001 – 2001 Blackburn Rovers

Palmarès de Marc Keller

  • Finaliste de la Coupe de France 1995 (Strasbourg)

  • 6 sélections en équipe nationale

Biographie Marc Keller

Sa carrière en club

keller-marc-20000226-nf-l-3002Ce natif de Colmar débute sa carrière en 1987 au FC Mulhouse qui jouissait alors d’une équipe de foot présentable. Après 2 échec en barrages, le club parvient à se hisser en D1, en s’appuyant sur l’ex jeune prometteur Franck Priou. Mais l’aventure tourne court puisque le club redescend immédiatement. La saison suivante, en D2, le jeune Marc commence à pointer son nez. Il sera repéré par le voisin strasbourgeois et en 1991 c’est le grand départ.

Dès sa première saison, Marc Keller porte le Racing vers la D1 et connaîtra en Alsace ses plus belles heures. Avec sa coupe à la Parker Lewis et son style caractéristique, il devient le chouchou de la Meinau où ses petits clin d’oeil au kop font tomber la strasbourgeoise. Sur le terrain, les alsaciens jouent le premiers rôles, sans toutefois se mêler à la course au titre. Ainsi en 1995, le club atteint la finale de la Coupe de France, mais perd 1-0 face au PSG. Profitant de la place européenne du PSG, Strasbourg peut retrouver l’Europe. réalisant un parcours honorable, il ne tomberont que face au grand Milan AC. Parallèlement à sa carrière de footballeur, Marc Keller poursuit ses études, ce qui n’est pas forcément évident et lui vaut la réputation d’intello du foot : « Dans la tête de beaucoup d’entre eux, cela voulait dire que je n’étais pas motivé à 100% par le foot. Ils ne voyaient pas ça d’un très bon oeil. », raconte Keller.

urlSur sa lancée, il signe en Allemagne, comme tout alsacien qui se respecte, à Karlsruhe, où évolue un certain Thomas Hassler. Là-bas il est très apprécié du public qui chante en français dans le stade pour l’encourager. Fort de cette réussite, il intègre l’équipe de France qui se cherche des attaquants pour la Coupe du Monde. sélectionné à 6 reprises il marquera lors du Tournoi d’été 97 le but du 1-1 contre le Brésil.. dans ce match où Robert Charles mit un fabuleux coup-franc de 35m… sa carrière internationale s’arrêtera là.

Après 2 ans en Allemagne, il part pour l’Angleterre et West Ham, mais sa découverte de la Premiership sera douloureuse. Déjà âgé, il connaîtra la galère des blessures, errant de club en club, toujours plus pourri les uns que les autres, à la recherche d’un temps de jeu qu’aucun ne voulait lui accorder. Finalement en 2002, il raccroche pour embrasser une carrière de dirigeant qui l’a toujours fait rêver.

Que devient Marc Keller?

Sitôt sa carrière de footballeur terminée, Marco le gestionnaire s’est lancé dans une formation managériale pour devenir directeur sportif. Cette vocation il l’a eu en Allemagne, lui qui joueur déclarait à propos du Bayern Munich « Vous vous rendez compte que le Bayern Munich retire chaque année 150 millions de francs rien qu’avec la vente de ses produits dérivés et l’exploitation de son image. » Très tôt il s’est focalisé sur les études car pour lui, le footballeur doit gérer sa carrière comme une entreprise : « les footballeurs sont à eux seuls de petites entreprises désormais » « Le football devient de plus en plus professionnel, donc de plus en plus exigeant, analyse-t-il. Mais je crois toutefois que le niveau scolaire des futurs footballeurs devrait aller en augmentant, car dans la lutte que se mènent les centres de formation pour recruter les jeunes joueurs, l’argument des études, et donc de structures scolaires dans le cadre de la formation football, est aujourd’hui prédominant, notamment auprès des parents. Car le taux de réussite sur le plan football est tout de même assez faible et, en cas d’échec, il reste les diplômes scolaires… »

Il a pu ainsi mettre en pratique ses théories au Racing, le club de son coeur. Arrivé en 2002, il restera plusieurs saisons au Racing où sa politique sportive connaîtra diverse fortune : une Coupe de la Ligue contre Caen en 2005, des échecs retentissants comme José Luis Chilavert, et réussites comme Niang ou Pagis.. Mais finalement la saison 2005/06 aura raison de lui avec une nouvelle descente en D2 après une saison catastrophique où seul le parcours UEFA aura sauvé les apparences. Les luttes intestines et les inimitiés auront raison de son attachement au club. En 2006 il part donc pour l’AS Monaco dont il devient le directeur sportif. Associé à Laslo Boloni sur le banc, il connaît un début de saison que l’on pourrait qualifier de « parisien » et le Roumain se voit forcé de jeter l’éponge. Depuis, l’ASM, repaire de joueurs surcotés et maison de retraites pour veilles gloires, se traîne dans le ventre mou, entre rêves d’Europe et peur de la descente.. Que des choix ambitieux chez Keller…

Resté sur le Rocher, il vit une saison des plus délicate : l’équipe coachée par le Tandem Ricardo – Colleter fonce vers la L2…

Mai 2008 : Le club a finalement terminé à une médiocre 12ème place. Marc Keller a subi les foudres de l’ire présidentielle et est licencié en compagnie de Jean-Luc Ettori, le Directeur Sportif.

Printemps 2009 : Avec la énième révolution de palais sur le Rocher, Marc a été réintégré comme directeur général par le nouveau président.

Avec Moustache aux commandes, le club fait une nouvelle saison médiocre, qu’une finale de coupe de France perdue contre le PSG feint d’égayer. le recrutement est toujours aussi bizarre. Monaco va de plus en plus mal et lutte franchement pour ne pas descendre. Lacombe est débarqué en Janvier et Laurent Banide, pompier de service reprend l’équipe. Le mercato est ubuesque avec l’arrivée de joueurs cramés ou peu motivés, comme Pascal Feindouno ou Mahamadou Diarra.Rien n’y fait et lors de la dernière journée, Monaco descend, 34 ans après. révolution sur le Rocher et grand ménage pour un nouveau projet. Très critiqué, notamment pour son recrutement calamiteux, Marc Keller est viré à la fin de la saison.